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lundi 20 octobre 2025

Un orgasmo della storia (G. Sanguinetti)

 

0 - IMMAGINE MOSTRA TANO

Dopo quarant'anni di censura sul Movimento del 1977, il Museo di Roma in Trastevere dedica a quegli avvenimenti una mostra che rimarrà aperta fino al 14 gennaio 2018. In occasione di questa mostra le edizioni Postcart pubblicano un libro sullo stesso argomento. Dal catalogo che accompagna la Mostra, presentiamo qui di seguito lo scritto di Gianfranco Sanguinetti - UN ORGASMO DELLA STORIA: IL 1977 IN ITALIA. Digressioni sul filo della memoria di un ex-situazionista. Un testo che - proprio adesso nel momento in cui la strada che dal '68 ha portato al '77 ed al presente può essere vista nella giusta prospettiva storica -  permette di poter finalmente coniugare teoria politica e ribellione.  Pubblico il testo su questo blog cercando di dare alla cosa la maggior diffusione possibile, ringraziando Gianfranco per quanto ha scritto e per la sua amicizia.

UN ORGASMO DELLA STORIA: IL 1977 IN ITALIA
- Digressioni sul filo della memoria di un ex-situazionista -
di Gianfranco Sanguinetti

“Mi trovan duro?
Anch’io lo so
Pensar li fo…”
( Vittorio Alfieri, Epigrammi, 1783.)

La catastrofe delle ideologie.
Ci sono stati due 1977 in Italia, uno dei quali non fu altro che l’estremo sussulto, il rantolo di morte delle illusioni, delle menzogne e dei crimini di cui erano portatrici e beneficiarie le burocrazie filosovietiche e filocinesi, e i loro seguaci locali, che costituivano ancora la zavorra ideologica e la falsa coscienza dei gruppuscoli a pretese estremiste nati dalle ceneri del 1968.
   Fin dal 1969 i situazionisti italiani affermavano, nell’editoriale della rivista «Internazionale Situazionista», che: “La critica dell’ideologia è la premessa di ogni critica... Bisogna tuttavia accelerare il processo di decomposizione del “marxismo” (operaismo--burocratismo, sottosviluppo teorico--ideologia del sottosviluppo)... Per prendere coscienza del proprio contenuto, il conflitto sociale contro le condizioni moderne della sopravvivenza fa venire a galla tutte le carogne del passato di cui provvede a liberare il campo… Il consumo dell’ideologia deve sostenere una volta di più l’ideologia del consumo… Dalle idee ai fatti non c’è che un passo. Le azioni le miglioreranno… Ma nel movimento presente l’I.S. prefigura in pari tempo l’avvenire del movimento stesso. Quando tutte le condizioni interne saranno adempiute… per sopprimere la divisione delle classi e le classi stesse, la divisione del lavoro e il lavoro stesso, e per abolire l’arte e la filosofia realizzandole nella creatività liberata della vita senza tempo morto, quando solo il meglio sarà sufficiente, il mondo sarà governato dalla più grande aristocrazia della storia, l’unica classe della società e la sola classe storica dei padroni senza schiavi. Questa possibilità ricorre forse oggi per la prima volta. Ma ricorre” [*1]

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vendredi 17 janvier 2025

critique et histoire de la pensée urbaine post-68, par Jean-Pierre Garnier (2011)

 

Le 8 mars dernier, Jean-Pierre Garnier était à Madrid, où il prenait la parole dans le cadre des Journées de la Fondation de recherches madrilènes [1] (thème de ces journées : « Ville et reproduction sociale : comment en sortir ? »). Voici le texte de son intervention.

