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mercredi 22 octobre 2025

Venezuela: Mercenario afirma que la CIA creó el Cártel de los Soles

 EL CARTEL ESTA EN EL NORTE, CARAJO!

El mercenario estadounidense Jordan Goudreau, líder de la fallida Operación Gedeón, afirmó que la CIA creó el denominado «Cártel de los Soles» en la década de 1990 para facilitar el narcotráfico.

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Jordan Goudreau, conocido por dirigir la incursión armada frustrada de 2020 contra el Gobierno venezolano, denominada «Operación Gedeón», aseguró que el llamado «Cártel de los Soles» fue una estructura creada por la Agencia Central de Inteligencia (CIA) mucho antes de la llegada del presidente Hugo Chávez Frías al poder. Foto: EFE

El mercenario estadounidense y exmiembro de las fuerzas especiales, Jordan Goudreau, ofreció una contundente revelación durante una entrevista con el periodista Max Blumenthal para el medio The Grayzone, en la que expuso los orígenes de la narrativa de guerra de la Administración Trump contra Venezuela, y los verdaderos creadores de la fábula del Cártel de los Soles, con la que pretenden promover invasiones en la región.

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Goudreau, conocido por dirigir la incursión armada frustrada de 2020 contra el Gobierno venezolano, denominada «Operación Gedeón», aseguró que el llamado «Cártel de los Soles» fue una estructura creada por la Agencia Central de Inteligencia (CIA) mucho antes de la llegada del presidente Hugo Chávez Frías al poder.

“Ya en los años 90, el cártel de los soles fue creado por la CIA. Esto no es ningún secreto, quiero decir, esta es la verdad”, declaró Goudreau. Asimismo, añadió que esta misma estructura es la que ahora se utiliza para acusar al presidente Nicolás Maduro, a pesar de que «puede que en realidad ya no exista».

Al ser consultado para confirmar si la CIA fue la creadora de dicha organización, el mercenario respondió enfáticamente: “Oh, absolutamente. Eso no es nuevo”.

Goudreau fundamentó su afirmación citando a una alta fuente de la inteligencia de su país. “Según lo que el exjefe de la Administración para el Control de Drogas (DEA) le dijo a Mike Wallace, este envío de drogas llegó aquí gracias a lo que él llamó tráfico de drogas por parte de la CIA en asociación con la Guardia Nacional de Venezuela”, detalló.

El ex boina verde también desmitificó el nombre de la supuesta organización, calificándolo como “casi una broma” entre los círculos de inteligencia. “Ellos no se pusieron ese nombre. Hay un parche en su uniforme con un sol y supongo que la DEA o quien fuera los llamó así por eso”, explicó.

No obstante, Goudreau insistió en el punto central de su revelación: “la facilitación del tráfico de drogas por parte de la CIA a través de este grupo está bien documentada”.

En su análisis, el mercenario sostuvo que el Gobierno de Estados Unidos, sin importar la administración, busca proteger los recursos que obtiene a través del narcotráfico. Argumentó que la presión actual sobre Venezuela se enmarca en una actualización de la Doctrina Monroe para impedir la influencia estratégica de Rusia o China en la región, una política que irónicamente denominó «la doctrina Maduro».

El de Goudreau no es cualquier testimonio en lo que a planes de la CIA y operaciones de invasión en los EE.UU. se refiere, pues se trata de uno de los mercenarios que lideró la intentona de golpe de Estado contra el Gobierno de Nicolás Maduro en 2020, y quien recientemente se ha dedicado a exponer vínculos de narcotráfico entre figuras como los ultraderechistas venezolanos Juan Guaidó y Leopoldo López con el Gobierno estadounidense, así como la participación del exmandatario colombiano Iván Duque y otras figuras públicas en la organización de la «Operación Gedeón».

Autor: teleSUR: drb - MMM

Fuente: The Grayzone

mercredi 15 octobre 2025

Yonquis, quinquis e hijos del caballo: las mejores películas y series sobre las víctimas de la droga

 

José Luis Manzano, en la película El pico, de Eloy de la Iglesia.
                    José Luis Manzano, en la película El pico, de Eloy de la Iglesia.

ARTICULO COMPLETO : https://www.publico.es/culturas/cine-tv/yonquis-quinquis-e-hijos-caballo-mejores-peliculas-series-sobre-victimas-droga.html?

