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lundi 21 juillet 2025

Le zombisionisme, stade ultime de l'impérialisme?

SOURCE: https://www.librairie-tropiques.fr/2025/07/bienveillance-occidentale-le-zombisionisme


La forme zombie du sionisme
augure-t-elle de celle que va prendre le libéralisme capitaliste
au sein de l'occident collectif ?

C'est en tout cas la leçon que tire Shir Ever, activiste de BDS, des récents évènements auxquels il a assisté en Palestine et qu'il a analysé et commenté avec beaucoup de perspicacité pour l'Intifada numérique :


 

et pour contextualiser tout ça :

L'enfer humanitaire 
l'extermination des Palestiniens se fait passer pour de l'aide

Israël et l'Amérique veulent placer « par bienveillance » la population de Gaza dans ce qui équivaut à un camp de concentration.
Aide humanitaire de l'enfer : l'extermination des Palestiniens se fait passer pour de l'aide

Pour consulter :

Le rapport de Francesca Albanese   

   

Le génocide en cours à Gaza et en Palestine est particulier, non pas à un, mais à deux égards. Comme on l'a souvent observé, il s'agit du premier génocide de l'histoire retransmis en direct. Aucun génocide n'avait jamais été commis sous les yeux du monde comme celui-ci. Deuxièmement, le génocide de Gaza sape et, de fait, dévaste des ordres moraux et juridiques entiers – ou du moins des revendications de longue date sur ceux-ci – d'une manière tout aussi inédite.

Ces deux particularités sont liées : la seule façon pour le monde entier de tolérer le génocide à Gaza, compulsif depuis 8 décennies et explicite depuis près de trois ans, est de faire fi obstinément des normes fondamentales, écrites et tacites. Par exemple, presque aucun État – à l’exception du Yémen (sous le contrôle de facto du mouvement Ansar Allah ou des Houthis) – n’a même tenté de se conformer à ses obligations contraignantes et claires au titre de la Convention des Nations Unies sur le génocide de 1948, à savoir « prévenir et punir » le crime de génocide. Personne parmi celles et ceux qui ont le pouvoir – seul ou avec d’autres – de le faire, ni au Moyen-Orient, ni au-delà, n’est venu sauver les victimes palestiniennes du génocide de Gaza de la seule manière efficace : en arrêtant leurs meurtriers israéliens par la force massive.

Pourtant, la petite partie du monde, pourtant disproportionnellement influente, qui se définit comme l'Occident, est allée au-delà de la simple inaction. Car, que l'Occident soit une civilisation autrefois façonnée par le christianisme ou non, son véritable fondement est depuis longtemps l'hypocrisie. Et pendant le génocide de Gaza, le besoin compulsif de l'Occident de rationaliser même ses actes les plus vicieux en actes de vertu propagateurs de « valeurs » prétendument civilisationnelles, a conduit à un nouveau sommet de perversion morale et intellectuelle : précisément parce que l'Occident a non seulement abandonné les victimes palestiniennes, mais qu'il co-perpétue activement ce génocide avec Israël, ses élites – politiques, culturelles, médiatiques, policières et judiciaires – ont déployé un effort soutenu et obstiné pour modifier radicalement notre conception du bien et du mal, des normes juridiques spécifiques à notre compréhension intuitive et largement partagée des limites à ne jamais franchir.

Mener, par exemple, une prétendue « guerre » en tuant ou en blessant –  souvent en les mutilant à vie  –  plus de 50 000 enfants  (en mai 2025). Une « guerre » dont nous recevons des témoignages fiables multiples et répétés les uns après les autres  selon lesquels nombre de ces enfants sont délibérément ciblés, notamment par des opérateurs de drones et des tireurs d'élite. Une « guerre » où la famine, la privation médicale et la propagation d'épidémies ont toutes été déployées de manière tout aussi délibérée.

En effet, on nous demande – avec une grande insistance, c’est le moins qu’on puisse dire – de croire que cette forme d’« autodéfense » meurtrière et infanticide de masse est quelque chose dont on peut être fier, même par procuration : le maire de Berlin, Kai Wegner, par exemple – connu pour sa répression de tout signe de résistance au génocide israélien – vient de déclarer que la mairie continuerait à arborer le drapeau israélien .

Dans le même esprit dépravé, les institutions occidentales infligent des châtiments – des brutalités policières aux guerres juridiques paralysantes , en passant par les sanctions internationales – non pas aux auteurs et complices du génocide de Gaza, en Israël et ailleurs, mais à ceux qui y résistent en solidarité avec ses victimes palestiniennes. Des manifestants , des journalistes de valeur et même un rapporteur spécial de l'ONU sont traités comme des criminels, voire des terroristes, pour avoir dénoncé le crime de génocide, comme – hier encore, semble-t-il – nous étions tous officiellement censés le faire. Mais le « plus jamais ça » s'est transformé en « définitivement, et aussi longtemps que les meurtriers le voudront, puisqu'ils sont Israéliens et nos amis ».

