Article épinglé

samedi 21 juin 2025
jeudi 17 avril 2025
1965: la Nouvelle figuration contre l'Otan culturelle en peinture (Art conceptuel: Duchamp; Pop art: Warhol; Nouveau réalisme: Restany)
Vivre et laisser mourir ou la Fin tragique de Marcel Duchamp est un ensemble de huit tableaux signés collectivement par les peintres Gilles Aillaud, Eduardo Arroyo et Antonio Recalcati, réalisé en 1965, dans le cadre de l'exposition « Figuration narrative dans l'art contemporain » à la galerie Creuze à Paris et aujourd'hui conservé au Musée Reina Sofia à Madrid.
dimanche 6 avril 2025
Les artistes DEVANT les guerres mondiales (en dérivant dans ma bibliothèque et ailleurs)
Ce n'est toutefois qu'après la guerre que le combat symbolique, devenu réel et éprouvé pour certains dans les tranchées, prit la forme organisée de groupes constitués sur le principe des formations politiques radicales. A Berlin, Dada s'était emparé des armes, et promettait dès ses débuts par les voix de Richard Huelsenbeck, Raoul Hausmann, Jefim Golyscheff, la formation d'une "union internationale et révolutionnaire de tous les hommes et femmes créateurs et intellectuels fondée sur un communisme radical".
mercredi 8 janvier 2025
El realismo socialista y el Pop Art en el campo de batalla (Équipo Crónica, 1969)
El realismo socialista y el Pop Art en el campo de batalla
Equipo Crónica
Serie La recuperación
1969
Acrílico sobre lienzo
200 x 200 cm
Museo Reina Sofía, Madrid
Equipo Crónica se mueve en un territorio difuso entre la época del pop y el arte netamente pop. Por ejemplo, se reflejan, atinadamente, algunas de las reticencias que, tanto el Equipo Crónica como los críticos que siguieron de cerca a estos artistas, han mantenido en algunas ocasiones; así María García Yelo escribe lo siguiente: "aunque generalmente se adscribe el colectivo a la corriente de Arte Pop, los recursos habituales de esta tendencia fueron para ellos meros instrumentos que, combinados con otros elementos, dieron lugar a una obra de estilo propio y de evidentes connotaciones políticas. De hecho, su relación con diversos movimientos artísticos de implicaciones políticas fue más fuerte que su relación con el Pop Art americano, hacia el que incluso experimentaron una cierta hostilidad".
El cuadro de Equipo Crónica El realismo socialista y el Pop art en el campo de batalla (1969), parece subrayar la idea de un Equipo que se distancia prudentemente del pop, pero también del realismo socialista, para situarse en una suerte de ¿tercera vía?, que algún autor, en aquellos años, consideró que podía ser eficaz al combinar el compromiso político diáfano del realismo socialista con la utilización del lenguaje de masas que lleva a cabo el pop; en la España de los años 60, estas propuestas estéticas debieron verse como un pop comprometido desde la certeza (cuestionada en fechas recientes) de que el americano carecía de compromiso.
Fuente: Julián Díaz Sánchez
Un coin tranquille à la campagne/Un tranquillo posto di campagna (Elio Petri, 1968)
Avec Franco Nero, Vanessa Redgrave, Georges Géret.
Parti se ressourcer dans une demeure hantée par une comtesse nymphomane, un peintre milanais à la mode sombre peu à peu dans la folie. Petri utilise les thèmes familiers du giallo pour sonder le versant décadent du monde de l'art et de sa marchandisation. Sa mise en scène à la limite de l'expérimental et son couple d'interprètes enfiévrés lui valent un Ours d'argent au Festival de Berlin.
dimanche 15 décembre 2024
Dessin de 1944 par Renzo Vespignani
jeudi 12 décembre 2024
Hagop Hovnatanian (Paradjanov, 1967)
La vie culturelle de Tbilissi au XIXe siècle, à travers le portrait du peintre arménien Hagop Hovnatanian (1806-1881).
lundi 9 décembre 2024
Arabesque sur le thème de Pirosmani (Paradjanov, 1985)
Arabeski na temou Pirosmani (Арабески на тему Пиросмани)
Hommage à l'artiste le plus populaire de Géorgie, une recomposition ciné-poétique de l'œuvre du peintre primitif Pirosmani, comme un voyage dans l'histoire et la culture du peuple géorgien.
