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mercredi 16 avril 2025

Antologion (Aleksander Balagura, 1996)


 

ANTOLOGION - en grec ancien : « couronne de fleurs, récolte de passages poétiques... » Antologion est un film d’assemblage - une tentative d’imagination d’un film unique avec sa propre trame, sa propre esthétique, sa propre intonation, une tentative de créer un entrelacement organique unique, un ciné-rhapsodie, en le basant sur des fragments de films classiques produits en Ukraine pendant la période soviétique. Ce film est un hommageau centenaire du cinématographe.



mardi 18 mars 2025

Lattaquié - Butcha, comparaison de l’information

 Contexte "spectaculaire" à la mi-mars 2025 au Proche-orient:

En quelques jours 7000 personnes ont été tuées en Syrie par les égorgeurs inclusifs. Que répond Bruxelles? Lundi 17 mars, le coeur du jardin mondial des saints herbivores européens versus la jungle de carnivores du monde extérieur (pour reprendre les éléments de langage de Josep Borrell, Haut représentant de l'Union européenne pour les affaires étrangères de 2019 à 2024) annonce un aide de 2.500 millions d'euros pour l'égorgeur en chef (qui sait bien tailler sa barbe et mettre une cravate, pas comme Zelenski!). De quoi le tenir en laisse tout en lui lâchant suffisament la bride pour continuer.

Israel vient aujourd'hui d'assassiner 400 palestiniens, visés dans leurs voitures, tirés comme des lapins. Hier, l'US army faisait de même au Yemen (depuis le Quatar): 50 femmes et enfants versus missiles.

🇺🇦⚡🇸🇾

🔸Sur l'exemple de Lattaquié, on peut voir à quoi ressemblent les véritables massacres de masse à l'ère de l'hyper-information : tout est pratiquement en direct, et un jour ou deux plus tard, on trouve des centaines de photos et de vidéos de cadavres défigurés et de rivières de sang.

🔸Et ce, alors que les djihadistes contrôlent Lattaquié.

🔸Comparez avec Bucha : les informations indiquant qu'il s'y passait quelque chose ont commencé à arriver seulement deux ou trois jours après l'entrée des FAU dans la ville.

🔸Une semaine plus tard, les premières vidéos obscures, des photos fragmentaires, avec des cadavres anonymes soigneusement disposés, sans visages visibles.

🔸La situation en 2025 est la suivante : Les bases militaires russes abritent des citoyens syriens qui sont tués par des djihadistes soutenus par l'UE en raison de leurs croyances religieuses ou appartenance ethnique.



PS: la mission d'enquête de gendarmes français dépêchée à Butcha n'a toujours pas remis son rapport sur le dit "massacre" qui occasionna la rupture des négociations de paix entre ukrainiens (un des négociateurs reçut à une balle dans la tête, trop pro-russe) et russes en avril 2023, après que Boris Johnson vint mettre son grain de sel pour les faire capoter.

vendredi 7 mars 2025

La suspension des programmes de l’USAID frappe durement le régime de guerre de Kiev

 SOURCE: https://histoireetsociete.com/2025/02/27/journee-noire-pour-le-nationalisme-ukrainien-la-suspension-des-programmes-de-lusaid-frappe-durement-le-regime-de-guerre-de-kiev/?fbclid=IwY2xjawItw8ZleHRuA2FlbQIxMQABHfytG-6iEnMiOHQRx6hzdxATrwR97TVSmrYc82LBk3WvRWxLdNJxx1iStA_aem_G4QjHwVdbrgUSm4rWLxQlg&sfnsn=scwspmo

 


Que vont devenir les assistés de l’impérialisme des Etats-Unis après la destruction de la trop bureaucratique USAID ? Entre une aide humanitaire qui enrichit seulement ses employés et une organisation conçue pour trouver une base sociale aux révolutions de couleur et qui recrute de plus en plus des incapables corrompus comme au Venezuela, le rapport qualité prix n’y est plus… mais que vont devenir les assistés français qui occupent les plateaux de télé et les rédactions de la presse ? La panique est totale et pas seulement en Ukraine, surtout que comme le dit l’article il y a les fondations européennes… Celles de l’Allemagne en particulier la mal nommée fondation Rosa Luxembourg a acheté bien des consciences « révolutionnaires » et financé des revues et des colloques. (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

25/02/2025


Dmitri Kovalevic

15 févr., 2025

La suspension du financement de l’USAID à l’Ukraine par la nouvelle administration américaine a révélé l’étendue de l’influence financière occidentale sur les médias, le gouvernement et les mouvements nationalistes ukrainiens.

À la fin de janvier 2025, la nouvelle administration américaine à Washington a annoncé une suspension de 90 jours des programmes du gouvernement américain, y compris l’aide à l’étranger. Pour expliquer cette décision, la nouvelle attachée de presse de la Maison Blanche, Caroline Leavitt, a sévèrement condamné le précédent régime présidentiel de Joseph Biden pour avoir dépensé « comme des marins ivres ». Elle n’a fait aucune mention spécifique de l’Ukraine ni de l’USAID, le principal organe de financement de l’aide étrangère de son gouvernement.

La chaîne Telegram ukrainienne « Rubicon » a rapporté dans un long message le 28 janvier : « Tous les clients ukrainiens de l’aide étrangère américaine ont reçu des lettres de leurs sponsors annonçant des suspensions pour une période indéterminée de toutes les nouvelles demandes de financement de l’USAID. » En conséquence, la plupart des bénéficiaires de l’aide parmi les médias de masse en Ukraine ont publié des appels à leurs lecteurs pour qu’ils paient pour les abonnements et l’accès des lecteurs à l’avenir, affirmant que les revenus sont nécessaires en raison de la suspension des nouvelles demandes de financement de l’USAID.

La chaîne poursuit : « C’est la première fois que les lecteurs, les téléspectateurs ou les auditeurs des médias de masse en Ukraine apprennent dans quelle mesure les agences gouvernementales américaines ont financé les opérations de l’État ukrainien et des médias de masse nationalistes loyaux du pays. » Depuis le coup d’État en Ukraine en février 2014, ces médias ont travaillé sans relâche pour condamner tout ce qui est russe, opposant les Ukrainiens aux Russes. La suspension de l’aide a provoqué la panique parmi des milliers de fonctionnaires de l’État et du gouvernement, ainsi que des journalistes et d’autres professionnels des médias.

