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dimanche 2 novembre 2025

Gerardo Iglesias: «Estamos marchando a pasos agigantados a la frontera de lo que fue el franquismo» (2013)

Gerardo Iglesias para Jot Down 0

Aguantó los peores ataques de Santiago Carrillo y una fea campaña difamatoria de Felipe González y Alfonso Guerra. También los achaques del trabajo, cuando no le quedó más remedio que volver a la mina tras abandonar la política y sufrió un terrible accidente laboral. Tiene la salud muy delicada, pero Gerardo Iglesias (La Cerezal, 1945) aún conserva energías para investigar la represión franquista en su región y redactar sus memorias. También se ha sumado a la causa abierta en Argentina contra la represión de la dictadura aportando el caso de sus familiares. Mientras fue secretario general del PCE, sus ideas causaron el mismo rechazo de los poderes del mundo capitalista que de los Gobiernos de la URSS anteriores a Gorbachov. Esta forma de entender el mundo de su tiempo le llevó a formar Izquierda Unida, pero no pudo darle la continuidad que le hubiera gustado al espíritu original del proyecto. No quiere dar ya entrevistas, pero hace una excepción.

Es usted descendiente de una familia de comunistas.

Soy descendiente de una familia de personas; personas que en un momento dado pues, efectivamente, ingresaron en el Partido Comunista. Somos de un pequeño pueblecito, casi una aldea, que se llama La Cerezal y pertenece al Ayuntamiento de Mieres. Toda mi familia, sobre todo por parte materna, han sido militantes del partido. También mi padre. Y por ello han sufrido todos los embates de la represión franquista. Participaron en la guerra, mi padre estuvo en diversos frentes en Asturias. Y cuando acabó la guerra de trincheras, que aquí fue en el 37, fue hecho prisionero. Lo llevaron primero a un campo de trabajo en Teruel, luego estuvo en otros campos de concentración, en Guernica, también en la cárcel de Zaragoza. Toda una peripecia durante varios años. No tengo muchos recuerdos de cosas que me contara, salvo detalles del sufrimiento de los campos de concentración, de los batallones de trabajadores. Era horrible vivir bajo esas circunstancias cuando, además, la política del franquismo ya se sabe cuál era con los vencidos: el «exterminio por hambre o por fuego».

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jeudi 7 août 2025

Boris Taslitzky, la guerre d'Indochine et celles d'aujourd'hui

En 1946, la guerre en Indochine française éclate. Les artistes et les intellectuels, qui sortent à peine de la seconde guerre mondiale, s'insurgent.

Entre 1950 et 1956, ils produisent des oeuvres dénonçant la guerre et prônant la Paix et la défense de la dignité humaine.

Parmi la richesse des productions de l'époque:

Boris Vian écrira la chanson " le déserteur "

Paul Carpita tournera « Le rendez-vous des quais » à Marseille

et Boris Taslitzky peindra le tableau « Riposte » en 1951. Il expose cette année-là au Salon d'Automne sous le pseudonyme de Julien Sorel « Le Prisonnier » qui représente Henri Martin dans sa cellule et sous son nom « Riposte » qui représente la répression d'une manifestation de dockers à Port-de-Bouc. Ces dockers refusaient de charger des armes destinées à la guerre d'Indochine.

Ces tableaux sont décrochés du Salon sur ordre du préfet Baylot, car jugés « politiquement incorrects »

Dessinateur, peintre et ancien résistant communiste, ce " messager de la Paix " a cotoyé l'enfer concentrationnaire de Buchenwald.

Le peintre a voulu apporter un symbole à cette lutte en ajoutant une Marianne brandissant le drapeau républicain

Taslitzky s'est éteint à l'âge de 94 ans. Il était le dernier peintre à faire parti du courant artistique du réalisme socialiste de l'après guerre.

 Riposte (1951) de Boris Taslitzky (©Guy Boyer). 

Le tableau est exposé à la Tate Gallery de Londres. 

Pourquoi ce genre de tableau n'est pas exposé dans un grand musée français? 

Pourquoi les artistes français ne produisent plus ce genre d'oeuvres aujourd'hui (les raisons ne manquent pas)?

Pourquoi les ouvriers, les syndicats, ne réagissent plus de la sorte (les raisons ne manquent pas: ce sont les mêmes)? 

 

Le mieux, c'est d'y répondre par un exemple pris dans l'actualité espagnole: 

Donald Trump vient de déclarer : « Les dirigeants de l’OTAN font ce que je leur dis de faire. »

Inutile de le jurer. Au-delà du spectacle que Pedro Sánchez a monté au sommet de l'OTAN – pour finalement signer le même accord que tout le monde –, l'entreprise espagnole Indra (avec participation de l'État) va verser 13 millions d'euros à General Dynamics . Cet argent servira à « former » les ouvriers de « El Tallerón » de Gijón, en les « recyclant » dans la construction de véhicules blindés.

General Dynamics est le principal fournisseur de chars d'Israël et a été l'un des bailleurs de fonds de la campagne présidentielle de Donald Trump.


Au début du génocide à Gaza, des syndicats palestiniens ont lancé un appel pour le 1er mai, adressé à tous les syndicats de ce côté-ci du mur de l'OTAN et appelant à une solidarité de classe internationaliste. Parmi leurs revendications figurait une revendication cruciale : dénoncer les entreprises d'armement complices du génocide. Quels syndicats des Asturies ont obtempéré ? Aucun.

Indra va maintenant donner 13 millions à General Dynamics, qui possède une usine dans les Asturies depuis des années.

Non seulement l’engagement internationaliste envers le peuple palestinien a été rompu, mais plus encore : au lieu d’une usine d’armement, désormais il y en aura deux.

Et rien de ce qui est fabriqué dans les Asturies ne servira à défendre le peuple palestinien contre un génocide télévisé. L'Espagne est membre de l'OTAN, et les armes seront envoyées là où l'OTAN  leur ordonnera d'aller.

   

 Les syndicats européens sont couchés,  parce que payés par l'UE (l'OTAN civile) --> Les artistes? Eux aussi font la planche --> OCCIDENT TERMINAL --> RESTER DANS LE CAMP DU BIEN, CELUI DES HERBIVORES DU JARDIN FACE À LA JUNGLE DES BARBARES ---> NE SURTOUT PAS REMETTRE EN QUESTION L'IMPÉRIALISME.

Il faut lire et voir Taslitzky, cela remet les idées en place et on se redresse.