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mardi 26 août 2025

Guy Debord: "Deux notes inédites sur l'architecture" (1959)

 SOURCE: Guy Debord, Œuvres, Quarto Gallimard, 2006, p. 497.

Réflexions sur l'architecture

Amsterdam 29 mai-2 juin 59 

1

Le problème de l'architecture n'est pas d'être vu du dehors, ni de vivre dedans. Il est dans le rapport dialectique intérieur-extérieur, à l'échelle de l'urbanisme (maison-rues) et à l'échelle de la maison (intérieur-extérieur).

2

Toutes les façades de la maison déterminent un "espace clair" dont la fonction est de jouer sur la contradiction ouverture-fermeture.

3

Construire toute une ville pour y faire l'amour à une seule fille, quelques jours.

4

La notion de "chambre de rue" (H.O.) renverse la fausse distinction des ambiances ouvertes et fermées. L'ambiance fermée elle-même s'ouvre sur l'ambiance ouverte (que des ambiances fermées délimitent).

Har Oudejans, un des deux architectes hollandais – l'autre étant Anton Alberts – qui avaient rejoint l'I.S. en mars 1959 (un an plus tard, ils furent exclus pour avoir accepté de construire une église à Volendam). 

 

Sur le complexe architectural

Cf. Ors. L'attitude baroque (= contradiction) par excellence c'est vouloir à la fois suivre la procession et la regarder passer (être dans la maison et la voir – depuis une maison annexe).

Eugeno d'Ors, Du Baroque. 

 

 

mardi 12 mars 2024

Trailer: Wheel of ashes ( Peter Emanuel Goldman, USA-France, 1970)


 À Saint-Germain-des-Prés, l'errance d'un homme tiraillé entre quête spirituelle et désir charnel. Traqué par la caméra, Pierre Clémenti, somnambule diaphane et magnétique, vit entièrement son personnage dans un tableau saisissant de Paris à la veille de Mai 68. D'une pureté lyrique, le film, en partie financé par Godard, est le chaînon manquant entre Nouvelle Vague et underground new-yorkais.

Mouais...ça a l'air suffisamment chiant pour se le tartiner en entier.

La Rue (Die Strasse, Karl GRUNE, Allemagne, 1923)


 La rue, comme lieu de tentation et de mauvaises rencontres. Un petit bourgeois à la vie monotone se fait aspirer par les trépidations noctambules de la grande ville. Ombrée de traits expressionnistes, l'œuvre de Grune tire sa modernité des superbes séquences avant-gardistes. Un modèle de Strassenfilm (film de rue), avant les fleurons du genre, La Rue sans joie (Pabst) et Asphalte (Joe May).