« Alors que jusqu'à présent tout truquage
de l'histoire, au cinéma, s'aligne plus ou moins sur le type de
bouffonnerie des reconstitutions de Guitry, on peut faire dire à
Robespierre, avant son exécution : "malgré tant d'épreuves,
mon expérience et la grandeur de ma tâche me font juger que
tout est bien". Si la tragédie grecque, opportunément rajeunie,
nous sert en cette occasion à exalter Robespierre, que l'on imagine
en retour une séquence du genre néo-réaliste, devant
le zinc, par exemple, d'un bar de routiers - un des camionneurs disant
sérieusement à un autre :
On voit ce que cette rencontre ajoute en rayonnement à la pensée
de Maximilien, à celle d'une dictature du prolétariat. »
* Extrait de "Mode d'emploi du détournement" de Guy Debord et Gil J Wolman, texte paru initialement dans Les Lèvres nues, nº 8, mai 1956.
* Jean Gabin dans La Belle équipe de Julien Duvivier, 1936.
Roger Leenhardt nait en 1903 à Montpellier1, dans une famille protestante, fils de Charles Leenhardt, enseignant à la faculté des sciences de Montpellier, et de son épouse, Suzanne Dautheville2. Après des études de lettres et de philosophie, en tant que critique de cinéma, Roger Leenhardt collabore avant la Seconde Guerre mondiale avec la revue Esprit (1934-1939)3.
Avec l’appui d’Emmanuel Mounier, il est recruté par Pierre Schaeffer au sein de Jeune France, mouvement créé sous l’égide du gouvernement de Vichy
mais bénéficiant grâce à ses statuts d’une certaine indépendance et
d’une orientation pluraliste : il y est qualifié par la police de Vichy
de « gaulliste notoire »4,5. L’association est finalement dissoute en 1942.
Après la Libération, il travaille avec Les Lettres françaises puis L'Écran français6 (1944-1948). Il participe à la fondation du ciné-club Objectif 49 que fréquentent notamment les futurs collaborateurs des Cahiers du cinéma. Producteur de courts-métrages, il réalise de nombreux documentaires à partir de 1934, mais surtout après la guerre.
Ce grand intellectuel du cinéma des années 1930 et 1940 est considéré comme un des pères spirituels de la Nouvelle Vague7.
El 12 de julio de 1957 se estrenaba en Leningrado el cuento "Старик Хоттабыч" (El viejo Jottabych), largometraje dirigido por Gennadi Kazanski para los estudios Lenfilm.
La película está protagonizada por Nikolai Volkov, como el genio Jottabych, y los niños Alyosha Litvinov y Gena Judyakov, en los papeles de Volka y su amigo Zhenya.
Basada en el cuento homónimo del escritor Lazar Lagin, la cinta narra cómo Volka, un pionero de 12 años, encuentra casualmente una jarra sellada mientras nada en el río Moscova. Al llegar a casa y abrir la vasija, libera a un genio que ha estado encerrado durante mil años. El poderoso mago, a quien el niño comenzó a llamar por su patronímico, Jottabych, ahora está en deuda con el pionero por su salvación y promete cumplir todas sus órdenes a partir de entonces.
La película se puede descargar en el siguiente enlace:
Jottabych también fue
un programa infantil en Cuba, una serie de marionetas cuando todo era dentro de los estudios,
no había computadoras y solo primaba la genialidad, la imaginación y la
profesionalidad. Los de la generación de los 80 conocen todos la frase: "Me arranco un pelo de barba y ..."