Rubicon explique plus loin : « Nous notons que ce décret n’affecte pas les programmes de fourniture d’armes précédemment convenus à l’Ukraine. Le Pentagone a assuré que les programmes de production d’armes en Ukraine ainsi que les livraisons d’armes à partir des entrepôts de l’armée américaine se poursuivront selon les volumes préalablement convenus.

Ukraine.ru chroniqueuse Viktoriya Titova a écrit le 30 janvier : « L’interprétation nationaliste de l’Ukraine moderne, financée par l’argent occidental, devra peut-être évoluer vers l’autosuffisance. Comme cette Ukraine se trouve sur des pieds d’argile, la plus grande crainte des propagandistes est que la population ukrainienne se dégrise rapidement et commence à revenir à ses vraies valeurs. Tout cela est maintenant visible dans les écrits et les commentaires sur les médias sociaux. Des points de vue alternatifs de leaders d’opinion dans le pays émergent dans les médias sociaux.

Titova a poursuivi : « Les mangeurs de subventions ukrainiens continuent de s’exposer. La suspension de l’aide américaine aux projets sociaux et humanitaires (lire : traitement de propagande de la population) a semé la panique dans les rangs des patriotes.

En Ukraine comme en Russie, les bénéficiaires de subventions étrangères sont traditionnellement détestés et perçus comme des traîtres de leurs pays respectifs. Ils sont généralement décrits avec le terme péjoratif de « mangeurs de subventions ». Un fonctionnaire ukrainien qui reçoit des subventions occidentales depuis longtemps est généralement considéré comme quelqu’un qui est complètement déconnecté des gens ordinaires, parlant avec des clichés vides typiques des responsables américains qui ne ressemblent à rien de plus que du bavardage.

La publication d’informations sur les bénéficiaires d’un financement de l’USAID a suscité une vague d’écrits furieux sur les réseaux sociaux en Ukraine, car elle révèle que de nombreux responsables et journalistes en Ukraine ne sont guère plus que des agents rémunérés du gouvernement des États-Unis. Cela met en lumière les raisons pour lesquelles ils ont propagé la guerre contre la Russie.

Rien ne peut venir de l’idéalisation de Donald Trump ou de son administration du Parti républicain, mais c’est un fait que les bénéficiaires de l’aide en Ukraine au cours des quatre dernières années ont été ou sont devenus des clients dévoués des rivaux de Trump dans l’administration du Parti démocrate à Washington.

Portée du financement étranger

La législatrice ukrainienne Maryan Zablotskyy a rendu compte sur sa page Facebook le 27 janvier de 112 projets actuellement financés par l’USAID en Ukraine, d’une durée variable, s’élevant à 7 milliards de dollars. Le New York Times a rapporté le 9 février le financement total de l’USAID par pays pour 2023, la dernière année pour laquelle des chiffres complets sont disponibles. Il a montré que l’Ukraine était, de loin, le plus grand bénéficiaire cette année-là avec 16,6 milliards de dollars, suivie par l’apartheid israélien avec 3,3 milliards de dollars.

Le rapport Facebook de Zablotskyy cite spécifiquement sept programmes financés par 297 millions de dollars américains au cours des trois dernières années. Il a déclaré que ceux-ci étaient d’une valeur douteuse ou qu’il n’y en avait pas du tout et qu’il y avait des dizaines d’autres projets de ce type recevant un financement. Il a écrit : « Peut-être que certaines personnes ont besoin de telles dépenses, mais je ne comprends pas très bien pourquoi les contribuables américains ressentent le besoin de les payer. Et pourquoi le gouvernement ukrainien ne demande-t-il pas le financement de programmes qui sont clairement plus nécessaires ?

Les gouvernements de l’Union européenne fournissent également des niveaux élevés d’aide à l’Ukraine.

Des enquêtes menées par l’Institut de l’information de masse (lui-même une organisation financée par des subventions étrangères) auprès des employés des médias ukrainiens révèlent une grande anticipation nerveuse des conséquences très négatives dues à la fin des subventions de l’USAID. Seulement 4,2 % des répondants ont déclaré que les impacts seront minimes et qu’ils pourront continuer à travailler comme avant. La directrice de l’institut, Oksana Romanyuk, affirme que près de 90 % des médias ukrainiens survivent grâce aux subventions étrangères. Selon elle, « 80 %, et peut-être plus, des médias ukrainiens ont coopéré avec l’USAID ». Certains des médias interrogés ont également reçu des subventions de l’UE.

Il convient de noter en particulier que tous les médias bénéficiaires de subventions et les organisations connexes interrogés se positionnent comme étant politiquement « indépendants », même s’ils sont entièrement dépendants du financement d’États étrangers. En 2021, le régime ukrainien au pouvoir à Kiev, dirigé par Volodomyr Zelensky, a fermé toutes les chaînes de télévision et tous les médias du pays qui exprimaient des points de vue opposés au régime et à ses politiques. Tous les partis de gauche et les mouvements sociaux ont également été interdits cette année-là, sans qu’aucune procédure judiciaire ne justifie ces mesures. Les décisions d’interdiction ont été prises par le Conseil national de sécurité et de défense (NSDC) du régime de Kiev. Seuls les médias ou les partis financés par le gouvernement américain ou les gouvernements de l’UE ont désormais pu continuer à fonctionner légalement.

Notez la date de 2021 des décisions d’interdiction ; elles ont été prises bien avant l’intervention militaire russe en Ukraine, qui a débuté en février 2022. Notons également que selon la loi actuelle, tous les employés des fondations financées par l’Occident en Ukraine bénéficient de rares exemptions à la conscription militaire obligatoire. L’ironie supplémentaire (ou plus exactement, la tragédie) est que le personnel exempté des médias et des organisations sociales/politiques qui reçoivent de l’aide est précisément engagé dans la promotion de la guerre contre la Fédération de Russie.

Le législateur ukrainien Oleksandr Dubinskyy a écrit sur sa chaîne Telegram le 29 janvier : « Les pleurnicheries des mangeurs de subventions selon lesquelles sans l’argent du gouvernement américain, ils sont finis, ne font que confirmer que le seul objectif de ces médias et de ces agences sociales/politiques a été d’influencer « correctement » l’opinion publique en utilisant la propagande de la guerre. Les employés de ces médias sont en train d’apprendre les résultats personnels de la ‘nouvelle’ (propagande) qu’ils ont propagée : ils risquent de perdre leurs salaires et de perdre leur exemption de la conscription pour la guerre.