 

dimanche 12 octobre 2025

Une autoroute de cocaïne vers l’Europe que Washington préfère ignorer

 SOURCE/https://blogs.mediapart.fr/hernando-calvo-ospina/blog/120925/une-autoroute-de-cocaine-vers-leurope-que-washington-prefere-ignorer

Bien qu'il existe des plaintes concrètes liant certaines entreprises bananières en Équateur au trafic de cocaïne, parmi lesquelles Noboa Trading, les enquêtes judiciaires n'ont pas avancé.

hernando calvo ospina (avatar)

hernando calvo ospina

Journaliste, écrivain et réalisateur

Il était président de la Colombie depuis à peine un mois quand Alvaro Uribe Vélez s'est rendu à Washington. Le mercredi 25 septembre 2002, il devait rencontrer son homologue George Bush fils. On raconte que, la veille, on l’avait conduit très discrètement au Département d’État et que, dans un salon à part, on lui montra plusieurs cartons contenant des rapports de renseignement et des mémorandums le liant aux narcotrafiquants du Cartel de Medellín, ainsi qu’aux structures paramilitaires. Lorsqu’Uribe Vélez fit comprendre qu’il avait saisi le message, on l’amena en un lieu où l’attendaient des membres de sa délégation qui furent frappés par sa pâleur. Le National Security Archive a rendu publics quelques-uns de ces documents en juillet 2004.

Si, avant ce jour-là en Colombie, les gringos exerçaient déjà un grand pouvoir, à partir de ce septembre le pays s’est retrouvé à genoux, à leur merci, parce qu'Uribe devait accepter tout ce que Washington lui demandait. Cependant que toute l’horrible criminalité d’Uribe était tolérée, et même encouragée par Washington. Il devint alors clair que le narcotrafic et sa cruauté n’étaient pas un problème pour les États-Unis, du moment qu’ils servaient leurs intérêts stratégiques.

Car Washington dispose d’une arme très puissante pour atteindre ses objectifs sans recourir directement aux armes : le chantage à l’information, presque toujours personnelle, intime, toujours destinée à être utilisée contre ses alliés ou ceux qui veulent cesser de l’être. Car contre ceux qu’il déclare ennemis ou peu fiables, il s’autorise à inventer des histoires, même sans preuves à présenter. Comme l’avait dit l’un des plus grands idéologues de ce régime, Henry Kissinger : « Être l’ennemi des États-Unis peut être dangereux, mais être leur ami est fatal. »

Bush fils, puis Obama, vantèrent les mérites d’Uribe pour sa « coopération » avec les États-Unis, tandis que la cocaïne entrait dans le pays comme par une canalisation, tout en se félicitant d’une prétendue « lutte conjointe contre le narcotrafic et le terrorisme ».

Sous le gouvernement du président Biden, les éloges furent adressés à Daniel Noboa, puis continués sous Trump. Noboa, président de l’Équateur depuis novembre 2023, est né à Miami et possède la double nationalité. Il a poursuivi des études supérieures aux États-Unis de 2008 à 2022, avant de revenir en Équateur pour se lancer en politique. Son père, Álvaro Noboa, est l’homme le plus riche d’Équateur et candidat présidentiel à cinq reprises. La fortune familiale provient principalement de la production et de l’exportation de bananes, via l’entreprise Noboa Trading.

En Équateur, grand producteur et exportateur mondial de bananes, la plupart des entreprises qui les produisent et/ou les exportent ont leur siège aux États-Unis. Certaines de ces multinationales opèrent par le biais de filiales : UBESA, filiale de Dole Food Company, principal exportateur ; Reybanpac, filiale de Holding Favorita Fruit Company Ltd. ; Del Monte Fresh ; et Chiquita Brands International.

Une autre grande entreprise est Noboa Trading, équatorienne, détentrice de la marque Bonita Banana. Ce groupe contrôle toute la chaîne : production, commercialisation, fabrication d’intrants (comme les cartons d’emballage et les engrais) jusqu’à l’exportation. Noboa Trading appartient majoritairement à Lanfranco Holding S.A., une société offshore basée au Panama. Selon les documents révélés par les « Pandora Papers », les véritables propriétaires et bénéficiaires de Lanfranco sont Daniel Noboa, président de l’Équateur, et son frère Juan (John) Noboa. Lanfranco Holding détient 51% des actions de Noboa Trading. L’autre actionnaire est Inmobiliaria Zeus S.A., liée à d’autres membres de la famille Noboa, dont le président lui-même.