C'est dans ce contexte de renversement de la morale, du droit et du sens, si complet que le terme galvaudé « orwellien » s'applique pour une fois réellement, que nous pouvons comprendre ce qui arrive aujourd'hui au concept d'action « humanitaire ».

Selon la définition fondamentale de l'Encyclopédie Britannica, un humanitaire est une « personne qui œuvre pour améliorer la vie d'autrui », par exemple en s'efforçant de mettre fin à la faim dans le monde. L'humanitarisme moderne ayant déjà deux siècles d'histoire, des historiens, comme Michael Barnett dans son « Empire de l'humanité », ont livré des récits plus complexes. Les critiques dénoncent depuis longtemps les limites, voire les failles, de l'humanitarisme. Pour le sociologue français Jean Baudrillard, c'est ce qui reste lorsqu'un humanisme plus optimiste s'effondre : une sorte de réponse d'urgence morose, signe que la situation mondiale a encore empiré.

En particulier, durant les décennies d'orgueil américain de l'après-Guerre froide – appelées à tort « moment unipolaire » –, l'humanitarisme s'est souvent allié à l'impérialisme occidental. Lors de la guerre d'agression contre l'Irak qui a débuté en 2003, par exemple, les organisations humanitaires sont devenues les serviteurs des agresseurs, des envahisseurs et des occupants.

Pourtant, quelle que soit votre vision de l'humanitarisme, il y a des choses que ce concept ne peut accepter que pour des actes complètement dérangés et infiniment pervers, comme le massacre de civils affamés et les camps de concentration. Et pourtant, à Gaza, ces deux pratiques ont été qualifiées d'humanitaires. La prétendue Fondation humanitaire pour Gaza, une organisation américano-israélienne douteuse, a promu un système où des miettes de nourriture servent d'appât pour des pièges mortels : des Palestiniens délibérément bloqués par Israël ont été attirés vers quatre zones de mort, déguisées en points de distribution d'aide.

En savoir plus   Un État palestinien totalement indépendant constituerait une menace pour Israël, selon Netanyahu

Au cours du dernier mois et demi, les forces israéliennes et les mercenaires occidentaux ont tué au moins 789 victimes et en ont blessé des milliers – dans ou à proximité de ces pièges sataniques. De toute évidence, tuer des personnes non armées à une telle échelle n'est pas un dommage collatéral, mais un acte délibéré. L'intention meurtrière derrière ce projet a désormais été confirmée par diverses sources , y compris israéliennes . Il n'est donc pas étonnant que 170 véritables organisations humanitaires et de défense des droits humains aient signé une protestation contre cette fausse aide et ce véritable projet de massacre.

Et puis il y a le plan du camp de concentration : les dirigeants israéliens ont déjà chassé les habitants survivants de Gaza – l’un des endroits les plus densément peuplés de la planète avant même le génocide – dans une zone ne représentant que 20 % de la surface dévastée de Gaza.

Mais cela ne leur suffit pas : en route vers ce qui semble être leur idée d’une solution finale à la question de Gaza, ils ont maintenant présenté un nouveau plan à leurs alliés américains, à savoir regrouper les survivants dans une zone encore plus restreinte. Ce camp de concentration de facto, ils le présentent comme une « ville humanitaire ». De là, les Palestiniens n’auraient que deux issues : la mort ou le départ de Gaza. Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, veut nous vendre cela comme un « volontariat ». Ironie de l’histoire, les génocidaires israéliens rivalisent désormais non seulement avec les crimes des nazis, mais aussi avec les horribles abus de langage des Allemands.

Où se trouve cette station de transit meurtrière, témoin d'un nettoyage ethnique ? Les ruines de Rafah. Vous vous souvenez peut-être de Rafah, autrefois une ville animée du sud de Gaza, comme du lieu que les alliés occidentaux d'Israël ont prétendu protéger , en quelque sorte, pendant un temps. Ces avertissements n'ont servi à rien, bien sûr. Rafah a été rasée, et la zone est désormais vouée à accueillir le camp de concentration qui mettra fin à tout cela.

Ce projet est tellement scandaleux – mais c'est le mode opératoire habituel d'Israël – que même ses détracteurs peinent à en mesurer la perversité. Philippe Lazzarini, directeur de l'UNRWA – l'organisation de distribution d'aide humanitaire efficace qu'Israël a fermée pour poursuivre sa stratégie de famine, tuant près de 400 de ses employés locaux – a déclaré sur X que la « ville humanitaire » équivaudrait à une seconde Nakba et « créerait d'immenses camps de concentration pour les Palestiniens à la frontière avec l'Égypte ».