En plus de financer les salaires des médias, l’USAID a financé l’administration judiciaire de l’Ukraine, à hauteur de 16 millions de dollars rien qu’en 2023 et 2024. Le 3 février, la revue en ligne ukrainienne Law and Business fait état du financement occidental de la Fondation DEJURE (DEmocracy, Justice, REforms) qui supervisait les tribunaux ukrainiens dans l’intérêt de l’administration du Parti démocrate avant Trump. Le journal écrit : « Le résultat de ces processus [le financement de plusieurs agences occidentales] a été un effondrement du système judiciaire ukrainien, une forte baisse du niveau de confiance dans le système judiciaire et une baisse du prestige de la profession judiciaire… Le montant des fonds et les tâches accomplies prouvent clairement que le contrôle du système judiciaire ukrainien s’est exercé en dehors des procédures acceptées.

La liste complète des organisations et des ministères et agences gouvernementaux en Ukraine qui sont touchés par la suspension du financement de l’USAID a été publiée le 29 janvier par la publication ukrainienne Ekonomichna Pravda (« Vérité économique »). Ironiquement, cette publication est elle-même bénéficiaire de fonds de l’USAID. Sa liste de bénéficiaires de financement de l’USAID se compose de centaines de noms, y compris des blogueurs YouTube « autorisés » et des organismes de sondage qui rapporteraient les opinions des Ukrainiens.

Actualités connexes

Ekonomichna Pravda écrit : « En 2024, l’Ukraine a reçu 6,05 milliards de dollars par le biais des programmes de l’USAID, dont 3,9 milliards de dollars d’aide directe aux dépenses non militaires du budget de l’État, c’est-à-dire des subventions sans obligation de remboursement. Si l’on exclut les subventions directes au budget de l’État, la plus grande partie du financement de l’USAID est allée à des programmes de développement économique (1,05 milliard de dollars), d’aide humanitaire (soutien à la vie des réfugiés de guerre, des soldats blessés au combat, des sans-abri (580 millions de dollars) et de la promotion de la démocratie et des droits de l’homme (340 millions de dollars).

Financement d’organisations néonazies

Il s’avère que le célèbre néo-nazi ukrainien Yevhen Karas a promu ses idées grâce au financement de l’USAID. « Non, à cause des suspensions de financement, il n’y aura plus de podcasts de Karas », écrit Melania Podolyak, chef de projet de l’Institut de l’éducation, une organisation ultra-nationaliste qui existe uniquement grâce à l’USAID. Yevhen Karas mentionné par Podolyak est le chef du groupe néonazi S14, qui s’est notamment livré à des pogroms et à des attaques contre des colonies de Roms dans l’ouest de l’Ukraine.

Sous l’administration Biden, l’USAID a financé la propagande néonazie en Ukraine, y compris des subventions aux représentants de la diaspora ukrainienne d’extrême droite aux États-Unis. Dans une déclaration extrêmement ironique, le milliardaire Elon Musk chargé par Trump de réduire les dépenses du gouvernement américain a récemment qualifié l’USAID d’agence de « marxistes de gauche radicale ».

Le journal britannique The Guardian déplore que la décision de Trump de geler les subventions de l’USAID en Ukraine ait entraîné l’arrêt de la surveillance des crimes de guerre, la suspension de l’aide aux personnes déplacées (dont beaucoup n’ont de toute façon jamais reçu d’aide) et la suspension des programmes de réhabilitation des anciens combattants blessés. Les seuls « crimes de guerre » faisant l’objet d’une enquête en Ukraine (grâce au financement de l’USAID) sont ceux qui auraient été commis par la Fédération de Russie ; les crimes de guerre dont l’Ukraine est accusée ne font l’objet d’aucune surveillance ni d’enquêtes.

Sans des années de financement de la part d’agences et de fondations américaines et européennes, le nationalisme ukrainien radical et le néonazisme resteraient un phénomène marginal en Ukraine. Il serait encore réduit au domaine d’un petit nombre de monstres, comme c’était le cas il y a 20 ou 25 ans, avant que la « révolution orange » n’éclate en 2004-2005 et ne mette l’Ukraine de droite sur la voie d’une rupture totale avec le passé soviétique de l’Ukraine et avec la Fédération de Russie, qui a culminé avec le coup d’État de février 2014. La guerre actuelle en Ukraine n’aurait pas lieu, les populations de Crimée et du Donbass n’auraient pas fait sécession de l’Ukraine, les compagnies aériennes et les trains relieraient encore les deux anciennes républiques soviétiques et les résidents de chaque pays pourraient encore se déplacer librement à travers leur frontière commune sans visa ni permis, comme c’était le cas jusqu’à il y a 11 ans.

L’économiste ukrainien Oleksiy Kushch écrit que le grand public ukrainien a été choqué par les révélations sur l’ampleur de l’aide étrangère qui s’est déversée en Ukraine et qui a perturbé ses institutions sociales, médiatiques et politiques. Mais un public plus restreint et sélectionné en Ukraine a toujours été conscient de l’ampleur de ce financement parce qu’il en a bénéficié.

Aussi paradoxal que cela puisse paraître, la suspension des programmes de l’USAID contribuera à éroder la « pureté idéologique » (langage et récits ultra-nationalistes et anti-russes) que le financement a promue alors que les citoyens commencent à penser et à agir « hors de propos ».

Comment fonctionnent les pots-de-vin

Kusch explique que les gestionnaires américains qui distribuent des subventions récupèrent la majeure partie de l’argent sous forme de pots-de-vin, un système courant dans lequel les fonds sont reçus et blanchis sous le couvert de l’« aide ». Le schéma général se présente comme suit, écrit Kushch.

« Par exemple, une subvention de 3,5 millions de dollars pour un certain « projet de réforme du marché foncier » est ouverte. Sur ce montant, 2 millions de dollars sont immédiatement pris par le partenaire occidental qui a influencé le processus de prise de décision et a aidé à le réaliser. La partie ukrainienne reçoit les 1,5 million de dollars restants. Ce partenaire ukrainien garde 1 million de dollars pour lui-même et trouve ensuite une agence « avec un nom bien connu » pour mener des « analyses et des recherches » avec les 500 000 dollars restants.

« L’agence d’analystes et de chercheurs garde 450 000 dollars pour elle, et pour 50 000 dollars, elle embauche une poignée de spécialistes (avocats, analystes, financiers). Ces « professionnels » gardent 45 000 $ pour eux-mêmes, et pour 5 000 $, ils embauchent dix étudiants, payant chacun 500 $ pour mener le travail de recherche proprement dit. Il pourrait bien s’agir d’utiliser des sources ouvertes sur Internet, aujourd’hui de plus en plus renforcées par les outils de l’intelligence artificielle.