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Des rapports journalistiques et des études, comme le rapport publié en 2025 par la Commission européenne, affirment que la plupart de la cocaïne saisie en Europe provenait de cargaisons de bananes équatoriennes. Selon la Commission, 57% des conteneurs quittant le port de Guayaquil, principal port équatorien, transportaient de la drogue parmi les fruits. Plus de la moitié de la cocaïne saisie en Équateur à destination de l’Europe et des États-Unis provenait également de ce port, dissimulée de cette manièr

Par exemple, la plus grande saisie de l’histoire de l’Espagne, le 14 octobre 2024, concernait 13 tonnes de cocaïne camouflée de cette manière, découvertes au port d’Algésiras. Le navire était parti de Guayaquil.

L’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) a rappelé, dans son Rapport mondial sur les drogues 2025, que la Colombie demeurait l’épicentre de la production de feuilles de coca et de cocaïne. Il précise que la majeure partie du trafic (87%) vers l’Amérique centrale, le Mexique, les États-Unis et l’Europe transite par le Pacifique. En partie par la Colombie, mais principalement depuis l’Équateur. Seuls 8% passeraient par la Caraïbe colombienne.

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Bien qu'il existe des plaintes concrètes liant certaines entreprises bananières en Équateur au trafic de cocaïne, parmi lesquelles Noboa Trading, les enquêtes judiciaires n'ont pas avancé, car les procureurs chargés de ces dossiers sont régulièrement démis de leurs fonctions. Le nouveau venu doit alors tout reprendre presque à zéro.

Malgré cela, et reprenant presque les éloges qui avaient été adressés en son temps à Álvaro Uribe, le célèbre narco-paramilitaire, le 5 septembre dernier, le secrétaire d’État Marco Rubio a affirmé depuis Quito que les États-Unis sont l’un des grands alliés de l’Équateur en matière de sécurité, de commerce et de coopération. La chancelière Gabriela Sommerfeld a clairement déclaré que l’Équateur était prêt à s’aligner sur les priorités de son principal partenaire : « Les objectifs que s’est fixés le président Daniel Noboa sont exactement ceux du président Trump. 

La chancelière s’est aussi félicitée des accords conclus à l’occasion de la visite du secrétaire d’État, qui prévoyaient 13,5 millions de dollars pour combattre les « menaces narcoterroristes », et 6 millions pour des drones destinés à renforcer la Marine. Déjà en juillet, les Forces armées équatoriennes avaient reçu des équipements technologiques d’une valeur de 8 millions de dollars pour le contrôle frontalier terrestre et maritime, livrés par les États-Unis, afin de « renforcer les capacités » militaires dans la lutte contre le narcotrafic, selon le ministre de la Défense Gian Carlo Loffredo.

En contrepartie de ces apports militaires, Sommerfeld a annoncé que l’Équateur avait accédé à une demande clé de Rubio : accueillir des migrants expulsés des États-Unis, en tant que « pays tiers sûr », comme « geste de gratitude » envers son partenaire : « L’Équateur va soutenir les États-Unis dans cette démarche, c’est un symbole, c’est important pour notre allié. »

Lors de la conférence de presse, un journaliste rappela à Rubio que le rapport de l’ONU sur les drogues avait été clair : près de 90% de la cocaïne sort par le Pacifique, principalement par le pays qu’il visitait, l’Équateur. Sans s’attarder, le journaliste lui demanda pourquoi un quasi-blocus naval frappait le Venezuela, alors que par ce pays ne transitait qu’à peine 5% de la cocaïne, elle-même en provenance de Colombie. Il n’a pas eu le temps de lui dire, et aucun autre journaliste n’a osé ajouter, que l’ONU soulignait que le Venezuela n’était pas un acteur majeur de la production ni du trafic de drogues dans la région, son territoire étant reconnu libre de cultures illicites.