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Je prendrai comme point de départ le motif central de ces journées : la perte dont la gauche a souffert dans sa capacité à réfléchir sur la dimension de classe de l’urbanisation contemporaine, et ce que cela implique sur les terrains théoriques et politiques. Mon propos traitera des voies et des moyens d’une renaissance de la pensée critique « radicale » à propos de la ville. Et ceci parce que, pour nous, c’est-à-dire pour les gens qui n’ont pas renoncé aux idéaux d’une transformation sociale autre que celle imposée par l’évolution du capitalisme [2], la recherche urbaine se trouve à la croisée des chemins. L’alternative est claire : nouveau cours ou alignement ?
Pour commencer, il faut revenir aux causes de ce que nous pouvons appeler une « dépolitisation » des problématiques au cours des années 80-90 du siècle dernier. Je proposerai quelques hypothèses et analyses sur cette évolution — ou plutôt sur cette involution — idéologique dans le champ de la recherche urbaine, un phénomène qui n’est pas exclusif de l’Espagne, et qui a caractérisé l’ensemble des pays du sud de l’Europe, la France en premier lieu. J’ai traité spécifiquement de cette affaire dans le chapitre d’un livre publié en espagnol en 2006 aux éditions Virus [3]. Mais ce que je pensais et écrivais à ce moment-là ne me paraît plus tout aussi valable aujourd’hui. Non pour ce qui est des causes du succès puis de l’éclipse de la pensée critique sur l’urbain, mais en ce qui concerne la perspective assez pessimiste où s’inscrivait mon interprétation. En effet, depuis quelques années, au moins en France, on observe un début de réveil de cette pensée, en particulier dans le domaine de la géographie urbaine et, dans une moindre mesure, dans celui de la sociologie urbaine. Il s’agit d’un réveil encore timide, sans échos dans les institutions qui forment les architectes et les urbanistes. Il n’a pas non plus encore donné naissance à un courant critique nouveau au sein des disciplines mentionnées, même si la thématique ambiguë de la « justice spatiale » gagne en influence dans la géographie urbaine. À cela, il faut ajouter qu’aucun penseur anticonformiste de haut niveau n’a émergé en France au point de s’imposer dans le champs scientifique, même local.
Cependant, ce réveil embryonnaire est évident. Il se manifeste principalement au travers de la découverte ou de la redécouverte de deux auteurs marxistes, l’un importé, le géographe anglais David Harvey, et l’autre exhumé, le sociologue français Henri Lefebvre. Du premier, des livres et des articles ont commencé à être traduits en français ; du second, on réédite peu à peu des morceaux de son œuvre. Et, bien qu’ils soient encore minoritaires parmi les nouvelles générations, des professeurs et des chercheurs sont de plus en plus nombreux à trouver dans ces écrits une source d’inspiration, à tel point que des collègues plus âgés qui avaient abandonné depuis longtemps leurs positions « contestataires  » de jeunesse, et même des réformistes ou des réformateurs de toujours qui n’avaient jamais partagé ces idéaux, se mettent maintenant à « prendre le train en marche  » pour ne pas paraître « dépassés », qualificatif disqualifiant qu’eux-mêmes avaient précisément l’habitude d’accoler jusqu’à ’il y a peu aux approches matérialistes et progressistes du phénomène urbain.

dimanche 15 décembre 2024

Elio Petri, Daniel Cohn-Bendit (Cinegiornale libero di Roma n° xyz, 1969)


 En 1969, le metteur en scène Elio Pétri (mon film préféré: I Giorni Contati, la meilleure incarnation du Ne Travaillez Jamais debordien) rencontre Daniel Cohn-Bendit (le libéral libertaire otanesque et ancienne figure de Mai 68) venu passer quelques jours à Rome. On dispose grâce à l’Archivio Audioviso del Movimento Operaio d’un entretien filmé en français enregistré via della Conciliazione, non loin de la basilique Saint-Pierre. Le scénariste Ugo Pirro est également présent: il apparaît parfois dans le cadre mais n’intervient pas dans l’entretien. À l’évidence, Pétri n’est guère convaincu par les propos du leader de la contestation étudiante. On a même l’impression qu’il réagit à son discours avec une certaine ironie et qu’il ne le prend pas très au sérieux.

dimanche 6 octobre 2024

Gabriel Rockhill: La "Industria de la Teoría Global" capitalista al descubierto (vídeo)

 FUENTE: https://canarias-semanal.org/art/33563/gabriel-rockhill-la-industria-de-la-teoria-global-capitalista-al-descubierto-video


REDACCIÓN CANARIAS-SEMANAL.ORG.-

    Gabriel Rockhill  es un filósofo, escritor, crítico cultural y profesor de Filosofía en la Universidad de Villanova de Filadelfia, especializado en el estudio de lo que él mismo ha calificado como la "Industria de la Teoría Global".

   "Un sistema de producción, circulación y consumo" de ideas financiado por las grandes corporaciones capitalistas y agencias de inteligencia como la CIA  la USAID, la NED o el MI6 que, en muchas ocasiones se presentan como "críticas" con el capitalismo pero que, finalmente, transmiten la idea de que cualquier alternativa socialista sería siempre una opción "totalitaria" e inviable.

   En esta entrevista concedida a Tita Barahona, en exclusiva para Canarias-semanal, el profesor Rockhill explica cómo conocidos intelectuales, desde los históricos fundadores de la Escuela de Franckfurt a autores postmodernos como  Jacques Derrida o Foucault, forman parte de este mercado de idas que se encarga de establecer "los parámetros de debate público aceptables", controlando donde se ubica "el flanco izquierdo de la crítica".