Article épinglé

jeudi 12 décembre 2024
Hagop Hovnatanian (Paradjanov, 1967)
La vie culturelle de Tbilissi au XIXe siècle, à travers le portrait du peintre arménien Hagop Hovnatanian (1806-1881).
lundi 9 décembre 2024
Les Mains d'or (Paradjanov, 1957)
Zolotye rouki (Zoloti rouky / Золоті руки)
Avec M. Kindzerskyi, I. Kononenko, Tolia Zajcev.
Le savoir-faire et les trésors de l'artisanat ukrainien, vus par Paradjanov.
Sayat Nova : La Couleur de la grenade (Pardjanov, 1969)
Sayat-Nova / Tsvet granata (Саят-Нова / Цвет граната)
Avec Sofiko Tchiaoureli, Melkop Alekian, Vilen Galstian, Georgi Gegeckori.
Fruit d'une recherche formelle qui tient autant du rêve que du fantasme contre l'ordre établi, Sayat Nova revisite l'histoire du poète du même nom, troubadour du XVIIIe siècle, connu pour avoir écrit en arménien, géorgien et azéri. Une diversité culturelle que Paradjanov transpose dans une série de tableaux vivants, soigneusement composés, où chaque couleur, texture et geste deviennent les fils multiples d'une tapisserie aussi harmonieuse qu'énigmatique. Une célébration de l'identité transcaucasienne qui vaut au cinéaste censure et emprisonnement, et dont l'esthétique visuelle unique inspirera nombre d'artistes, de Godard à Lady Gaga.
Arabesque sur le thème de Pirosmani (Paradjanov, 1985)
Arabeski na temou Pirosmani (Арабески на тему Пиросмани)
Hommage à l'artiste le plus populaire de Géorgie, une recomposition ciné-poétique de l'œuvre du peintre primitif Pirosmani, comme un voyage dans l'histoire et la culture du peuple géorgien.
Le Premier Gars (Paradjanov, 1958)
Pervyï paren (Perchyi paroubok / Перший парубок)
Avec Grygorii Karpov, Liudmyla Sosioura, Yourii Satarov.
Jaloux des autres gars du kolkhoze, le naïf et peu habile Youchka tente de devenir un bon footballeur afin de gagner le cœur d'Odarka, une fille du Komsomol (jeunesses communistes). Derrière l'œuvre de jeunesse à consonance idéologique, une comédie doucement acidulée, parfois burlesque, qui réunit les éléments du folklore et de la nature dans un hymne à la joie de vivre.
Andriech (Paradjanov, 1954)
Андриеш
Avec Kostya Russu, Nodar Šašik-ogly, Ljudmila Sokolova.
Un jeune pâtre se voit offrir par Voinovan, patron des bergers, une flûte enchantée qui procure de la joie à tous ceux qui l'écoutent, mais dont la mélodie éveille la colère d'un sorcier malfaisant. Version longue du film de fin d'études de Paradjanov, Andriech dévoile son goût pour la magie et le surréalisme folklorique.
Rhapsodie ukrainienne (Sergueï Paradjanov, 1961)
Oukrainskaïa rapsodia (Oukraïnska rapsodia / Українська рапсодія)
Avec Olga Petrenko, Eduard Kochman, Youriï Gouliaev.
Sur fond de Seconde Guerre mondiale qui sépare les amants, le portrait d'une villageoise devenue cantatrice à succès. Des rues de Paris aux champs de ruines, la rhapsodie de Paradjanov se pare des couleurs du mélodrame en Sovcolor, dans un récit livré par bribes, reliées par la musique et le chant d'un lyrisme flamboyant.
Les Fresques de Kiev (Serguei Parajanov, 1966)
Avec Tengiz Archvadze, Viia Artmane.
À partir des vestiges d'un film censuré par les autorités qui demandent sa destruction, Paradjanov réalise une mosaïque d'images sur le destin d'une famille disloquée par la guerre, et amorce le tournant esthétique pleinement révélé dans Sayat Nova.
« Aimable public, ne va pas chercher dans ce film la vie de Sayat-Nova, grand poète arménien du XVIIIe siècle. Nous n'avons que tenté de rendre par les moyens du cinéma l'univers imagé de cette poésie dont le chantre russe Valéri Brioussov disait : "La poésie arménienne du Moyen-Âge est une des éclatantes victoires de l'esprit humain inscrites dans les annales de notre monde." » (Sergueï Paradjanov)