Et dans sa réponse, Marco Rubio a laissé transparaître une certaine colère : « On dit que le Venezuela n’est pas impliqué dans le trafic de drogues parce que l’ONU l’affirme. Mais je me fiche de ce que dit l’ONU ! Parce que l’ONU ne sait pas de quoi elle parle ! Maduro est inculpé par un grand jury du district sud de New York. (…) Il n’y a aucun doute que Maduro est un narcotrafiquant. » Ainsi balaya-t-il les rapports internationaux sur le narcotrafic pour justifier des actions unilatérales, en l’occurrence militaires, de son gouvernement

La vérité est que, jusqu’à aujourd’hui, la justice américaine n’a présenté aucune preuve tangible contre le président Maduro ni contre aucun haut dirigeant de cette nation bolivarienne.

En 2025, le régime étasunien aurait fourni environ 25 millions de dollars au gouvernement Noboa pour lutter contre la principale route du trafic de cocaïne, que la BBC qualifiait déjà en 2021 « d’autoroute de cocaïne vers les États-Unis et l’Europe ».

Ces 25 millions devraient servir à combattre les mafias étrangères en Equateur — italiennes, albanaises, colombiennes et mexicaines — qui, chaque année, contrôlent davantage de territoire. Mais nul ne sait comment de tonnes de cocaïne se retrouvent dissimulées dans les bananes principalement, ainsi que dans des cargaisons de crevettes et d’autres produits d’exportation.

Sans doute trop modestes pour ce travail titanesque, ces 25 millions contrastent avec les dépenses colossales engagées pour maintenir le siège militaire contre le Venezuela, qui serait le grand centre du narcotrafic universel, selon Washington : 8 cuirassés, 2 400 missiles, près de 8 000 marines et même un sous-marin nucléaire, qui coûtent au contribuable étasunien entre 7 et 10 millions de dollars par jour. Ils sont stationnés depuis près d'un mois au large des côtes bolivariennes, où leur seule prouesse fut de couler une petite barque avec un missile. Faites le calcul.

En définitive, ces 25 millions de dollars, bien utilisés, seraient suffisants pour surveiller de près les exportateurs de bananes, à commencer par l’entreprise de ce grand « coopérateur », le président Noboa, ainsi salué par Marco Rubio entre embrassades.

Et entre deux étreintes, Washington tient Noboa bien en main. Comme Uribe jadis. Pauvre Équateur.

La exportación silenciosa de hachís marroquí y el riesgo de una Europa secuestrada

 FUENTE/ https://ecsaharaui.com/09/2025/como-marruecos-utiliza-el-narcotrafico-para-infiltrarse-en-la-politica-europea-y-corromper-sus-instituciones-2/#google_vignette

Por Ahmed Omar


La reciente incautación de tres toneladas de resina de cannabis en el puerto de Casablanca, destinadas a Bélgica a través de empresas pantalla como Unimer Group, revela una verdad incómoda: Marruecos el mayor productor de hachís del mundo, continúa siendo un actor clave en la exportación masiva de droga a Europa. Este no es un caso aislado; es la punta de un iceberg que ha infiltrado las instituciones políticas del continente y amenaza su independencia.

Marruecos y el narcotráfico: un problema sistémico

Según informes de la ONU, Marruecos produce cerca del 70% de la resina de cannabis mundial, con rutas de tráfico que atraviesan España y Bélgica como principales puertas de entrada al mercado europeo. El puerto de Amberes, en Bruselas, se ha convertido en un epicentro del contrabando, donde cada año toneladas de droga cruzan las fronteras ocultas en contenedores de supuestos productos legales, como conservas o harina de pescado.

La red marroquí no es solo una maquinaria delictiva; su objetivo es mucho más ambicioso. A través de los beneficios del narcotráfico, Marruecos ha construido un sistema paralelo que financia operaciones de presión diplomática, sobornos y chantajes a figuras políticas europeas.

Moroccogate: Europa comprada con dinero de droga

El escándalo ‘Moroccogate’, que sacudió al Parlamento Europeo, expuso las conexiones peligrosas entre el régimen marroquí y políticos europeos. Sobornos y maletas de dinero circulaban entre bastidores para ganar apoyos en cuestiones claves como la ocupación ilegal del Sáhara Occidental o los acuerdos comerciales. Marruecos no solo compra influencia; utiliza el dinero del narcotráfico para corromper y chantajear a políticos, debilitando así las decisiones soberanas de Europa.

