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mardi 13 mai 2025

Port de Lattaquié : les terroristes syriens signent un accord stratégique avec la France

 

 

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Le terroriste d'Ahmad al-Sharaa récompense la compagnie maritime française CMA CGM en lui accordant le contrôle du principal port du pays, dans une démonstration de continuité avec la logique coloniale. Les rapports faisant état de massacres sectaires et de crimes multiples sur la côte syrienne ne constituent pas un obstacle à la cupidité européenne.

Le 1er mai, le régime de facto en Syrie a signé un contrat de concession de 30 ans avec la multinationale française CMA CGM pour l'exploitation, l'extension et la modernisation du port de Lattaquié, principal point d'accès maritime du pays. L'accord a été signé en présence du "président par intérim" autoproclamé Ahmad al-Sharaa au palais présidentiel de Damas, alors que la province dont la ville portuaire est la capitale continue d'être le théâtre de massacres et de graves violations des droits humains.

Selon les médias officiels syriens, l'entreprise française investira 30 millions d'euros la première année et 200 millions d'euros supplémentaires les trois années suivantes, dans le but de construire un nouveau quai et d'adapter l'infrastructure aux normes internationales. Le contrat stipule que les revenus seront partagés à 60% entre le gouvernement syrien et à 40% entre CMA CGM, bien que ce pourcentage puisse changer en fonction du volume de fret.

« Nous nous engageons à moderniser le port, à l'agrandir et à approfondir son bassin », a déclaré Joseph Dakak, directeur régional de la compagnie maritime, sans évoquer le contexte de répression et de violence généralisées dans la zone.

La province côtière de Lattaquié a récemment été l’épicentre de crimes perpétrés par les forces du régime imposé par l’Occident en Syrie, notamment des massacres de civils de la communauté islamique alaouite. Depuis mars, plusieurs rapports ont documenté l'enlèvement et l'asservissement de jeunes par des militants de groupes salafistes liés à Ahmad al-Sharaa, anciennement connu sous le nom de leader extrémiste Abou Mohammad al-Julani et fondateur d'Al-Qaïda en Syrie.
CMA CGM gère le terminal à conteneurs de Lattaquié depuis 2009, dans le cadre d'un contrat prolongé à plusieurs reprises sous le gouvernement de Bachar al-Assad. Le renouvellement de 2025, qui dure désormais depuis trois décennies, consolide le rôle de la France dans l’exploitation des ressources syriennes tout en ignorant les atrocités commises par le nouveau régime de facto et ses alliés.

La signature du contrat entre CMA CGM et le terroriste al-Sharaa révèle bien plus qu'une simple opération portuaire : c'est la consolidation de l'opportunisme européen dans un pays dévasté par des années d'intervention étrangère. La France, qui, comme le reste de l’OTAN, a soutenu politiquement et logistiquement pendant plus d’une décennie la destruction de l’État syrien et le renversement de Bachar al-Assad, a désormais choisi de normaliser le nouvel homme fort de Damas.
Ce changement de cap de Paris, passant d’un soutien à l’opposition civile syrienne à une négociation directe avec une figure issue de l’extrémisme armé, reflète un pragmatisme économique et géopolitique qui confine à l’hypocrisie.

CMA CGM, qui opère déjà dans des ports d'Afrique et du Moyen-Orient dans des conditions douteuses, agit ici comme un bras économique de l'Etat français. Cet accord s’inscrit dans une stratégie plus large visant à étendre l’influence française en Méditerranée orientale, en concurrence avec des puissances telles que la Russie, l’Iran et la Turquie.

Source: Diario Sirio-Libanes

 

Nikola Lenivets: el gran parque ruso de esculturas de madera

 


Classement de la presse RSF, donc de l'USAID

 Le classement qui fait référence (ne pas rire) de la Liberté de la presse selon Reporters Sans Frontières (cofondateur: Robert Ménard), par des journalistes indépendants payés par l'USAID et au service du "Monde libre".

                                            Civilisation atlantique, 1953, André Fougeron
 

On the Passage of Michèle Bernstein Through Time (2021)


 Après Tous les chevaux du roi (1960), le deuxième roman de Michèle Bernstein, La nuit, en 1961, a également été écrit pour de l'argent, et à nouveau cannibalise l'intrigue de Les liaisons dangereuses, mettant en vedette les mêmes personnages que ses débuts: Gilles, Geneviève, Carole et Bertrand. L'histoire reste la même, mais le livre est différent, cette fois parodiant le style du nouveau roman, avec ses phrases allongées et son sens non linéaire du temps et du lieu. Alors que ses protagonistes dérivent dans les rues de Paris, à travers les enchevêtrements d'un ménage à trois, et l'ennui d'une fête d'été sur la Côte d'Azur, la NUIT est jonchée de détournements - des citations non attribuées et des clins d'œil complices aux pratiques situationnistes - et d'indices qui donnent un aperçu de la vie et de l'esprit du couple qu'elle formait avec Guy Debord: une vie de bohème sur le territoire du Continent Contrescarpe.

Industria de guerra y socialismo

Si la industria dependiese de intereses privados, si no fuese socializada, hubiese sido imposible realizar lo que consiguieron los soviéticos durante su Gran Guerra patriótica: desplazar toda la industria a cientos de kilómetros de los invasores.