« La partie la plus importante de tout le processus consiste à tout bien envelopper dans un rapport et à tenir des tables rondes et des études spéciales, et à rédiger des propositions de modifications aux lois. »

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Les gouvernements européens à la rescousse ?

L’élite ukrainienne paniquée crie aujourd’hui à l’aide de ses alliés européens, les suppliant d’assumer une partie ou la totalité des coûts de leur cheval de bataille particulier qui était auparavant couvert par le gouvernement américain. En janvier, lors du Forum économique mondial annuel de Davos, en Suisse, la délégation ukrainienne a désespérément appelé les gouvernements et les agences européens à prolonger le financement précédemment fourni par les États-Unis.

Mykola Kuleba, ancienne médiatrice ukrainienne pour les droits de l’enfant et fondatrice de la « Fondation Save Ukraine », a fait de son mieux pour effrayer les responsables européens naïfs et mal informés afin qu’ils augmentent le financement de l’aide. Un rapport de Politnavigator daté du 23 janvier et intitulé « Kuleba a fait une crise de colère à Davos » a rapporté le discours de Kuleba lors d’un forum spécial organisé par la Fondation Pinchuk. Il a écrit : « Vous, les gars et les filles qui vous battez pour nos enfants sur le champ de bataille, savez ce qui se passe. Vous faites face à des barbares qui sont venus sur notre terre pour nous détruire et nous tuer ! J’ai participé aux négociations de Minsk [février 2015] et ces discussions n’avaient aucune importance. Nous n’avons jamais pu communiquer avec Poutine, même à ce moment-là, parce que ce n’est qu’un monstre qui tue des enfants puis les mange au petit-déjeuner ! », a-t-elle déclaré, tombant dans l’hystérie.

Le président ukrainien du régime Zelensky, a également pris la parole à Davos. Il a déclaré que les intérêts de l’Europe ne sont pas une priorité du nouveau président américain et que « si l’Europe veut se protéger de la Russie, elle doit s’unir avec l’Ukraine ». Il a déclaré que l’Ukraine avait besoin d’au moins 200 000 soldats de l’OTAN sur ses terres, et non d’une petite mission de quelques centaines. (Les rédacteurs en chef du New York Times sont intervenus le 11 février : « Dissuader la Russie d’envahir à nouveau l’Ukraine, une fois cette guerre terminée, pourrait nécessiter 150 000 soldats et l’aide américaine en matière de couverture aérienne, de renseignement et de défense antimissile, selon les experts. »)

« Rubicon » a expliqué le 28 janvier que la part des États-Unis dans l’aide militaire à l’Ukraine pendant ses années de guerre a varié de 60 % à 70 %. 25 à 35 % ont été fournis par les pays de l’UE et la Grande-Bretagne. Cela signifie que les pays européens devraient dépenser trois fois plus qu’ils ne le font actuellement si les pertes potentielles d’aide militaire américaine suggérées par les élucubrations de Trump devaient se produire. « Les pays de l’UE devraient enfoncer davantage leurs économies dans la récession pour la survie du régime de Zelensky et de quelques milliers de consommateurs ukrainiens qui distribuent des tracts aux dirigeants européens et britanniques qui ont été créés par des étudiants utilisant des sources ouvertes sur Internet pour un coût de millions d’euros parlant de ‘promotion de la démocratie’ et de ‘réformes progressistes’. »

Une voie qui verrait les pays européens augmenter leurs engagements dans la guerre de l’OTAN en Ukraine à 5 % du PIB annuel, comme le promeut actuellement le siège de l’OTAN, serait accompagnée d’une « diplomatie émotionnelle », plaidant pour des coupes dans les dépenses sociales afin que le régime de Kiev reçoive des milliards de dollars et d’euros supplémentaires pour sa survie.

Des fonds publics pour « sauver l’Ukraine » fournis par les contribuables des pays occidentaux selon les processus décrits ci-dessus, accompagnés de coupes profondes dans les dépenses sociales : ce n’est guère une recette pour la « victoire ». Il s’agit plutôt d’un témoignage d’un dilemme insoluble auquel sont confrontés les pays impérialistes et belliqueux des États-Unis et de l’Europe.

 

Con Euroejército o Euro-OTAN, Europa será la próxima Ucrania 2.0 de EEUU contra Rusia. Análisis

 

El presupuesto destinado al rearme debe servir, tanto a reponer los arsenales vaciados por la guerra de Ucrania como para pagar las deudas de la guerra a EEUU. Huelga decir que, sin industria, rearmarse y empobrecerse son sinónimos. El objetivo último: volver a transformar a Europa en un ariete contra Rusia, esta vez del tamaño de un continente. Ante la incapacidad manifiesta para tal propósito, podemos asegurar que esta maniobra es otra distracción mediática que lo único que oculta es la manipulación especulativa más grande vista desde la Pandemia de 2020 entorno a la industria militar y una nueva guerra delegada contra Rusia.



Como Euroejército, OTAN, EuroOTAN o Europa Plus, Europa seguirá siendo dependiente de EEUU y amenaza con sustituir a Ucrania en la confrontación con Rusia.

Hechos

Unamos puntos, los titulares representativos de 3 días nos bastan. Observad las secuencias, porque todo está guionizado:
Europa se vuelve a preparar para la guerra rearmándose: 

EEUU tímidamente se retira de Europa:

Resultado final: la misma guerra

Impedimentos al Ejército Europeo

Para que un Ejército Europeo fuera posible, todos los ejércitos nacionales deberían: 
-Estratégicamente - adoptar y producir un modelo de armamento uniforme; no solo estandarizado, como el sistema OTAN. 
-Logísticamente - producir armamento a escala mundial. Con líneas de suministro confiables. Lo cuál en la práctica implica recursos propios.
-Estructuralmente - resolver un gran problema: la concentración de capacidades militares. Si las tendencias civilizadoras, la robotización y producción industrial a escala planetaria, se mantuviesen, haría que, a la postre, un solo país albergarse toda la producción armamentística. Este país sería el nuevo amo.

1 Impedimento Estratégico

Un ejército Europeo no sería real si no se uniformiza. Si Europa quiere uniformidad, esta será la aportada por los equipos estadounidenses.