El Parlamento Europeo, mientras declara luchar contra la corrupción, ha visto cómo sus cimientos tiemblan. Bélgica, que acoge las instituciones europeas, paradójicamente se ha convertido en una víctima y cómplice a la vez: víctima porque su puerto es una puerta de entrada, cómplice porque la corrupción sistémica facilita estas operaciones ilícitas.

Un silencio cómplice

¿Por qué Bruselas, epicentro de las decisiones europeas, permite que Marruecos exporte droga y corrupción con tanta impunidad? La respuesta es doble: miedo e intereses económicos. Los países europeos, dependientes de Marruecos en temas como migración o comercio, prefieren mirar hacia otro lado mientras toneladas de droga destruyen a generaciones enteras.

Mientras tanto, las empresas fachada, como las mencionadas en este último caso (Unimer Group), continúan operando con total normalidad, enmascarando cargamentos de hachís como harina de pescado o productos agroindustriales.

Europa: entre la seguridad y la decadencia

Europa enfrenta una disyuntiva crítica. Permitir que Marruecos continúe utilizando el narcotráfico para financiar su agenda política no solo destruye su credibilidad, sino que pone en peligro la seguridad de millones de ciudadanos europeos. Bruselas, el símbolo de la libertad y la democracia, está bajo asedio: asedio del narcotráfico, de la corrupción y de un régimen que usa la droga como moneda de presión diplomática.

El silencio cómplice de las instituciones europeas y la tolerancia hacia Marruecos son una traición a los principios de libertad e independencia política. Europa debe actuar con firmeza, revisar sus acuerdos con Marruecos, sancionar las empresas involucradas y exigir transparencia absoluta en el comercio.

No es solo una cuestión de drogas; es una cuestión de soberanía, dignidad y justicia. Si Europa no despierta, pronto el dinero del narcotráfico controlará más que sus puertos: controlará sus políticas, sus instituciones y, en última instancia, su futuro.

La impunidad de Marruecos no solo está manchada de droga, sino también de corrupción y chantaje. Europa debe decidir si enfrentará este problema con valentía o si seguirá siendo rehén de un narcoestado diplomático.

 

jeudi 24 avril 2025

Comment les États-Unis ont financé les crimes présumés de Duterte contre l’humanité

J. Renau



L’ancien président philippin attend d’être jugé pour sa guerre brutale contre la drogue. Il l’a menée avec le soutien du gouvernement américain.

Source : Responsible Statecraft, Gideon Pardo
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

L’ancien président des Philippines Rodrigo Duterte a été arrêté à Manille et emmené à La Haye, où il sera jugé pour crimes contre l’humanité par la Cour pénale internationale.

De 2016 à 2022, le gouvernement de Duterte a mené une campagne d’exécutions de masse de gens soupçonnés de consommer de la drogue. On estime que 27 000 personnes, pour la plupart pauvres et indigentes, ont à sa demande, été exécutées sans procès par des policiers et des milices. Les enfants ont également été régulièrement victimes des raids antidrogue de Duterte, que ce soit en tant que victimes collatérales ou en tant que cibles.

Pendant ce temps, les États-Unis fournissaient des dizaines de millions de dollars par an à l’armée et à la police nationale philippines. Les fonds se sont déversés pratiquement sans interruption, tandis que les groupes de défense des droits humains du monde entier criaient au scandale.

Dès le début, Duterte avait fait part de son intention de mener une répression brutale contre la drogue. Avant d’accéder à la présidence, il avait été maire de Davao, la troisième ville du pays. C’est là qu’il a présidé à l’exécution de 1 400 criminels présumés et enfants des rues par un groupe de voyous justiciers connu sous le nom d’« escadron de la mort de Davao ». Duterte a d’abord nié toute implication directe dans ces mises à mort, avant de laisser entendre qu’il les avait en fait soutenues, en déclarant : « Comment ai-je obtenu ce titre de ville la plus sûre du monde ? En les tuant tous. »

 ARTICLE INTÉGRAL

samedi 19 avril 2025

Crise des opiacés : le cabinet McKinsey va payer 650 millions de dollars pour éviter un procès pénal


https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/12/13/crise-des-opiaces-le-cabinet-mckinsey-va-payer-650-millions-de-dollars-pour-eviter-un-proces-penal_6447012_3234.html
Publié le 13 décembre 2024 

McKinsey est accusé notamment d’avoir aidé le laboratoire Purdue Pharma à doper les ventes de l’OxyContin, dont la surprescription est généralement considérée comme ayant déclenché une crise sanitaire meurtrière aux Etats-Unis. 