En savoir plus    Le Hamas se dit prêt à « mettre fin complètement à la guerre » – AP

La Nakba fut le nettoyage ethnique sioniste, entrecoupé de massacres, d'environ 750 000 Palestiniens en 1948. Mais Lazzarini se trompe s'il croit que la première Nakba a pris fin : pour les victimes palestiniennes de la violence israélienne, elle n'a fait qu'amorcer un processus continu de vol, d'apartheid et, souvent, de meurtres. Un processus qui a aujourd'hui abouti à un génocide, comme le reconnaissent de nombreux experts internationaux, dont l'éminent historien d'Oxford Avi Shlaim . Il ne s'agit pas d'une seconde Nakba, mais de la tentative israélienne d'achever la première.

L'observation de Lazzarini selon laquelle le projet de ville humanitaire créerait des camps de concentration à la frontière avec l'Égypte est, bien sûr, tout aussi vraie dans une certaine mesure. Pourtant, Gaza tout entière est depuis longtemps ce que le sociologue israélien Baruch Kimmerling appelait (dès 2003) « le plus grand camp de concentration du monde ». Il ne s'agit pas d'être pédant. Ce que la protestation de Lazzarini – aussi bienvenue soit-elle – oublie, c'est que ce qu'Israël inflige actuellement aux Palestiniens crée un nouvel enfer au sein d'un enfer bien plus ancien.

Mais Israël n'est pas le seul. L'Occident est, comme toujours, profondément impliqué. Laissons de côté le fait que les sionistes de l'entre-deux-guerres ont appris auprès des autorités du mandat britannique comment utiliser les camps de concentration contre les Palestiniens , ainsi que d'autres méthodes de répression brutale. Aujourd'hui aussi, diverses personnalités et agences occidentales se sont impliquées dans les projets israéliens de réinstallation qui sous-tendent le plan de ville humanitaire. La fondation de Tony Blair – en réalité une société de conseil et de trafic d'influence travaillant systématiquement pour le côté obscur partout où cela rapporte – et le prestigieux et puissant Boston Consulting Group ont tous deux été surpris en train de contribuer à la planification du nettoyage ethnique israélien. Et derrière cela se cache la volonté déclarée de nul autre que Donald Trump, le président des États-Unis , qui a depuis longtemps exprimé explicitement son souhait de voir Gaza reconstruite comme un vaste Trumpistan fastueux, sans Palestiniens.

Depuis le début du génocide de Gaza, celui-ci a été à la fois un crime brutal et une tentative constante de redéfinir le bien et le mal, afin de le rendre nécessaire, justifiable, voire même une occasion légitime de tirer profit. Et les élites occidentales – à de trop rares exceptions près – ont rejoint Israël dans cette perversion absolue de l'éthique et de la raison fondamentales, tout comme dans les massacres. Si Israël et l'Occident ne sont pas enfin arrêtés, ils utiliseront le génocide de Gaza pour transformer une grande partie du monde en un enfer où tout ce que nous avons appris à mépriser chez les nazis deviendra la nouvelle norme.

En savoir plus   L'aide humanitaire comme embuscade : le nouveau visage terrifiant de la guerre israélienne à Gaza


samedi 21 juin 2025

Complete Chaos! (Tropiques)

 SOURCE: https://www.librairie-tropiques.fr/2025/06/complete-chaos.html

 

Les chefs du Pentagone et du renseignement américain
écartés des discussions Iran-Israël 

Les chefs du Pentagone et du renseignement américain écartés des discussions Iran-Israël – médias
Tulsi Gabbard, directrice du renseignement national américain. 

      Le président américain Donald Trump a exclu le secrétaire à la Défense Pete Hegseth et la directrice du renseignement national Tulsi Gabbard des discussions de haut niveau sur le conflit en cours entre l'Iran et Israël, ont rapporté NBC News et le Washington Post, citant de hauts responsables de l'administration. Selon NBC , la mise à l'écart de Gabbard découlerait de sa résistance publique et interne au discours officiel américain et israélien selon lequel Téhéran est sur le point d'acquérir des armes nucléaires. Hegseth a également été écarté des discussions opérationnelles, le Washington Post rapportant que deux généraux quatre étoiles supervisant le déploiement de moyens militaires américains supplémentaires au Moyen-Orient ont pris la tête des discussions. Ancienne députée démocrate et vétéran de la guerre en Irak, Gabbard critique depuis longtemps les services de renseignement américains, qu'elle supervise désormais, et était connue pour son soutien au lanceur d'alerte de la NSA, Edward Snowden. La diffusion d'une vidéo mettant en garde contre les horreurs d'une guerre nucléaire après une visite à Hiroshima aurait irrité les conseillers de Trump. Son absence à une réunion clé du 8 juin à Camp David sur la politique iranienne a alimenté les spéculations sur son influence réduite, plusieurs sources ayant déclaré à NBC qu'elle n'avait pas participé aux récentes discussions stratégiques.