La función estratégica de la OTAN para EEUU es de Mando y Control sobre Europa. La OTAN impide la uniformidad, impone un estándar adaptado a las necesidades del ejército. Es decir, a las del ejército de EEUU. Como se ha visto en la guerra de Ucrania, esta estandarización es totalmente inadecuado para su uso real, la guerra colonial y el saqueo a escala mundial. Solo sirve para lo que sirve, mantener a los aliados divididos e incapaces de unirse como una sola entidad. No controlados, sino sometidos

2 Impedimento Logístico

Europa carece de recursos para abastecer a la maquinaria bélica, como se ha visto en la misma guerra. Y, si los tuviese, le saldría tan caros que la producción sería inasumible. Europa siempre fue a la zaga en la carrera, ya que la fragmentación industrial-militar impedía tanto la competencia como la cooperación real. Pero seguía en la Carrera Armamentística Mundial ocupando cuotas de mercado. Carrera que Definitivamente perdió el día 27 de febrero de 2022, día de la voladura del Nordstream2.

Hagámos números: Si Rusia produce 4 veces más armamento que el Occidente Colectivo (M. Rutte 2025), y más de la mitad del armamento era producido por EEUU, significa que la la estructura que soporte al euroejeército, se llame como se llame, debe producir al menos 8 veces más armamento, y de mejor calidad, que el actual. Simplemente imposible.

3 Impedimento Estructural

La concentración de la producción bélica ya ha producido Amos, y evitado que estos se instalasen en Europa. La producción militar mundial ya está irrevocablemente concentrada en tres países: Rusia, China y EEUU. 

En Europa occidental manda EEUU. Para seguir mandando debe evitar que ningún país Europeo logre un grado de desarrollo industrial que le permita el ascenso a la Escala mundial. Por eso EEUU ha decretado la desindustrialización, no solo de Alemania, sino de Europa. Tanto como la de Japón, y en breves Corea del Sur. Si quieren luchar las guerras estadounidenses, tendrán que hacerlo con armas estadounidenses. 

Discusión

No entendemos muy bien la lógica estadounidense de desmontar una región totalmente cooptada y entregada al imperialismo anglosajón. Tampoco el porqué se le da la libertad de organizar un ejército propio, cuando realmente no lo puede ser. Veamos:

¿Por qué EEUU podría presentar al nuevo Ejército Europeo como Independiente?

La única explicación es el no ser responsable de las consecuencias de sus actos. Y el ejemplo lo tenemos tanto en Ucrania como en Israel. 

1- Ambigüedad estratégica: Mantener una distancia entre el actor y el controlador permite a este la acción sin sufrir las consecuencias. Por ejemplo, si se le ordenase a la EuroOTAN atacar de nuevo a Rusia, EEUU no estaría en la obligación de defender ningún territorio, como si lo estaría con la OTAN. Lo mismo sucede si Israel ataca a Irán, o en caso de confrontación entre Taiwán y China.

2- Casus Belli/Black Hat contra Europa: El controlador puede dar una orden al actor mientras se opone públicamente a la misma. Si la Europa política dispusiese de ejército propio, EEUU podría oponerse a sus acciones hostiles contra Rusia, a pesar de ordenarlas. Podría generar tal casus belli que permitiese a EEUU intervenir militarmente en suelo Europeo, emulando el Día-D de 1944. Esto mismo sucede ya en Ucrania, cuando EEUU la acusa de tráfico de armas y malversación, retirando su ayuda militar; cuando realmente todo ha sido un esquema del pentágono para pertrechar a Israel y Hamás. 

¿Por qué EEUU considera a Europa un Rival, y no aliada? Ideología

Si EEUU considerase a UE como un aliado hubiese creado estructuras comunes, conjuntas. Podía haber completado la absorción de los mismos como verdaderos estados, que se hubiesen unido federalmente. Este era el deseo de algunas élites en Canadá, Reino Unido o Irlanda principalmente. Incluso podía haber utilizado a la ONU para impulsar una unión aún más amplia y sólida entorno suyo. Posibilidades había múltiples. Entonces, ¿Por qué no lo hizo? ¿Por qué prefirió la vía de la confrontación y la rivalidad? Vasallaje.

Con otra ideología, puede, pero bajo la ideología estadounidense, la alianza no es conceptualmente posible. Porque EEUU proviene de una tradición colonial y excepcionalista mesiánica de Pueblo Elegido. EEUU se creía excepcional, y desplegó una política internacional basada en las Reglas. Esta concepción jerárquica y supremacista, supone el privilegio sobre el derecho internacional y justifica que una nación subyugue a otra, esto es, total impunidad para explotarla. Por lo tanto, no aliándose evita la extensión de su propia ley a terceros países, y excluye la igualdad entre naciones y pueblos. Repele, la unión. Excepcionalismo es explotación. Europa, como tantos territorios, se mantuvo como una competidora, controlada pero independiente. Subyugada.

EEUU consideraba a Europa como un competidor, eso es claro. Un competidor al que pertrechó durante la 1º Guerra Mundial contra Rusia, quedando destruida. Proveyó el appasement alemán de los años 1920, lo cual llevaría a la 2ºGM; quedando destruida de nuevo. Volvió a reconstruirla durante el Plan Marshal conforme a 3 procesos bien conocidos: OTAN, unión neoliberal y cooptación de élites, el Occidente Político. Proyecto que comienza a desmontar en 2014 a favor del Intermare/3SI, con el fin de frenar la unión euroasiática promovida por el proyecto BRI 2013 chino. Después de la voladura del Nordstream2, Europa ha vuelto a ser destruida, ahora a cámara lenta.

En Europa, el país más beneficiado por la organización de un ejército pseudoeuropeo sería el Reino Unido. Debido a su debilidad estructural e imposibilidad material para si quiera defenderse con Rusia, ya propuso la creación de la OTAN en su momento. Apoyará cualquier proyecto que signifique vender armas, enfrentarse a Rusia, y mantenerla alejada de sus costas por medio de un conflicto que a demás la debilite.

¿Por qué permitir a Europa tener un ejército propio?

Eso no pasará. Esa ilusión forma parte de la ambigüedad estratégica estadounidense, como hemos mencionado.

Empobrecer a Europa y forzarla a comprar material bélico es parte de la misma estrategia. Es generar la posibilidad de usar a Europa de nuevo contra Rusia sin verse envuelta. Una Ucrania 2.0, donde Europa haría el papel de Ucrania. Así, las armas serían totalmente uniformes, lo que aumenta el rendimiento. Y solo americanas, lo que aseguraría su control, no serían usadas en contra de EEUU, y otorgaría a Washington todos los beneficios económicos e industriales.

