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mercredi 30 octobre 2024
samedi 24 août 2024
"Ouighours: l ‘horreur était dans nos médias"
Date : 14/08/2024 Author: albagranadanorthafrica

Cette hystérie médiatique infondée, répondant aux intérêts va -t -en guerre de l’ Otan et de la bourgeoisie impérialiste française pour légitimer sa guerre contre la République communiste chinoise , -s’ est soldée par une loi anti chinoise en 2022 voté par la majorité des députés de l’ assemblée ( LFI s’est abstenue) et l ‘exclusion de la Chine de la Fête de l ‘Humanité en 2023. « Bien que même l ‘ONU réfute les fables de génocide, camps de concentration , esclavage dans les champs de coton, prélèvements d ‘organes, persécution de la religion, éradication de la culture et de la langue ouighours »
Calomnies, coup bas, censure, espionnage, dénigrement, mensonges, l ‘auteur passe en revue tous les médias « alternatifs » et officiels – « les Médias des 9 Milliardaires » – , comme Le Monde, Libération, le Canard Enchainé, Charlie Hebdo, France Inter, Politis, Marianne, BFM TV , Arte, France Inter, Slate ou les nouveaux médias alternatifs tel que Le Media ou Blast , qui ont TOUS mené sans exception une propagande de guerre exécrable contre la République Populaire chinoise et envers la personne de Maxime Vivas.
Résumé en dix points pour le lecteur pressé :
1. Le 23 août 2018, Lawrence Wilkerson, ancien chef d’état-ma- jor du secrétaire d’État Colin Powell révèle que la CIA voudrait déstabiliser la Chine, via le Xinjiang.
2. En suivant, notre classe politico-médiatique dénonce un « génocide des Ouïghours, la persécution de la religion et de la culture musulmanes, l’interdiction de parler ouïghour, les camps de concentration, les prélèvements d’organes, la récolte de coton par 500 000 esclaves ».
3. En décembre 2020, dans un livre publié après deux voyages au Xinjiang, Maxime Vivas dénonce ces infaux et en dévoile les sources. Il est diffamé, insulté et menacé.
4. Le 20 janvier 2022, nos députés votent une condamnation du « génocide ».
5. Le 24 mai 2022, Michelle Bachelet « Haut-commissaire aux droits de l’homme » (HCDH) de l’ONU se rend au Xinjiang. Avant d’en repartir, elle fait une déclaration d’où sont absents les termes « génocide, persécution de la religion, etc. ».
6. Le 31 août 2022 et treize minutes avant la fin du mandat de quatre ans de Michelle Bachelet, le HCDH produit, non pas un « rapport », mais une « évaluation » de la situation. Les termes accusateurs sus-mentionnés, le nom de Michelle Bachelet et ceux des rédacteurs du document n’y figurent pas.
7. Le 7 mars 2023, dans son rapport annuel, le nouveau HCDH consacre trois phrases au Xinjiang sans employer les termes « génocide, persécution de la religion, etc. ».
8. Septembre/octobre 2023. Malgré quatre demandes, les auteurs de l’« évaluation » de 2022 refusent de donner leur nom.
9. Le 16 novembre 2023, l’ONU publie un communiqué sur Gaza (signé par les auteurs) où le mot « génocide » figure sept fois. 10. Au retour d’un troisième voyage au Xinjiang (auquel j’ai participé) en août 2023, Maxime Vivas a écrit ce second livre, agrémenté de quelques scoops accablants pour nos médias.
Aymeric Monville, éditeur
Maxime Vivas, ancien référent littéraire d’ATTAC, auteur de romans, polars, essais, nouvelles, Maxime Vivas a été trois fois primé et traduit en treize langues dont l’espéranto. Il est publié dans de nombreux pays, parmi lesquels la Chine et les États-Unis.
Source: « Ouighours, l'horreur etait dans les médias », 276 pages, Ed Delga, 2024
vendredi 21 juin 2024
Retour à Odessa
À l'heure où Emmanuel Néron à "envoyer des mecs à Odessa", il convient d'autant plus de revenir sur la précédente intervention française dans les parages avec la sortie du livre du professeur Michael JABARA CAREY, La France contre la Russie soviétique.
Au sortir de la Première Guerre mondiale, l’intervention antisoviétique fut avant tout motivée par l’étranglement de la contagion bolchevique. La France, comme treize autres puissances, à des degrés divers, y eut sa part.
D’abord de manière indirecte en Sibérie, en cornaquant la légion tchèque, puis après la réouverture de la Mer Noire avec l’armistice de 1918, de manière directe, moyennant l’envoi de troupes françaises. Michael Jabara Carley montre, en nous immergeant dans les archives françaises, qu’il s’agissait alors de s’emparer de l’Ukraine et du Donbass, d’une part pour priver les bolcheviques de l’accès aux zones céréalières et minières afin de provoquer l’effondrement de ceux-ci et, d’autre part, de faire main basse sur cet immense réservoir de ressources à exporter vers la France à un prix fixé par celle-ci : en le « colonisant ».
Ces plans initiaux durent constamment être revus à la baisse (jusqu’au fiasco final après les mutineries des soldats français) du fait d’un faisceau de variables sous-estimées lors de cette intervention: absence totale de soutien à celle-ci de la population russe ; troupes françaises récalcitrantes à se faire tuer en combat- tant des prolétaires russes afin de sauver les intérêts de la bourgeoisie française, après déjà plus de quatre années de boucherie à son service ; contamination galopante de ces troupes par le bolchevisme ; opinion publique française remontée contre cette intervention juste après la dévastation de la guerre mondiale ; absence de fiabilité des troupes alliées « russes blanches » et sans base populaire, au contraire de l’Armée rouge dévouée et disciplinée.
« Il est arrivé ce qui devait arriver – l’échec complet d’une aventure ridicule. » Général P.-H. d’Anselme, commandant des troupes françaises et alliées en Russie méridionale en 1919, au général Berthelot.
Michael Jabara Carley né en 1945, est professeur d’histoire à l’Université de Montréal et spécialiste des relations entre l’Union soviétique et l’Occident. Il a publié plusieurs ouvrages, traduits dans différentes langues, sur ces relations, ainsi que de très nombreux articles.
source: https://editionsdelga.fr/produit/la-france-contre-la-russie-sovietique/