Extrait de Michel Clouscard "Lettre ouverte aux communistes"
Éditions Delga 2016
Ce texte a été rédigé à la fin des années 70, à l'aube de la catastrophe mitterandiste ("Changer la vie!")
Ces nouvelles couches moyennes
ne sont pas propriétaires de leurs moyens de production, elles ne sont
pas - en leur majorité - des forces productives directes mais elles se
trouvent au résultat du procès de production, des autres, la gueule
ouverte, pour tout engloutir. Elles se paient même le luxe de dénoncer
la « Société de consommation ».
Cette idéologie est devenue une
idéologie dominante, depuis Mai 1968, ce 14-Juillet des nouvelles
couches moyennes. Elle a sécrété les nouveaux modèles de la consommation
« libérale ».
Monika KARBOWSKA est diplômée en Histoire des relations internationales
à l’Université de Paris-1 Panthéon Sorbonne. Française et polonaise, elle est militante marxiste, communiste, féministe et internationaliste.
Elle est venue nous parler de "Contre histoire du « Printemps de Prague »", ouvrage de Vasil Bilak dont elle a assuré la traduction avec Diane Gilliard, et qui vient de sortir aux éditions Delga :
https://editionsdelga.fr/produit/cont...
Depuis la guerre froide, afin de détruire le socialisme, l’Occident capitaliste aura su déverser ses mythes à la peau dure, flanqués de leurs slogans démagogiques et de leurs saints factices. Incontestablement, le Printemps de Prague avec son « socialisme à visage humain » et la figure embaumée de Dubcek en fut le paradigme achevé.
Vasil Bilak, Premier secrétaire du comité central du PC de Slovaquie en 1968 et l’un des principaux protagonistes des événements d’alors, et resté, lui, indéfectiblement socialiste, convoque ici les faits demeurés inconnus de l’extérieur et jamais publiés auparavant, réduisant à néant la légende rose du Printemps de Prague...
À Saint-Germain-des-Prés, l'errance d'un homme tiraillé entre quête spirituelle et désir charnel. Traqué par la caméra, Pierre Clémenti, somnambule diaphane et magnétique, vit entièrement son personnage dans un tableau saisissant de Paris à la veille de Mai 68. D'une pureté lyrique, le film, en partie financé par Godard, est le chaînon manquant entre Nouvelle Vague et underground new-yorkais.
Mouais...ça a l'air suffisamment chiant pour se le tartiner en entier.