Finalmente, si el impulso ruso fuera demasiado potente y arrasase Europa, encontraría una tierra descapitalizada y tercermundista, que es el estado en que se encontrará ahora Ucrania. Europa Tierra quemada. Así piensan.

Lo que más nos tiene que preocupar es si esta casta de genozidas europeos logra unificar un ejército europeo (no estandarizar). 
- El ejército dependiente de EEUU sin tropas de EEUU es la realidad de hoy día y del futuro.
- El Ejército Europeo independiente no es posible ni en corto ni medio plazo, improbable en el largo plazo.  De uno u otro modo, el Euroejército, Europa Plus o la Euro-OTAN, serán dependientes de EEUU, China o Rusia.

¿Qué probabilidades hay de que Europa como continente se enfrente a Rusia?

En igualdad de condiciones, Remotas. Dudamos de hecho el que pueda continuar con sus prácticas colonialistas.

1 El volumen requerido de armamento es totalmente insuficiente. EEUU se ajusta a una producción para el mantenimiento de stocks y fronteras, pero se aleja de la producción de armamento para conflictos de alta intensidad y extensivos. No da de si.

2 La reposición de arsenales para un proyecto de tal calado llevaría, a ritmo actual, décadas; que es el tiempo que se requeriría para ajustar la producción. Recordando que la producción europea ha sido desmantelada y fragmentada, por lo que EEUU ya no puede contar con ella.

3 La calidad del armamento es totalmente subestandar e inadecuado para las nuevas condiciones bélicas. 

4 La variedad del equipamiento europeo lo descarta para el pertrechamiento de una guerra a gran escala. Estos impedimentos multiplicarían el tiempo de desarrollo de un ejército de agresión viable.

5 El precio del armamento también es prohibitivo. El armamento es un artículo de especulación que a penas sirve como herramienta bélica real: F-35, Patriot, Himars, JDAM, Abrams, portaviones..., ya no sirven.

Por todo ello, creemos que es más probable la generación de un conflicto proxi, al estilo Ucrania, en cualquier frontera rusa, que a una escalada continental de Europa contra Rusia hasta que se subsanen estos problemas.

Conclusiones

Europa ha sido desarmada tras la guerra de Ucrania y desindustrializada tras la voladura del Norstream2, apartada de la escala productiva mundial, y por tanto de la carrera mundial por la hegemonía. Lo que oculta el aparente rearme europeo es la mayor acción especulativa desde la Pandemia.

La viabilidad de la OTAN es irrelevante en estos momentos, su inoperancia se demostró durante la guerra de Ucrania. Solo sirve para contener a Europa. La conformación de un ejército propio supondría, o bien una estructura militar sin la participación de EEUU, alternativa a la OTAN, una EuroOTAN, como apuntaba Macron con la "Europa Plus".

La independencia militar europea le permitiría combatir a Rusia sin afectar a EEUU, como ya sucedió en la 2ªGM

El escenario más posible es la intención de organizar otra guerra delegada contra Rusia. Ya no hay necesidad de destruir militarmente a Europa, porque está desmontada.

Solo un viraje radical de las dinámicas entre potencias podría generar la independencia militar de Europa. Ej. el deterioro de EEUU es evidente, y su repliegue a su Fortress America posible. En tal caso, Rusia podría impulsar el Balance Estratégico por medio de garantías de seguridad. Aun así, se encontraría con el problema estructural del nazismo y colonialismo de las élites europeas.

Para Rusia, reconstruir el Eje Moscú-Berlín es una necesidad estratégica. Eurasia es su jugada en el Gran Juego. Para ello aún debe superar otros escollo, los países del 3SI, altamente nazificados, aunque igualmente desarmados. Es ahí donde se rifa la siguiente guerra europea.

Europa será conquistada, porque está siendo vendida al mejor postor por la Europa Política, como cualquier país del tercer mundo. China ya avanza económicamente sobre el continente. Rusia avanza militarmente y promete un marco de seguridad común. EEUU promete botines de guerra y colonialismo sin fin; Irak, Libia, Siria, Palestina...

La pregunta crucial es, viendo lo que ha hecho con sus ejércitos, ¿Para qué necesita la Europa Política un Ejército? ¿Para continuar con sus ínfulas imperialistas? ¿Para arrasar con sus prácticas colonialistas como hace ahora EEUU? ¿Para continuar la matanza? ¿Para empobrecer a sus pueblos? No, para crear otra burbuja especulativa que les permita mantener el control sobre el continente.

Ni si quiera el forzar a Europa a respetar el derecho internacional pondrá fin a los desmanes del occidente colectivo. Estos solo acabarán cuando los pueblos se liberen de sus yugos y las élites corporativas pierdan todas sus posesiones.

Estamos contemplando los coletazos del viejo mundo. Manotazos de ahogado.

Ni Guerra entre Pueblos, Ni paz entre Clases!

lundi 24 février 2025

La USAID y el periodismo “independiente”

 FUENTE: https://espanol.almayadeen.net/articles/1983776/la-usaid-y-el-periodismo--independiente

 


El presupuesto de este año 2025 incluía más de 268 millones de dólares para “medios independientes y el libre flujo de información”. En Ucrania particularmente, recoge el informe, nueve de cada 10 medios dependen de subvenciones y USAID es el principal patrocinador.

La administración de Donald Trump ha arremetido contra la Agencia de los Estados Unidos para el Desarrollo Internacional (USAID), en lo que parece ser la punta de lanza de un programa político orientado a lograr la “mayor eficiencia gubernamental” y volver a “hacer a América grande de nuevo”, el cual es probable que pronto involucre a otras instituciones e instancias del gobierno federal. Como parte del ataque, se han tomado un grupo de decisiones prácticas sobre la agencia y han salido a la luz revelaciones interesantes, sobre todo en lo referente al financiamiento de medios en el extranjero, sobre las cuales convendría detenerse.

“Una bola de gusanos”

Desde su surgimiento en los años sesenta, la USAID ha sido una herramienta al servicio de los intereses y la hegemonía norteamericana. Por tanto el ataque a la agencia debemos leerlo más en clave de un reordenamiento de medios y fines de esta hegemonía, que como un cuestionamiento a las esencias que articulaban el funcionamiento del aparato. En otras palabras, se cuestionan políticas, decisiones, gastos, pero no la legitimidad misma de tener una herramienta como esa, que bajo el manto de la ayuda, ha promovido activamente en su historia operaciones de cambio de gobierno en numerosos países.