 


 

L'OTAN CULTURELLE C'EST AUSSI LA ZOMBIFICATION PHARMACEUTIQUE

 

Le document précise que McKinsey a déjà déboursé près d’un milliard de dollars dans le cadre de plusieurs accords conclus hors des tribunaux depuis 2019, dont plus de 640 millions dans des accords avec les cinquante Etats et plusieurs territoires américains, et plus de 345 millions au civil. Le groupe a également été mis à l’amende par le gendarme américain de la Bourse (la Securities Exchange Commission ou SEC), pour des contrôles internes déficients.

McKinsey a reconnu avoir, « en toute connaissance et de manière intentionnelle, conspiré avec Purdue Pharma et d’autres pour aider et encourager à fournir une mauvaise communication sur des médicaments prescrits sur ordonnance », stipule le texte. Et aussi d’avoir, « par les actions d’un haut responsable de McKinsey, détruit et caché en toute connaissance des archives et des documents » pour faire obstruction aux enquêtes. Le groupe a licencié, rapidement après le début du scandale, deux salariés pour destruction de documents.

Dosages élevés

« Nous sommes profondément désolés de nos services pour notre ancien client Purdue Pharma et des actes d’un ancien responsable qui a détruit des documents », a réagi McKinsey dans un communiqué. « Cette terrible crise de santé publique et notre travail passé pour des fabricants d’opiacés seront toujours sources de profonds regrets », a poursuivi le cabinet.

Lors d’une conférence de presse, le procureur général de Virginie Chris Kavanaugh a relevé que McKinsey était « le premier cabinet de conseil tenu pénalement responsable pour des conseils ayant entraîné la commission d’un crime par son client ».

D’après l’accord, McKinsey n’a pas bénéficié d’une bienveillance des autorités américaines car il n’a pas révélé lui-même, ni dans les temps, les faits reprochés. En revanche, sa coopération a posteriori et les mesures adoptées par la suite ont joué en sa faveur. Le cabinet s’est notamment engagé à ne plus conseiller d’entreprises concernant un opiacé ou tout autre narcotique.

En particulier, McKinsey avait conseillé Purdue Pharma pour l’aider à doper les ventes de l’OxyContin, affirmait l’Etat de New York dans une plainte. Le cabinet lui avait notamment recommandé de se concentrer sur les dosages élevés, considérés comme les plus lucratifs mais très addictifs. La surprescription de ce médicament est généralement considérée comme ayant déclenché la crise des opiacés aux Etats-Unis.

Visé par une avalanche de poursuites, le laboratoire Purdue Pharma s’est déclaré en faillite en 2019, mais il s’est heurté à plusieurs rejets de son plan par les tribunaux. La Cour suprême a annulé à la fin de juin la dernière mouture, qui prévoyait la création d’une nouvelle entité et le paiement d’au moins 5,5 milliards de dollars sur dix-huit ans.

Promotion musclée

La Cour a estimé que le plan exonérait la famille Sackler, propriétaire de Purdue Pharma, de toutes futures poursuites émanant de victimes. Les Sackler sont accusés d’avoir promu de façon musclée l’OxyContin tout en ayant connaissance de son caractère très addictif, ce qui leur a rapporté des dizaines de milliards de dollars.

Selon les données des centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC), plus de 700 000 personnes ont succombé entre 1999 et 2022 à une overdose liée à la prise d’opiacés, obtenus sur ordonnance ou de manière illégale. Pour la première fois depuis 2018, le nombre de morts liées aux opiacés (principalement le fentanyl) a diminué en 2023 (81 083 décès) par rapport à l’année précédente (84 181).

De grands distributeurs de médicaments, comme les chaînes CVS, Walgreens et Walmart, ou encore une filiale du géant français de la publicité Publicis ont également été poursuivis pour leur rôle dans cette crise.