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mercredi 8 janvier 2025

El realismo socialista y el Pop Art en el campo de batalla (Équipo Crónica, 1969)



El realismo socialista y el Pop Art en el campo de batalla
Equipo Crónica
Serie La recuperación
1969
Acrílico sobre lienzo
200 x 200 cm
Museo Reina Sofía, Madrid


Equipo Crónica se mueve en un territorio difuso entre la época del pop y el arte netamente pop. Por ejemplo, se reflejan, atinadamente, algunas de las reticencias que, tanto el Equipo Crónica como los críticos que siguieron de cerca a estos artistas, han mantenido en algunas ocasiones; así María García Yelo escribe lo siguiente: "aunque generalmente se adscribe el colectivo a la corriente de Arte Pop, los recursos habituales de esta tendencia fueron para ellos meros instrumentos que, combinados con otros elementos, dieron lugar a una obra de estilo propio y de evidentes connotaciones políticas. De hecho, su relación con diversos movimientos artísticos de implicaciones políticas fue más fuerte que su relación con el Pop Art americano, hacia el que incluso experimentaron una cierta hostilidad".

El cuadro de Equipo Crónica El realismo socialista y el Pop art en el campo de batalla (1969), parece subrayar la idea de un Equipo que se distancia prudentemente del pop, pero también del realismo socialista, para situarse en una suerte de ¿tercera vía?, que algún autor, en aquellos años, consideró que podía ser eficaz al combinar el compromiso político diáfano del realismo socialista con la utilización del lenguaje de masas que lleva a cabo el pop; en la España de los años 60, estas propuestas estéticas debieron verse como un pop comprometido desde la certeza (cuestionada en fechas recientes) de que el americano carecía de compromiso.

Fuente: Julián Díaz Sánchez

dimanche 15 décembre 2024

Elio Petri, Daniel Cohn-Bendit (Cinegiornale libero di Roma n° xyz, 1969)


 En 1969, le metteur en scène Elio Pétri (mon film préféré: I Giorni Contati, la meilleure incarnation du Ne Travaillez Jamais debordien) rencontre Daniel Cohn-Bendit (le libéral libertaire otanesque et ancienne figure de Mai 68) venu passer quelques jours à Rome. On dispose grâce à l’Archivio Audioviso del Movimento Operaio d’un entretien filmé en français enregistré via della Conciliazione, non loin de la basilique Saint-Pierre. Le scénariste Ugo Pirro est également présent: il apparaît parfois dans le cadre mais n’intervient pas dans l’entretien. À l’évidence, Pétri n’est guère convaincu par les propos du leader de la contestation étudiante. On a même l’impression qu’il réagit à son discours avec une certaine ironie et qu’il ne le prend pas très au sérieux.

Paris 1969 (robe à fleurs et choucroutes)

 


lundi 9 décembre 2024

Sayat Nova : La Couleur de la grenade (Pardjanov, 1969)


 Sayat-Nova / Tsvet granata (Саят-Нова / Цвет граната)

Sergueï Paradjanov
URSS (Arménie) / 1969 / 79 min / DCP / VOSTF / Version restaurée

Avec Sofiko Tchiaoureli, Melkop Alekian, Vilen Galstian, Georgi Gegeckori.

Fruit d'une recherche formelle qui tient autant du rêve que du fantasme contre l'ordre établi, Sayat Nova revisite l'histoire du poète du même nom, troubadour du XVIIIe siècle, connu pour avoir écrit en arménien, géorgien et azéri. Une diversité culturelle que Paradjanov transpose dans une série de tableaux vivants, soigneusement composés, où chaque couleur, texture et geste deviennent les fils multiples d'une tapisserie aussi harmonieuse qu'énigmatique. Une célébration de l'identité transcaucasienne qui vaut au cinéaste censure et emprisonnement, et dont l'esthétique visuelle unique inspirera nombre d'artistes, de Godard à Lady Gaga.

« Aimable public, ne va pas chercher dans ce film la vie de Sayat-Nova, grand poète arménien du XVIIIe siècle. Nous n'avons que tenté de rendre par les moyens du cinéma l'univers imagé de cette poésie dont le chantre russe Valéri Brioussov disait : "La poésie arménienne du Moyen-Âge est une des éclatantes victoires de l'esprit humain inscrites dans les annales de notre monde." » (Sergueï Paradjanov)