      Trump s'appuierait désormais sur un groupe consultatif plus restreint et plus "expérimenté" - composé du vice-président JD Vance, du secrétaire d'État Marco Rubio, du directeur de la CIA John Ratcliffe et du vice-président des chefs d'état-major interarmées, le général Dan Caine - qui façonnerait désormais la politique américaine sur l'Iran, plutôt que sur les dirigeants traditionnels de la défense civile et du renseignement. Le porte-parole du Pentagone, Sean Parnell, a démenti ces informations, affirmant que Hegseth « s'entretient avec le président plusieurs fois par jour et qu'il était avec lui dans la salle de crise cette semaine ». Gabbard a également déclaré aux journalistes qu'elle et le président étaient « sur la même longueur d'onde ».

En savoir PLUS : « Je me fiche de ce qu'elle a dit » – Trump rejette les accusations de Tulsi Gabbard concernant l'Iran

      Tandis qu'Israël lançait la semaine dernière une vaste campagne de bombardements contre l'Iran, affirmant que Téhéran était sur le point de produire l'arme nucléaire, Trump à déclaré qu'il déciderait s'il rejoindrait ou non la campagne israélienne « dans les deux prochaines semaines ».Cependant, les services de renseignement américains estiment toujours que l'Iran, bien qu'il ait stocké de l'uranium enrichi, n'a pas pris de mesures concrètes pour développer des armes nucléaires, selon le sénateur Mark Warner, principal démocrate de la commission sénatoriale du renseignement. Ce point de vue est inchangé depuis mars, lorsque Gabbard a déclaré au Congrès que les services de renseignement américains « ne croient pas que l'Iran fabrique une arme nucléaire ». Les services de renseignements américains n'ont aucune preuve que l'Iran fabrique une arme nucléaire, selon un haut responsable démocrate.

En savoir PLUS : Trump qualifie Tucker Carlson de « fou » à propos de la position israélo-iranienne

      Trump a contredit cette évaluation mardi, affirmant que l'Iran était « à quelques semaines » d'obtenir des armes nucléaires et rejetant les remarques de Gabbard en disant : « Je me fiche de ce qu'elle a dit. ». Il a précisé qu'il faisait plutôt confiance à ce que lui racontait son ami Bibi Netanyahou ( depuis des années ) ...

Meanwhile, back at the ranch ...
"la Chine sort de l'ombre"

Résumé des opérations en cours :


Et, finalement ...
Ce qu'on peut raisonnablement penser de tout ça :


mardi 11 mars 2025

Al Nosra fait du bon boulot

 La chef de l'égoût européen, Von der Leyen a invité le leader de HTS, Al Julani, a Bruxelles le lundi 17 mars. Et elle l'a fait pendant que les hordes de Al Julani massacraient des familles entières d'alaouites et de chrétiens en Syrie. 

Le gars est invité un jour avant l'anniversaire de la date anniversaire du 11 mars 2004 en Espagne, quand à la gare d'Atocha  200 travailleurs et étudiants espagnols furent assassinés par Al-Qaeda. Or, le président jihadiste syrien y avait déjà les responsabilités les plus hautes.

Aujourd'hui et hier, les égorgeurs inclusifs ont jetté les corps des massacrés du haut des falaises. De ce "7 octobre syrien" on ne connaitra même pas le nombre des tués.

SOURCE: https://www.librairie-tropiques.fr/2025/03/al-nosra-fait-un-bon-boulot.html?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail

LE CHAOS EST DE RETOUR

Des familles syriennes trouvent refuge dans une base russe

Plus de 1 300 civils auraient été tués suite à la résurgence des massacres
dans ce pays déchiré par la guerre.

Des centaines de civils ont trouvé refuge sur la base aérienne russe de Khmeimim, dans l'ouest de la Syrie, cherchant à se mettre à l'abri des violents affrontements qui ont éclaté la semaine dernière, comme le montrent plusieurs vidéos obtenues par RT. Selon les images, des centaines de personnes déplacées, dont des femmes et des enfants, se sont réfugiées dans des bâtiments et dans des espaces ouverts.

Plus de 1.300 personnes ont été tuées en Syrie en trois jours jusqu'à dimanche, dont au moins 973 civils, selon des informations de presse. La région côtière du pays, où vit une majorité de membres de la communauté alaouite, est en proie à des violences depuis mercredi, après le déclenchement d'une rébellion armée, au cours de laquelle des groupes décrits par les médias occidentaux comme "fidèles à l'ancien président Bachar al-Assad" se sont affrontés à des milices de mercenaires jihadistes alliés au nouveau gouvernement "provisoire" syrien.


Plus tôt lundi, le ministère de la Défense du pays a annoncé l'achèvement d'une « opération militaire », a écrit le journal Asharq Al-Awsat, citant le porte-parole du ministère de la Défense, Hassan Abdul Ghany (alias le terroriste d'Al Qaïda : Al Jolani).

Alors que les combats s'intensifiaient, les civils ont été autorisés par les russes à pénétrer dans la base de Khmeimim. Selon des sources de RT, l'armée russe a installé des tentes, une cuisine de campagne et un centre médical.