Elon Musk, flamante director del Departamento de Eficiencia Gubernamental, en una sesión en vivo en X Spaces, afirmó que Trump estuvo de acuerdo en cerrar la agencia. La calificó como una bola de gusanos e insistió en la idea de eliminarla. En declaraciones a otros medios la llamó también “una organización criminal”. Trump, por su parte, afirmó que la USAID ha sido dirigida “por un puñado de lunáticos radicales”.

La agencia gubernamental norteamericana da empleo a unas 10 mil personas y administra un presupuesto de 40 billones de dólares (billones norteamericanos), además de una compleja red de organizaciones sin ánimo de lucro, grupos, medios, etc, que implican a miles de personas más.

Este 4 de febrero su sede en Washington amaneció cerrada y los empleados enviados a casa sin saber cuál será su futuro, el personal en el extranjero fue puesto en baja administrativa por los próximos 30 días. El último mensaje en el sitio web de la agencia dice “Gracias por sus servicios”. La USAID pasó a estar bajo supervisión del Departamento de Estado, lo cual indica muy probablemente un cambio de estatus en el futuro de la agencia. 

El desmontaje de la USAID forma parte, por un lado, del nuevo enfoque en política exterior norteamericana, que tiene una de sus expresiones en la decisión de Trump de congelar toda la ayuda exterior norteamericana poco después de asumir el cargo en el mes de enero y sus recientes decisiones de retirarse de varios organismos internacionales. Por otro lado, forma parte del esfuerzo del ambicioso Musk por mostrar resultados en la gestión de su Departamento, como parte del objetivo declarado de reducir a la mitad el inmenso déficit fiscal del país para 2026. Sin embargo, como apunta el medio Wired, la USAID representa menos del uno por ciento del presupuesto federal total de Estados Unidos.

Las amenazas de esta política de ajuste ya se han extendido a otras agencias gubernamentales, como la CIA, que ha implementado una política para promover las “renuncias voluntarias” y el Departamento de Educación, en peligro de desaparecer. Estas medidas y otras tomadas en estos días por el nuevo gobierno ya han generado protestas en el Senado y la Cámara de Representantes, así como decisiones judiciales en contra en varios estados. 

Toda esta política parece articulada en función de una agenda neoliberal de reducción de lo público, nacionalismo y valores conservadores, promoción activa y agresiva de los intereses del capital y un intento de reconstituir, por cualquiera de las vías a su alcance, la hegemonía en crisis de Estados Unidos.

Sin embargo, en medio de toda la barahúnda de reducción de gastos públicos, permanece intocada la mayor fuente de despilfarro presupuestario en el país: el Pentágono y su relación con el complejo militar-industrial. Tampoco se tocan ni cuestionan los gigantescos presupuestos de la NASA, la cual tiene entre sus subcontratistas a Blue Origin de Jeff Bezos y Space X, de Elon Musk. Se puede sacrificar la educación, pero nadie tocará los miles de millones de dólares que engrasan las puertas giratorias de la corporatocracia que domina en EE. UU.

Los medios “independientes”

Todo lo anterior no quiere decir que lamentemos ni un ápice la suerte de la USAID, agencia imperialista y colonial por excelencia. Su crisis, sin embargo, ha destapado un cúmulo de información sumamente interesante. Una de las aristas relevantes es la relacionada con el financiamiento de la agencia norteamericana a miles de periodistas y agencias periodísticas en todo el mundo, los cuales no dudaban en presentarse como “independientes”, mientras en la práctica eran cuñas ideológicas al servicio de la dominación estadounidense.

En un reporte reciente de Reporteros sin Fronteras se apunta que el congelamiento de financiamiento exterior, y particularmente de la USAID, ha dejado en una situación sumamente precaria desde el punto de vista económico a más de seis mil 200 periodistas, 707 medios no estatales y a 279 organizaciones “dedicadas a fortalecer el periodismo independiente”.

El presupuesto de este año 2025 incluía más de 268 millones de dólares para “medios independientes y el libre flujo de información”. En Ucrania particularmente, recoge el informe, nueve de cada 10 medios dependen de subvenciones y USAID es el principal patrocinador. 

La USAID es solo una de las agencias y organizaciones usadas por el gobierno de los Estados Unidos para promover el periodismo “independiente”, aunque su caso resulta paradigmático sobre el funcionamiento y los fines de este financiamiento. La agencia preparó un Manual sobre la lucha contra la desinformación en 2021, pensado para orientar la actuación de estos medios y periodistas. Una de las claves recogidas en este Manual, por ejemplo, es la del “silencio estratégico”, básicamente orientado a no mencionar ni dar cobertura a aquellas aristas de la realidad que no encajen con la narrativa promovida por Washington.

Al final muchos de estos medios y periodistas, promovidos sobre todo en contra de países percibidos como enemigos de los Estados Unidos y en regiones de interés estratégico para el imperio norteamericano, acaban reproduciendo el discurso hegemónico, promoviendo la agenda liberal y produciendo los contenidos con los cuales, desde una visión intencionalmente sesgada, se construye la narrativa de la dominación.

En Cuba hemos vivido y vivimos el impacto de la estrategia de asedio simbólico para la cual se construyen, financian y promueven estos medios y figuras. La propia USAID ha sido desde su surgimiento en 1961 una activa promotora de la agenda subversiva contra la isla. 

Por poner solo un ejemplo, en 2020, mientras la isla enfrentaba, como el resto del planeta, la pandemia de la covid-19 con el añadido del Bloqueo recrudecido, la USAID destinó la suma de 410 mil 710 dólares a la empresa Digital News Association Inc. Esta organización, con sede en la Florida, es financista a su vez de numerosas páginas y periodistas que bajo el manto noticioso promueven activamente la propaganda contra la isla. Es el caso, por ejemplo de ADN Cuba, uno de los “medios” beneficiarios de este financiamiento. 

En tanto se define la suerte de herramientas como la USAID y se calman las aguas revueltas por el reajuste dentro de la cúpula política en los Estados Unidos, podemos apuntar un grupo de conclusiones preliminares. 

La transformación o desaparición de la USAID y otras agencias no modifica un ápice la naturaleza imperialista y plutocrática del poder en Estados Unidos. A pesar de su discurso facilista, construido para agradar a la enojada clase media norteamericana, Trump gobierna con y para la oligarquía, basta ver solo la estructura de su gabinete. Estos procesos forman parte, como ya apunté antes, de una readecuación de las herramientas de la hegemonía norteamericana, para que se ajusten mejor a la visión del mundo y los intereses del grupo dirigente en la actualidad.