dimanche 1 décembre 2024
dimanche 17 novembre 2024
Animations peintes d'Aleksander Petrov
Mon Amour (2006)
Le Vieil Homme et la Mer (1999)
L'Homme Ridicule (1999)
samedi 14 septembre 2024
jeudi 29 août 2024
mercredi 28 août 2024
samedi 27 janvier 2024
Aux sources de la psychogéographie: une première occurrence du "fantastique social" en 1924
Il semble que l'on puisse remonter jusqu'à 1924, dans l'article suivant de Mac Orlan sur le peintre George Grosz, pour trouver la première mention du "fantastique social" en France (la fiche wikipédia signale une de ces conférences au Théâtre du Vieux colombier –dédié aux films d'avant-garde– sur le cinéma fantastique en 1926). Mac Orlan l'a repéré chez d'autres, mais il est surtout lui-même le principal exposant de cette notion par ses chansons et ses récits: un grand créateur d'atmosphères, amplement distillées dans le cinéma des années 1930-40.
Le fantastique social est l'une des sources majeures du sentiment psychogéographique, il conforme le pathos inhérent aux premières dérives et induit une esthétique attendue. Cette forme de "tragique d'aventure" correspond notoirement au moi romantique de Debord, unifiant son oeuvre et sa vie dans le temps –et jusqu'à l'automythographie de soi.
À cet égard, Mac Orlan occupe une place importante dans son panthéon littéraire ( alors qu'il s'agit d'un auteur habituellement considéré comme mineur). Mais ce qui m'interpelle pour l'instant c'est cette filiation plastique allemande; à travers la fragmentation cubofuturiste et l'enfièvrement expressionniste, elle détermine une vision conflictuelle et riche de la nouvelle vie urbaine née dans la ville la plus moderne d'Europe, Berlin. Entre aliénation et spectacle permanent.
PIERRE MAC ORLAN
George Grosz
L'Europe attentive, les passions dont elle dispose, la révolte assoupie, le jeu triomphant de filles sottement éprises de voluptés chimiques, les médiocres bourgeois lâchés en liberté et la rue elle-même ont trouvé leur poète dans l'étrange et puissante personnalité de George Grosz, que Frans Masereel et Joseph Billiet présentent aujourd'hui au public français, et pour la première fois.
Depuis la guerre, une sorte de fantastique social a été créé un peu partout chez tous les peuples européens qui se sont battus. Le sang des hommes a perdu sa valeur tragique et le mystère des visages s'est accru. Les classes sociales qui, il y a encore dix ans, possédaient des traditions respectives qui les différenciaient, se sont mêlées dans les nouvelles combinaisons des lumières de la rue, dans la malhonnêteté provisoire qui mène les hommes à la conquête du plaisir réalisé le plus rapidement possible. Si les hommes, depuis la guerre, peuvent se distinguer de ceux qui les précédèrent, c'est un peu par leur obéissance passive aux lois de la vitesse. Tout tourne plus vite. Et les anciens mots qui tournaient autrefois à 120 tours par exemple, tournent aujourd'hui à 2000 tours. Le mécanisme de la langue ne peut les suivre. Nous manquons de mot pour réaliser l' “expressionnisme” de notre époque.
Grosz a trouvé la langue nécessaire à l'épanouissement de sa vision. Qu'il découpe une photographie et qu'il l'associe à son extraordinaire intelligence du fantastique et de la misère homicide, c'est, par tous les moyens la lutte pour arriver directement au but. Il voit les choses et les hommes en transparence, il mêle aux éléments nobles de la révolution les odeurs essentielles de la vie populaire où le sang se chambre à la température de la rue. Je ne connais rien de plus tragique que l'oeuvre de ce jeune homme émouvant et affectueux. Toute la rue et les intermédiaires de la rue s'animent dans une frénésie féerique, ordurière et brutale, celle de la vie quotidienne. [...]
Pierre Mac Orlan, George Grosz, préface du catalogue du catalogue de l'exposition George Grosz, Joseph Billiet, Paris, 1924.