Le nouveau dirigeant syrien, Ahmed al-Sharaa aka Abou Mohammed al-Jolani, a accusé les factions pro-Assad soutenues par des "alliés étrangers" d'avoir "incité à la violence".

S'exprimant sur les relations avec la Russie lors de la même interview accordée à Reuters lundi, al-Sharaa a déclaré que les nouvelles autorités « ne veulent pas de rupture avec la Russie », mais qu'elles ne veulent pas non plus que « sa présence en Syrie constitue une menace pour un quelconque pays ».

DIMANCHE 16 MARS 16 H

RENCONTRE SPÉCIALE
STRATÉGIE DU CHAOS

LE RETOUR DU CHAOS EN SYRIE
Sur la situation des minorités et des populations de Syrie
après la chute d'Assad.

 

samedi 1 mars 2025

Aux origines de la grande névrose dépressive de la classe moyenne occidentale (HyperNormalisation, Adam Curtis, 2016)

 Aux origines de la grande névrose dépressive de la classe moyenne occidentale, et comment et pourquoi la déferlante d' "intelligence" artificielle en est le symptôme paradoxal. HyperNormalisation est un film documentaire britannique réalisé par Adam Curtis, sorti en 2016. Dans le film, Curtis avance que depuis les années 1970, les gouvernements, la finance et les utopistes technologiques ont abandonné la complexité du « monde réel » et ont construit un simple « monde factice » qui est géré par les entreprises et maintenu stable par les politiciens.



mardi 15 octobre 2024

Du Trop De Réalité et Ce Qui N'a Pas De Prix : Annie Le Brun à Tropiques

 

C’est la guerre, une guerre qui se déroule sur tous les fronts et qui s’intensifie depuis qu’elle est désormais menée contre tout ce dont il paraissait impossible d’extraire de la valeur. S’ensuit un nouvel enlaidissement du monde. Car, avant même le rêve ou la passion, le premier ennemi aura été la beauté vive, celle dont chacun a connu les pouvoirs d’éblouissement et qui, pas plus que l’éclair, ne se laisse assujettir.

Y aura considérablement aidé la collusion de la finance et d’un certain art contemporain, à l’origine d’une entreprise de neutralisation visant à installer une domination sans réplique. Et comme, dans le même temps, la marchandisation de tout recours à une esthétisation généralisée pour camoufler le fonctionnement catastrophique d’un monde allant à sa perte, il est évident que beauté et laideur constituent un enjeu politique.

Jusqu’à quand consentirons-nous à ne pas voir combien la violence de l’argent travaille à liquider notre nuit sensible, pour nous faire oublier l’essentiel, la quête éperdue de ce qui n’a pas de prix ?


samedi 24 août 2024

La vérité sur nos valeurs

 
Pour celles et ceux qui aimeraient avoir quelques éclaircissements sur ce que sont nos fameuses « valeurs » et la conception de la démocratie qui en découle...

      Ces valeurs ( de démocratie libérale et civilisée ) dont nous allons généreusement instruire (à leurs frais) les masses arriérées d’Orient, d’Afrique et d’ailleurs, en accompagnant nos leçons de morale de sanctions économiques calamiteuses et d’autres arguments encore plus frappants, non moins dommageables pour les populations visées, et d’autant moins qu’elles manifestent quelques réticences sur notre nouvel ordre mondial et civilisé selon les valeurs de l’oncle Sam et de sa « Nation d’exception » …

     Alors pour celles et ceux-là, ils savent que pour ce genre d’éclaircissement, il ne faut pas compter sur notre classe dirigeante, ni sur notre appareil d’idéologique d’exception culturelle française.

     Mais, Heureusement, au pays de l’Oncle Sam précisément, il y en a encore que ça préoccupe .

     Par exemple nos amis de « The GRAYZONE »

 
 

 

lundi 5 août 2024

La vérité sur le Venezuela

SOURCE:
 
 

Si vous voulez avoir une idée à peu près sérieuse de ce qui se passe dans le monde, ne comptez pas vos complotistes francophones habituels, du Monde à Libération en passant par BFMTV, France Radiovision, Mediatarte, Radio Courtoisie, le Figaro, TF1, Blast, Le Media et compagnie … Pour vous en convaincre nous avons traduit cet excellent résumé de BreakThrough News, bien informé et résolument réfractaire à l'idéologie dominante.

      Pour ceux qui veulent approfondir : les réseaux en anglais et singulièrement aux USA ne manquent pas d'excellentes analyses, très pédagogiques, qui à l'inverse de nos médias "et de gauche et de droite" ne se contentent pas de jouer les perroquets de la Voix de son Maître. Comme par exemple, pour ceux qui peuvent se contenter du sous-titrage et traduction automatique youtube, cette très instructive video de Saby Sabs :


 On notera au passage que comme nombre de perspicaces observateurs politiques aux USA et ailleurs, elle y souligne les contradictions au sein des "progressistes" libéraux occidentaux, notamment ceux qui reprennent le discours libéral-belliqueux russophobe et impérialiste des USA tout en condamnant le génocide des palestiniens ... et réciproquement ceux qui légitiment ce génocide tout en condamnant les "agressions" russes visant à débarrasser les ukrainiens de leurs néo-nazis ( porteurs de "nos valeurs libérales et démocratiques" ).

