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samedi 26 avril 2025

De Kaatharsis (Rara Vez, 2012) a Geopolítica actual

 

Biografía de Kathaarsys

La historia de Kathaarsys puede rastrearse desde finales de los años 90, J.L Montáns comenzó por entonces a buscar músicos para formar una banda de rock/metal y la primera agrupación seria y con cierta trascendencia local será Elsenor que autoeditará una demo hoy imposible de conseguir. A partir del año 2000 JL Montáns se decidirá a emprender un proyecto más serio, con influencia ya del aspecto más progresivo y extremo del metal, para el que serán necesarios 4 años de trabajo hasta que a finales de 2004 se graba Portrait of Wind and Sorrow, la banda había permanecido en el más absoluto anonimato concediendo solo algunos conciertos locales muy puntuales en los que ya empieza a usarse el nombre actual de la banda.

Portrait of Wind and Sorrow será grabado, autoeditado y promocionado por JL Montáns (quien además grabará la mayor parte de guitarras, todas las voces y el bajo, además de ser el único compositor de música y letras) durante el año 2005, ante la falta de interés de los miembros iniciales del proyecto. En este momento ingresa en la banda M. Barcia como bajista y pocos meses después A. Hernandez comenzará a ensayar con Kathaarsys hasta su ingreso definitivo en la banda ya en el año 2006. La formación actual ya estaba consolidada y Kathaarsys entra en estudio a finales de 2006 para grabar el doble álbum Verses in Vain después de firmar contrato con el sello Silent Tree Productions. Verses in Vain marca un antes y un después en la historia del grupo puesto que la banda pasa de hacer conciertos a nivel local a girar por Europa en varias ocasiones presentando el nuevo álbum incluso en América. Entre 2006 y 2008 Kathaarsys realizará más de 150 conciertos y la popularidad de la banda empezará a crecer a nivel internacional.

La música de Kathaarsys en estos años es extraordinariamente compleja, temas muy largos, planteamientos conceptuales muy elaborados con una lírica orientada a temas existenciales e intimistas pero siempre con una relación de cierto tinte pagano o naturalista vinculada a su tierra natal, Galicia.

A finales de 2008 tras la finalización del primer tour mundial del grupo comienza la grabación de un nuevo álbum, “Anonymous Ballad”, un disco más maduro y personal con temas más directos pero igualmente complejos y una historia conceptual aun más elaborada que tendrá continuación en los próximos trabajos. Dicho álbum sale en 2009, concretamente en marzo, y es grabado en Argentina, en La Nave de Oseberg.

En 2009, después del éxito de “Anonymous Ballad”, el grupo vuelve a reunirse para componer nuevo material. Después de un tiempo no muy largo, sale a la luz "Intuition", un año y unos días después de su anterior disco.

Con "Intuition" el grupo se adentra en el mundo del jazz casi totalmente sin perder su estilo y originalidad. Una mezcla de rock progresivo, black metal y jazz al estilo de la vieja escuela hace de este disco una obra de arte del metal progresivo de los últimos años.

La gira "Intuition" les hace girar por toda Europa. Más de 100 conciertos por toda España, Bélgica, Romanía, Croacia, Francia, Portugal, Reino Unido, Finlandia, etc y una grabación de DVD en Santiago de Compostela (con lanzamiento previsto para 2011).

Tras "Intuition" empiezan a trabajar en su próximo disco "Rara Vez" que sale a la luz en 2012 y que supone un giro total en la música de la banda. Ya asentados como dúo (Marta y J.L.) crean un nuevo concepto y filosofía musical que se posiciona al margen de todo lo anterior creado por ellos. En "Rara Vez" nos encontramos a unos Kathaarsys predominantemente instrumentales (una única canción contiene letra) en los que estilos como la música clásica y el rock progresivo con gran influencia del flamenco de bandas como Triana toman el control sobre una base de piano muy marcada. Tras su experimentación en 2010 con el jazz fusion y el metal progresivo vuelven a innovar saliendo muy bien parados.