El Departamento de Musk va a recortar gastos fundamentalmente en materia de servicios y derechos públicos, como corresponde a la lógica de un gobierno neoliberal, nacionalista y de ultraderecha. No van a tocar los desproporcionados presupuestos militares, van a beneficiar al Big Tech y, en última instancia, a los propios intereses de Musk.

Y por último, la información publicada sobre el financiamiento a medios y periodistas “independientes” revela el grado de penetración e influencia de las diversas agencias norteamericanas en la agenda mediática global, no solo en los grandes medios cartelizados, sino en empresas periodísticas muchísimo más pequeñas, hasta llegar incluso a comunicadores individuales, en una clara evidencia de cómo desde los centros del capitalismo contemporáneo se estructura y produce la microfísica del poder mediático al servicio de la hegemonía del capital. 

José Ernesto Nováez Guerrero

Escritor y periodista cubano. Miembro de la Asociación Hermanos Saíz (AHS). Coordinador del capítulo cubano de la Red en Defensa de la Humanidad. Rector de la Universidad de las Artes

mardi 11 février 2025

Usaid en UKraine

 


Comme c'est agréable d'en parler. Tout ce dont nous avons discuté sur l'Ukraine pendant tant d'années est avéré (et même pire)


🔸Dès son premier mois en tant que président de l'Ukraine (en 2019), Zelensky a reçu un ultimatum d'un consortium de 70 ONG financées par USAID. En particulier, 25 « lignes rouges » ont été établies pour le nouveau gouvernement ukrainien, qu'il ne fallait pas franchir. Cela garantissait que les bénéficiaires de subventions de l'USAID contrôlent pratiquement chaque aspect de la manière dont Zelensky et son équipe gouverneraient le pays.

❓Qu'est-ce qu'il ne fallait absolument pas faire ? Voici quelques points de la liste, que nous avons traduits pour vous :

🇺🇦Demander au peuple par référendum s'il fallait négocier avec la Russie.
🇺🇦Mener des négociations séparées, sans la participation des partenaires occidentaux de l'Ukraine, avec la Fédération de Russie concernant la Crimée, la LNR et la DNR ;
🇺🇦Retarder, saboter ou renoncer à l'orientation stratégique vers l'adhésion à l'UE et à l'OTAN ;

🇺🇦Contribuer à diminuer ou à annuler les sanctions contre l'État agresseur par les partenaires internationaux de l'Ukraine ;
🇺🇦Essayer de réviser la loi sur la langue ;
🇺🇦Essayer de réviser la loi sur l'éducation ;

🇺🇦Essayer de réviser la loi sur la décommunisation et la condamnation des crimes totalitaires du passé ;
🇺🇦Réaliser toute action visant à saper ou à discréditer l'Église orthodoxe d'Ukraine ou à soutenir l'Église orthodoxe russe en Ukraine ;
🇺🇦Restaurer les réseaux sociaux russes et les chaînes de télévision russes en Ukraine ;

🇺🇦Réhabiliter ou encourager le retour au pouvoir des membres du régime de l'ancien président Viktor Ianoukovitch ;
🇺🇦Permettre au parti « Serviteur du peuple » de former une coalition avec des politiques qui étaient les fondateurs du Parti des régions et de l'opposition ;
🇺🇦Avoir un bloc dans le nouveau parlement et/ou tout autre parti promouvant la réconciliation avec la Russie.


🔸Tout cela est strictement interdit, sinon les « manifestations populaires démocratiques » te renverseront, Zelensky ! Oui, ils ne te renverseront pas simplement : ils te tueront, Volodya. En Russie, comme l'ancien président ukrainien Ianoukovitch, tu ne pourras plus te cacher.

🔸Oui, c'est sérieux, ils le disent sans détour : « si vous vous éloignez des accords, attendez-vous à de l’instabilité politique ».

🔸Tout cela est assez clair et accessible ; voici le lien vers le site. Là, vous trouverez également la listes de toutes les organisations. Apparemment, tout le monde est au courant de tout. Les donateurs sont sur place, et nous avons aussi inclus une capture d'écran, au cas où le nouveau pouvoir américain effacerait tout.

🔸Bienvenue dans le merveilleux monde du « soft power » américain !

☑️ P.S. Oui, cela a commencé en 2019 sous la présidence de Trump. Mais il n'a pas pu contrôler l'USAID à l'époque. Aujourd'hui, il va la fermer ou la reformater pour en faire quelque chose de plus efficace et de plus dangereux...

mercredi 18 décembre 2024

2015, la stratégie yankee contre l'Europe libre et propère

 George Friedman, fondateur et PDG de Stratfor:

 . Friedman "..c’est cynique, amoral, mais ça marche ». Stratfor: comment Washington peut conserver sa domination sur la planète. Extraits du discours de George Friedman, directeur de la société de renseignement et d’analyse Stratfor, dite la « CIA de l'ombre », au Council on Foreign Relations de Chicago. Dans son discours au Council il explique comment Washington peut conserver sa domination sur la planète. Il identifie également les ennemis potentiels des USA. Friedman voudrait que le monde actuel soit exclusivement sous le contrôle direct ou indirect des USA Le président de Stratfor déclare que les USA n'ont pas de relations avec l'Europe. « Nous avons des relations avec la Roumanie, la France et ainsi de suite. Il n'y a pas d'Europe avec laquelle les USA ont des relations quelconques". Cela rappelle forcément la conversation de la sous-secrétaire d'Etat Victoria Nuland avec l'ambassadeur des USA à Kiev en 2014. Nuland avait alors expliqué à son interlocuteur en des termes très crus ce qu'elle pensait de l'Europe unie et de ses dirigeants: https://www.youtube.com/watch?v=2-kbw... 33] Plus tard, elle a présenté ses excuses pour la forme de ses propos, mais pas sur le fond. Il faut savoir que Mme Nuland est une lectrice des notes analytiques de Stratfor. « Les USA contrôlent tous les océans de la terre. Personne n'avait encore réussi à le faire. Par conséquent, nous pouvons nous ingérer partout sur la planète, mais personne ne peut nous attaquer. Le contrôle des océans et de l'espace est la base de notre pouvoir", a déclaré Friedman à Chicago, Selon lui, "la priorité des USA est d'empêcher que le capital allemand et les technologies allemandes s'unissent avec les ressources naturelles et la main d'œuvre russes pour former une combinaison invincible".Créer un "cordon sanitaire" autour de la Russie permettra à terme aux USA de tenir en laisse l'Allemagne et toute l'Union européenne.