     Noter également au passage que ce dont nos "référents révérends" accusent Maduro relève exactement du type de "complotisme" qu'ils attribuent ...  à Trump - quand ce dernier accuse le "deep state" de fraude électorale - et pour ce qui concerne nos "médias libres", avec des arguments et des "preuves" encore plus grossièrement foireux que ceux de Trump !

   Et si vous avez encore des doutes ( sur l'extravagante mauvaise foi et cuistrerie mensongère de nos médias "de révérence"), encore une couche (toujours en anglais, pas eu le temps de refaire les sous-titres ) :


 


 

samedi 27 juillet 2024

L'ovation de Netanyahou

 
GAZA EST LE GÉNOCIDE LE PLUS DOCUMENTÉ (NOTAMMENT PAR LES ISRAÉLIENS), EN DIRECT,ET POURTANT...
 
"LE VRAI EST UN MOMENT DU FAUX" (GUY DEBORD), PLUS QUE JAMAIS

Il nous  a semblé utile et opportun de traduire et diffuser cet extrait de la très récente et très instructive interview que John Mearsheimer vient de donner à propos de l'étonnant spectacle donné à Washington par le Congrès US . Mearsheimer y donne avec sa perspicacité et sa compétence coutumière, un éclairage assez cru sur les circonstances "paradoxales" qui ont suscité l'ovation "debout" par 58 congressmen enthousiastes, gratifiant un bref mais hallucinant discours de leur invité d'honneur, le premier ministre israélien. 


 

Le même Netanyahou étant conspué par les manifestants aux portes du Capitole, dans un contexte politicien local qui n'est pas sans rappeler celui de l'ovation reçue par survivant criminel de guerre nazi lors de la prestation de Zelensky devant les députés canadiens  :

TOUT DOIT DISPARAÎTRE: pendant les festivités olympiques, le génocide continue ...

Source secondaire: https://www.librairie-tropiques.fr/2024/07/pendant-les-festivites-la-vente-du-genocide-continue.html?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail

Source primaire: Eva Bartlett @ evakbartlett
publié initialement par RT international

Les attaques israéliennes ont probablement fait bien plus que les 40 000 victimes déjà recensées, et plus encore risquent de périr.

 
Les innombrables victimes de Gaza : pourquoi on laisse des centaines de milliers de personnes mourir

 

Plus tôt ce mois-ci, le Lancet a publié un article estimant que le nombre total de morts civiles palestiniennes causées directement et indirectement par les attaques israéliennes depuis octobre 2023 pourrait être près de cinq fois supérieur au bilan officiel, et pourrait atteindre « jusqu’à 186 000, voire même plus." 

Il a noté que  « cela se traduirait par 7,9 % de la population totale de la bande de Gaza ». 

Selon l'article, le dernier décompte disponible de Palestiniens tués – 37 396 – est beaucoup trop faible, car on ne sait toujours pas combien d'autres se trouvent sous les décombres, combien sont portés disparus mais ne sont pas comptabilisés parmi les morts, et combien périront à cause de la faim, de la déshydratation ou des maladies.

« Même si le conflit prend fin immédiatement, il y aura encore de nombreux décès indirects dans les mois et années à venir, dus à des causes telles que les maladies reproductives, transmissibles et non transmissibles », note-t-il.

Cependant, même cette estimation du Lancet de près de 200 000 morts pourrait ne représenter que la moitié du nombre réel de Palestiniens tués, selon certains décomptes.

Le Norvégien Mads Gilbert, qui a beaucoup travaillé depuis Gaza au fil des ans – notamment à l'époque où Israël menait des guerres contre l'enclave palestinienne – a récemment souligné les multiples conditions évitables qui contribuent à ces décès « indirects » , estimant le nombre de morts ou de décès imminents. le nombre de morts pourrait être supérieur à 500 000.

Comme causes de décès indirects, il détaille « le manque de nourriture entrant à Gaza et la destruction de l’agriculture, de la pêche, de la volaille, des fermes laitières, etc. Le manque d’eau, qui entraîne déshydratation et infections.

La troisième composante du « triangle de la mort » concerne les maladies courantes, note Gilbert. « Il y a peut-être au moins 10 000 patients atteints de cancer à Gaza. L’armée israélienne a bombardé l’hôpital de Rantisi pour enfants atteints de cancer et l’hôpital de l’amitié turque pour patients adultes atteints de cancer. Ils n’autorisent pas l’entrée de médicaments contre le cancer.