En diciembre 2014 con "Describing The Paradox Vol​.​ I" Marta y Jose vuelven a adentrarse una vez más en la experimentación, demostrando que son capaces de crear lo que quieran, cuando quieran y como quieran sin perder su creatividad. Alejados y a la vez cercanos a sus orígenes crean este álbum de cuatro cortes con aparentes expectativas de condensar todo lo que han sido y son en poco más de treinta minutos. Vuelven de nuevo a acercarse sigilosamente al metal extremo, pero esta vez incorporando matices de todo tipo e incluso partes acústicas. "Describing The Paradox Vol​.​ I" es un todo que completa parte del camino recorrido desde sus orígenes más remotos hasta la maduración musical de sus dos miembros.

https://kathaarsys.bandcamp.com/

 Fuente: https://www.last.fm/es/music/Kathaarsys/+wiki por jaimet0me el 20 diciembre 2014

 

 

        HOY EN DÍA, 

José y Marta animan Geopolítica actual

 

dimanche 15 décembre 2024

Nécrologie de Jacques Polieri (16 décembre 2012)


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Jacques Poliéri est décédé brusquement le 16 décembre dernier à l’âge de 83 ans, d’une rupture d’anévrisme. Venu de Toulouse à Paris en 1947, il a débuté au théâtre comme   comédien dans La Colline de vie, pièce de Max Zweig, dans des décors de  Walter Spitzer au Théâtre Edouard VII, puis il a beaucoup joué, notamment en 1950 dans Le Gardien du tombeau de Franz Kafka, mise en scène de Jean-Marie Serreau, au Poche Montparnasse ou dans La Grande et la Petite Manœuvre d'Arthur Adamov, mise en scène de Roger Blin au Théâtre des Noctambules, dans une scénographie de Jacques Noël. En 1949, il met en scène La Cantate pour trois voix de Paul Claudel au Centre culturel de Royaumont, puis en 1953, au Théâtre de la Huchette, sept petits sketches de Ionesco dans des décors de Georges Annenkov (1889-1974). Jean Tardieu sera son auteur de prédilection avec trois spectacles qui font découvrir cet auteur, Poliéri créant La sonate et les trois messieurs, La Politesse inutile, Qui est là ?, La Serrure, Le Guichet et la Société Apollon (1955), Une voix sans personne, pièce sans acteurs qui provoquera un scandale dans la presse, présentée avec Hiver ou Les temps du verbe (1956), L'ABC de notre vie, Rythme à trois temps et la reprise de La sonate et les trois messieurs (1959).

Cette volonté farouche de s’inscrire dans l’avant-garde l’amène à fonder en 1956 avec Le Corbusier le premier festival de l’avant-garde à la Cité radieuse de Marseille, dont la deuxième édition se tient l’année suivante à Rezé près de Nantes dans une autre Cité radieuse et la troisième édition se déroule à Paris en 1960. Adepte de la convergence des arts, il s’est depuis toujours intéressé à la peinture abstraite, et à l’abstraction en général. Il était proche de Jean-Michel Atlan (1913-1960) peintre de l’art informel, abstraction lyrique française, qui réalisa en 1959 trois séries de neuf pastels pour un texte de Poliéri, ensemble qui sera publié en 2008 aux Editions Hazan sous le titre Topologies, titre évocateur d’une des thématiques actives chez ces deux artistes autodidactes, épris de signes, d’espaces et de lieux, mais aussi de rites et de légendes. Poliéri publiera en 1996 avec Camille et Denise Atlan chez Gallimard le catalogue complet de l’œuvre d’Atlan.

Pour la réalisation en 1959 d’Un coup de dés jamais n'abolira le hasard poème polyphonique de Mallarmé, il dispose les acteurs et les éclairages sur la scène et dans la salle afin de traduire la mise en page et la typographie du poème, avec l’idée de créer une action stéréophonique et polyvisuelle. Les images projetées ou les films, les diffusions sonores reprennent en contrepoint certaines parties du texte, l'action occupant les points diagonaux du théâtre (salle et scène à la fois, reliées entre elles par des rapports imprévus et des interactions). Il monte Le Livre de Mallarmé en 1967. Il systématisera auparavant cette recherche dans Gamme de 7 en 1964 (création) et 1967 (reprise), expérimentant une scénographie et une sémiographie, élémentaire et complexe, conçues comme une « orchestration spatiale ». L'action se déroule simultanément sur plusieurs types de scènes : une scène frontale, une triple scène circulaire, plusieurs petites scènes secondaires et une scène occupant l'ensemble des trois dimensions de la salle, immergeant le spectateur dans la représentation. A ces huit scènes physiques s’adjoint une neuvième, virtuelle, qui est une image géante avec l’utilisation de caméras électroniques couleurs et, pour la projection, d’un eidophore, ancêtre du vidéoprojecteur. Il  entend décomposer et combiner à l’infini les modes d’expression humaine : voix parlée, voix chantée, geste dansé, geste mimé en associant acteur, chanteur, danseur, mime.

