Après un tournage, il restait a Claude Lelouch 11 minutes de pellicule, il a donc décidé d'attacher la camera a l'avant de sa Mercedes et il n'a même pas utilisé les 11 minutes mais 8 minutes, et la femme qu'il rejoint a la fin est sa propre épouse.
Après la diffusion de ce film, Claude Lelouch a été convoqué à un commissariat pour se faire retirer son permis. Un agent de police lui a effectivement retiré son permis, puis lui a rendu quelques secondes plus tard en lui disant : "je m'étais engagé a vous retirer votre permis mais pas à le garder".
Filmé à 5h30 le 15 août 1976, alors que Paris était complètement déserte en août.
Moment très risqué à 3mn 30 : feu rouge et visibilité nulle au carrefour des Guichets du Louvre et de la rue de Rivoli. Un observateur avait été posté à cette intersection avec une radio bidirectionnelle et avait pour instruction de prévenir le conducteur de la présence de véhicules. Malheureusement, les radios sont tombées en panne, ce qui signifie que si un véhicule avait traversé cette intersection, cela aurait provoqué un accident terrible. Heureusement, il n'y en a pas eu et le reste appartient à l'histoire.
[propia]
Alegoría de las tensiones sociopolíticas derivadas de la plena
integración de Españita en el orden euroestadounidense, que darán lugar
al trasvase militar-civil en clave liberal en 1978.
Capítulo 1. Dirige Claudio Guerín. Bill Wyman, capitán de la OTAN,
visita en su casita de retiro a Cuqui, trasunto de la joven España.
Insaciable, también seducirá a la madre de esta, Fernanda, trasunto de
la vieja España, para desconsuelo de Carlos, el cabeza de familia y
trasunto del franquismo, quien está dispuesto a cambiar con tal de retener a hija y madre.
Capítulo 2. Dirige José Luis Egea. Alan y Bonnie, turistas estadounidenses de credo hippie, se lanzan a la España rural,
abiertos a lo que les ofrezca. Al recalar accidentalmente en un
cortijo, deciden divertirse trastocando los viejos códigos culturales de
su propietario, Germán, un empresario ganadero que entiende que las
parejas son propiedades y el sexo se alquila.
Capítulo 3. Dirige Víctor Erice.
Dos parejas jóvenes, Julián y María, Charley y Floritica, se conocen
deambulando por la España vaciada. Cuando paren unos días en un pueblo
abandonado, Charley, ex-combatiente en la invasión de Vietnam, lucirá su hombría para marcar los topes de la horizontalidad liberal, tras promulgarla en el balcón del ayuntamiento a lo "Bienvenido, mr. Marshall".
Los jornaleros españoles asisten en la distancia, sin voz, ni voto, a
la experiencia fallida de unos nuevos poderes que se consuelan con
inyecciones de sexo circular y pop-rock mientras marchan con pie firme
hacia su autodestrucción.
Quand l'Internationale lettriste fréquentait les lieux
--> La Pergola et Ivan Chtcheglov:
Il boit, et se met à fumer de la marijuana. Jean le Poète, un de leurs amis communs, écrit à Henry le 20 avril 1952: "Je ne sais si mon jugement est fondé en te disant qu'Ivan se force sur ton chemin. Il m'en donne l'impression, errant lamentable à La Pergola. Il passe son temps à se faire des tours de prestidigitation, conservant la naïveté du bon public. Il faut avoir de l'amitié pour lui pour croire en lui. Sa directive est pourtant bonne. Ses gestes ne sont néanmoins pas à la hauteur de sa pensée luciférienne".
Jean-Marie Apostolidès et Boris Donné, Ivan Chtcheglov, profil perdu, Allia, 2006, p. 45
--> La Pergola et Patrick Straram:
La Pergola – ouvert toute la nuit –, bouquets de lumières criardes et vulgaires. Dans un coin un appareil à disques, teintes mauves et rouges acidulés, vitre en courbe, vingt francs l'audition, Miles Davis ou Yma Sumac, la déesse péruvienne. Au bar, aux tables, aux chiottes, des copains d'un soir, des filles d'une nuit, des inconnus, des indicateurs de police, des maquereaux, des planqués. Bizarre et dépravé cortège vautré dans la bière, le café crème et le scotch, les trompettes new-orléans, les rouges à lèvres éparpillés, les pantalons salis, les cacahuètes, les mêmes endormis sur un bout de banquette trop étroit, les fatigues et les délires.
Cavalcades d'harmonicas. Musiques à fleur de peau.
Dehors il commençait à faire froid, l'horloge du boulevard Saint-Germain marquait onze heures...
Patrick Straram, Les bouteilles se couchent, Allia, 2006, p. 13.
– Gueulez moins, ordonna une voie descendue des airs, serpent ailé, Quetzalcoatl, et claqua une porte de La Pergola.
Le grand mystère de l'océan s'ouvrit à notre coque. Les hommes se tenaient au gaillard d'avant, les yeux fixés sur le gouffre hurlant d'une nuit d'hiver.
Idem, p. 48.
--> Aux Trois-Mailletz et Jean-Louis Brau:
Bigre que c'est loin, la Marche à l'Étoile Scellée, la Recherche des Mineures aux Trois-Mailletz, les Séances du Cabaret des Révoltés, la Marche au Quartier Chinois, l'Accès à Aubervilliers par le Port de la Villette, et d'autres, et d'autres.
Jean-Louis Brau, Le Singe appliqué, Grasset, 1972, p. 56.