Selon lui, plus de 1,2 million de personnes sont infectées en raison des mauvaises conditions d'hygiène .

Gilbert souligne que dans les températures élevées qui règnent actuellement à Gaza, les ordures non ramassées, les pompes à eaux usées détruites et les rues inondées d’eaux usées qui en résultent, « cela crée un enfer de parasites qui peuvent propager des maladies ».

Ensuite, il y a les femmes enceintes qui accouchent dans des conditions insalubres, le corps affaibli par la faim. Il estime que plus de 50 000 enfants sont nés à Gaza depuis le 7 octobre 2023, ajoutant que  « toutes ces femmes ont besoin d’eau potable et de bonne nourriture pour pouvoir prendre soin de leurs enfants. Il y a une surmortalité massive chez les femmes enceintes qui ont des accouchements difficiles et qui ont besoin d’une césarienne.

Les près de 40 000 morts constituent déjà un chiffre effroyable, mais ces récentes estimations sont absolument horrifiantes

Famine et maladies planifiées

Ayant vécu trois ans à Gaza (entre fin 2008 et début 2013), j'ai vu (et vécu) la brutalité du siège israélien, les graves coupures de courant (16 à 22 heures par jour lorsque j'y vivais) après la destruction par Israël. la seule centrale électrique et l'impact de ces coupures de courant sur les hôpitaux (fonctionnement des salles de dialyse et des urgences ; incubateurs ; réfrigération pour les médicaments, etc.).

Les pannes de courant ont eu un impact sur la capacité de traiter les eaux usées, ou du moins de les rejeter dans la mer. Lorsque les eaux usées s’accumulent en excès, elles se déversent dans les rues (y compris au moins un cas horrible où cinq civils se sont noyés dans un village du nord de Gaza lorsque les eaux usées ont débordé).

Le confinement imposé par Israël restreint sévèrement ce qui est autorisé à entrer à Gaza, notamment les médicaments, le gaz de cuisine, le carburant, les produits alimentaires, le bétail, les semences, les engrais et bien plus encore. De même, cela limite considérablement les exportations, contribuant ainsi à détruire l’économie.

Comme je l’ai écrit il y a quelques années, les pannes d’électricité, les pénuries de carburant et de gaz de cuisine, l’insécurité alimentaire dramatique , le retard de croissance des enfants, le chômage à 50 % et l’eau non potable à 96 % sont la réalité de Gaza depuis des années.

En fait, déjà en 2008, j’écrivais (depuis Gaza) sur le manque d’aide alimentaire autorisée dans l’enclave : 

« Les chiffres de l'ONU révèlent qu'en moyenne moins de cinq camions par jour ont été autorisés à entrer, contre 123 en octobre et 475 en mai de l'année dernière. Le 27 novembre, l’ONU a annoncé qu’elle était à court de vivres et de produits de première nécessité à Gaza. »

À l’époque, il y avait déjà une grave pénurie de  « 300 types de médicaments différents, dont 95 (y compris des médicaments contre le cancer) ne sont plus disponibles à Gaza ». 220 machines utilisées pour la dialyse et d’autres procédures vitales, comme les tomodensitogrammes, n’étaient pas utilisables.

De même, les attaques israéliennes incessantes contre les agriculteurs et les pêcheurs palestiniens , tués et mutilés par des balles et des obus, les enlèvements de pêcheurs et le vol de leurs bateaux, durent depuis plus d'une quinzaine d'années, ce qui a de graves conséquences sur la capacité des Palestiniens à se développer. ou attraper leur propre nourriture.

D'autres tactiques de l'armée israélienne incluent  l'incendie des récoltes palestiniennes , l'abattage ou la destruction d'oliviers et la démolition de fermes dans toutes les régions frontalières. Le gouvernement israélien est allé jusqu’à calculer  le nombre minimum de calories nécessaire pour que les Palestiniens ne meurent pas complètement de faim.

En 2010, j'ai écrit sur la destruction systématique des puits et des citernes par Israël du sud-est au nord, en rendant visite aux agriculteurs et en étant témoin de la destruction. Beaucoup ont essayé d'irriguer leurs terres via une charrette à âne avec des cruches d'eau. Depuis plus d'une décennie, 95 % de l'eau de l'unique aquifère de Gaza est impropre à la consommation humaine .

Ajoutez les nombreuses guerres israéliennes contre Gaza au siège incessant, et vous verrez comment Israël a depuis longtemps préparé le terrain pour les maladies chroniques, les retards de croissance, l’anémie et bien d’autres maladies et afflictions – bien avant le 7 octobre 2023.

Rappelez-vous qu'en octobre, le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, avait déclaré : « J'ai ordonné un siège complet de la bande de Gaza. Il n’y aura pas d’électricité, pas de nourriture, pas de carburant, tout est fermé. Nous combattons les animaux humains et nous agissons en conséquence.

