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vendredi 6 juin 2025

La Face cachée de l'art américain (François Lévy-Kuentz, 2019)

 



La peinture de Pollock représente effectivement "le monde libre et démocratique à la hauteur de l'Amérique", c'est-à-dire qu'elle est impérialiste: je n'ai pas d'autres lectures possibles, c'est une peinture d'extorsion planétaire.

Contrairement à la conclusion du film, je ne crois pas que l'art américain subsiste à la décadence de l'Empire du Bien: l'un et l'autre sont aussi "inflatoires". 

L'auteur ne connaît rien au monde rouge, donc il véhicule tous les clichés sur son supposé "archaïsme" (vision de l'Occident sur l'Orient qui a tenu 500 ans, mais là c'est la quille). 

 Les frères Dulles, qu'il nomme, ont autant fait la promotion  de l'expressionnisme abstrait que celui des fascistes dans la guerre du Monde libre contre le communisme. 

Il a eu ce lien "improbable" sous la main dans son documentaire sur Yves Klein, artiste d'avant-garde et fasciste, notamment phalangiste. Mais il ne l'a pas vu comme si l'un ne pouvait aller avec l'autre: cécité qui est le reflet de sa classe croyant en savoir suffisamment sur l'axe du Mal et ne sachant pas grand chose, ou se l'occultant, sur le Monde libre.


 

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La Grande laisse (Marcos Carrasquer, 2018)

dimanche 1 juin 2025

Radiaciones. El arte europeo y sus debates durante la Guerra Fría, 1944-1955 (Museo Reina Sofía, 2015)

Contribución, dentro del marco oficialista-institucional, para desenmascarar la cultura pro-Otan

 

La palabra “radiaciones” anuncia, en tono cómplice, el interesante pero también en cierto modo peligroso tema que presenta este seminario: la reverberación de los discursos artísticos en toda Europa durante el período de división que fue la Guerra Fría. Después de una omisión prolongada en el tiempo, hoy finalmente, impulsado por el reciente interés por lo global, es posible volver a plantear la importancia del arte producido fuera de los principales núcleos de poder en esta época, por lo general ignorados por las instituciones más poderosas. Ahora podemos, y este es el objetivo de este programa, proponer una relectura (sin canonizar a los artistas olvidados) de un momento de la historia reciente que se ha estudiado con demasiada frecuencia desde un enfoque plano en blanco y negro, de algún modo siguiendo la estela de la división en dos bloques que rigió la Guerra Fría. Esta fractura, subyacente a la amenaza real de una aniquilación nuclear, motivó que los discursos culturales se convirtiesen en una de las formas privilegiadas de hacer la guerra: una guerra de imágenes y palabras. 

A seguir, artículo completo. Seminarios, conferencias y audios relacionados: https://www.museoreinasofia.es/actividades/radiaciones-idea-arte-europeo-guerra-fria-1944-1955

 

(No creo que ninguna obra de J. Renau estuviese en la expo, habría que verificar)