Parallèlement à cette activité artistique, il mène une recherche documentaire et théorique, qui le conduit à de nombreuses publications et participations à des colloques. Il entend incarner une « scénographie moderne », dans la filiation de l’avant-garde du début du siècle, une scénographie généralisée. A cet égard, la publication en novembre 1963 de Scénographie nouvelle, aux éditions Architecture d'aujourd'hui est une initiative qui fait date dans l’émergence de ce terme. Cet ouvrage sera  réédité en 1990 (éditions Jean Michel Place) sous le titre Scénographie : Théâtre Cinéma Télévision. La publication en 1971 de Sémiographie-scénographie cristallise sa trajectoire tant artistique que théorique depuis 1950 : la scénographie devient sa propre fin, contenu et contenant indissolublement liés.

Naturellement, ses conceptions l’ont amené à s’intéresser à l’architecture théâtrale et à la remise en question du lieu scénique, autour du concept de théâtre du mouvement total, plaçant les spectateurs au cœur de la sphère, dont les premières esquisses datent de 1957, formalisées avec l’architecte italien Enzo Venturelli en 1958 et avec les frères Vago en 1962, dont il proposera une version à Osaka en 1970 lors de l’Exposition universelle. Cette formalisation architecturale interagit avec ses mises en scène dans des dispositifs simultanéistes. Dans cette dynamique, il pourra avec André Wogenscky en 1968 construire un théâtre mobile à scène annulaire pour la Maison de la Culture de Grenoble, dont il avait proposé un prototype à la porte de Versailles pour le 3ème Festival de l’Avant-garde, mettant en scène dans cet espace Rythmes et Images du critique d’art Pierre Volboudt. Malheureusement cette salle a été détruite lors de la rénovation de la Maison de la Culture en  2004.

Son attrait pour les jeux de combinaison, son goût à la fois pour la règle et l’aléatoire, l’amènent à publier en 1981 Jeu(x) de communication aux éditions Denoël, à Paris, grammaire spatio-temporelle formelle qui reflète son évolution vers le monde de la communication, via la vidéotransmission. Le développement d’internet donnera un nouvel élan à la sphère imaginaire de Poliéri et à son idée d’une scénographie virtuelle électronique dont il a entrevu la possibilité dès l’apparition de la télévision : « Des actions se déroulant à de très grandes distances les unes des autres pourront également être envisagées grâce aux télé-techniques » (Scénographie de l'image électronique, 1963).

Michel Corvin lui a consacré un ouvrage complet en 1998,  Poliéri, une passion visionnaire. Une exposition en 2002, Polieri, Créateur d'une scénographie moderne, suivie d’un colloque (Autour de Jacques Polieri, Scénographie et technologie, Edition Bibliothèque Nationale de France, actes publiés en 2004) à la Bibliothèque nationale de France à qui il a fait don de ses oeuvres, a su donner à ce défricheur la place qui est la sienne. Venu du théâtre, il l’a quitté ; proche de peintres, il s’est identifié à leur quête vers l’abstraction ; avide de découvertes technologiques, il s’est épris de la liberté que semblait apporter le monde numérique, finissant sa vie à imaginer des jeux planétaires ; il a étendu le sens du mot scénographie en en faisant une écriture de l’espace dématérialisé et délocalisé, ouverte à une sémiographie universelle, dont il a cherché sans cesse la clé et le sens, fondant à travers sa figure enjouée et énigmatique sa propre légende.