Rappelez-vous également comment les forces israéliennes ont tiré à plusieurs reprises sur des Palestiniens affamés alignés pour que la maigre aide alimentaire soit entrée à Gaza, le pire massacre de ce type en février, tuant au moins 115 civils et en blessant plus de 750.

Quelques mois avant l'avertissement du Lancet, en mars dernier, Ralph Nader avait également remis en question ce qu'il pensait être une grave sous-estimation du nombre de Palestiniens tués à Gaza, écrivant : « À partir de récits de personnes sur le terrain, de vidéos et de photographies d'épisodes meurtriers après épisodes, ainsi que de En raison du nombre de décès résultant du blocage ou de la destruction des biens essentiels à la vie, une estimation plus probable, à mon avis, est qu'au moins 200 000 Palestiniens doivent avoir péri à l'heure actuelle et le bilan s'accélère d'heure en heure.

Plus récemment, le Dr Ahmad Yousaf, médecin de Med Global qui travaille à Deir al-Balah, au centre de Gaza, a déclaré dans une interview

« Cette unité de soins intensifs est pleine de patients diabétiques qui contractent une maladie très traitable, mais ils meurent de la chose la plus simple : parce que l'insuline n'est pas disponible, parce qu'ils ne sont pas autorisés à l'apporter et qu'il n'y a plus de réfrigération. Comme beaucoup d'amputés à cause d'un traumatisme, il existe des amputés atteints de diabète incontrôlé. 

« Les chiffres sont beaucoup plus élevés, je dirais facilement quatre, cinq, six fois plus élevés. Sans parler de ceux qui mourront dans les décennies à cause à la fois du traumatisme psychiatrique et des handicaps physiques associés à ce qui s'est passé au cours des neuf derniers mois.

Les « zones de sécurité » ne sont pas sûres

Les Palestiniens torturés à mort dans les prisons israéliennes devraient également être inclus dans le décompte des morts « indirectes » , car Israël a enlevé plus de 4 000 Palestiniens de Gaza, dont des enfants, des journalistes, des médecins et des femmes (cela s'ajoute aux près de 10 000 Palestiniens non-Gaza). en détention israélienne).

Pratiquement aucune couverture dans les médias canadiens traditionnels, et peu de couverture aux États-Unis. En fait, sans surprise, le titre du New York Times efface Israël comme la raison derrière ces décès, avec son titre : « Les combats ne sont pas le seul tueur de Gazaouis au milieu de la guerre, disent les chercheurs », et écrit par ailleurs qu'Israël se dégage de toute responsabilité dans la famine. cela a délibérément provoqué à Gaza.

Il vaut toujours la peine de souligner l’hypocrisie de la presse occidentale et des réactions des têtes parlantes lorsque Israël commet des atrocités, par rapport à l’Occident qui prétend que la Syrie, la Russie ou un autre État aurait fait quelque chose de similaire. Pendant ce temps, Israël continue de massacrer les Palestiniens dans ce qui était censé être des « zones de sécurité »,  notamment les récents bombardements répétés du camp de réfugiés d’al-Masawi (avec au moins 1,5 million de Palestiniens déplacés), tuant au moins 71 civils et en blessant près de 300 autres. Ensuite, Israël a bombardé à nouveau ce même camp quelques jours plus tard. 

Il est ahurissant que ce massacre de civils palestiniens se poursuive, avec quelques crispations et de légères condamnations. Comme l’a écrit Ralph Nader : « Il est très important que le bilan global jusqu’à présent, et ce n’est pas fini, soit trois, quatre, cinq, six fois plus élevé. C’est important pour souligner l’urgence d’un cessez-le-feu permanent.

 

 

jeudi 18 juillet 2024

Les balles du 14 juillet 1953

 

Synopsis

 


Le 14 juillet 1953, un drame terrible s’est déroulé en plein Paris. Au moment de la dislocation d’une manifestation en l’honneur de la Révolution Française, la police parisienne a chargé un cortège de manifestants algériens. Sept personnes (6 Algériens et un Français) ont été tuées et une centaine de manifestants ont été blessés et plus de quarante par balles. Un vrai carnage. Cette histoire est quasiment inconnue. Pratiquement personne n’est au courant de son existence. Comme si une page d’histoire avait été déchirée et mise à la poubelle. En France comme en Algérie.

Ce film, est l’histoire d’une longue enquête contre l’amnésie. Enquête au jour le jour, pour retrouver des témoins, pour faire parler les historiens, pour reprendre les informations dans les journaux de l’époque, dans les archives et autres centres de documentation afin de reconstituer au mieux le déroulement de ce drame mais aussi pour comprendre comment ce mensonge d’État a si bien fonctionné.

Avant que les derniers témoins ne disparaissent, il est temps que l’histoire de ce massacre sorte de l’oubli.

Réalisation Kupferstein Daniel 

https://www.cinemutins.com/les-balles-du-14-juillet-1953

 

Et aussi le 7 octobre 1961, le 8 février 1962..