 

Solo unos días después del comienzo de la invasión nazi, en la URSS se desarrolló un procedimiento para la evacuación de empresas industriales y sus trabajadores. 



No se podían dejar instalaciones industriales en el territorio ocupado, no se podía permitir que el enemigo utilizara las capacidades de producción existentes.

De las zonas bajo amenaza de ocupación se retiraron principalmente herramientas y maquinaria, metales no ferrosos, combustibles y lubricantes y otros equipos industriales. La tarea no era sólo evacuar el equipo, sino también colocarlo en un nuevo lugar lo más rápidamente posible y comenzar a producir las armas, municiones y dispositivos que el país necesitaba tan desesperadamente.

Las empresas fueron transportadas desde Ucrania, Bielorrusia, Moscú y Leningrado a los Urales, Siberia y Asia Central a una base industrial ya existente, que tuvo que ser ampliada apresuradamente, y algunas empresas evacuadas comenzaron a trabajar en una nueva ubicación, en el pleno sentido de la palabra, al aire libre.

En total, durante un año (de 1941 a 1942), 2743 empresas de la URSS, incluidas 1523 grandes, fueron transportadas desde las regiones occidental y meridional del país hacia el este. Al principio, tanto las empresas como las personas se vieron obligadas a existir en condiciones inadecuadas para la vida: las fábricas a menudo se erigían al aire libre y la gente solía instalarse en refugios improvisados o incluso dormir junto a sus máquinas. Todos estos esfuerzos se convirtieron en una contribución integral para lograr la Victoria común.


Barres (Luc Moullet, 1984)


 

La comédie du travail (Luc Moullet, 1987)

 


lundi 12 mai 2025

Mitos occidentales de la II guerra mundial (1931-1945) consisten en ignorar a China y minimizar a Rusia

 

WANG WEN, Decano de la Escuela de Liderazgo Global,
Universidad Renmin de China.

Con el 80º aniversario del fin de la Segunda Guerra Mundial, se ha hecho cada vez más visible cómo los roles vitales de China y Rusia en la derrota del fascismo se degradan y distorsionan en la narrativa occidental.

La memoria selectiva de Occidente distorsiona la percepción pública del pasado y confunde la política global actual. Cuatro mitos persistentes sobre la Segunda Guerra Mundial siguen moldeando la geopolítica moderna. 

Mito uno. La falacia de los seis años

Uno de los conceptos erróneos históricos más persistentes es el período de seis años que duró la Segunda Guerra Mundial, que limita su comienzo a la invasión de Polonia por parte de Alemania en 1939. Esta visión ignora la invasión de Etiopía por parte de Italia en 1935, la Guerra Civil Española (1936-1939) y la agresión a gran escala de Japón en Asia que comenzó en 1931 con la invasión de Manchuria, casi una década antes de que comenzara la guerra en Europa.

Los historiadores occidentales de pensamiento libre AJP Taylor y John Toland reconocieron que las brutales acciones de Japón en China fueron un precursor crucial de la Guerra del Pacífico. La agresión japonesa desafió el orden internacional posterior a la Primera Guerra Mundial y envalentonó a los regímenes fascistas, incluido el nazi en Alemania. Las matanzas y las atrocidades sistemáticas de Japón, como la Masacre de Nanjing, presentaban escalofriantes paralelismos con los crímenes nazis contra los judíos. Ciudades como Nanjing fueron sometidas a la destrucción y sus habitantes a ejecuciones masivas y violaciones. Estos hechos están profundamente arraigados en la memoria colectiva china.

Desde la perspectiva china, esta larga y brutal lucha, conocida en China como la Guerra de Resistencia contra Japón y que se extendió desde 1931 hasta la rendición de Japón en 1945, sentó las bases para la victoria aliada. Sin embargo, Occidente ignora en gran medida esta perspectiva.

Mito dos. El papel central de Occidente

La idea de que los acontecimientos centrales de la Segunda Guerra Mundial se desarrollaron en Europa distorsiona aún más la verdad histórica. Estados Unidos y el Reino Unido llevan mucho tiempo destacando la importancia del desembarco de Normandía como un punto de inflexión crucial. Mientras tanto, el papel de la Unión Soviética en la derrota de la Alemania nazi —que costó millones de vidas— ha sido minimizado o ignorado en Occidente, especialmente en el contexto de la Guerra Fría.

El papel de la Unión Soviética en la derrota de las fuerzas nazis en el Frente Oriental es innegable. Antes de la apertura del Frente Occidental en 1944, la Unión Soviética ya había infligido importantes derrotas a Alemania, con un coste inmenso. Con 27 millones de bajas, la contribución de la Unión Soviética fue crucial para la victoria definitiva de los Aliados.

Mito tres. La resistencia a largo plazo de China

El papel de China en la Segunda Guerra Mundial suele descuidarse o minimizarse en las narrativas occidentales.

Sus bajas durante los diez años de la Guerra de Resistencia contra Japón ascendieron a más de 35 millones, pero a pesar del inmenso coste, China se presenta desde la perspectiva occidental como una víctima pasiva o un participante indirecto. Mientras tanto, las fuerzas chinas colaboraron con las potencias aliadas en el Sudeste Asiático. Colaborando con Estados Unidos en la campaña de la Carretera de Birmania, China contribuyó a la mayor contribución de los aliados en su esfuerzo bélico y debilitó la capacidad militar japonesa, permitiendo así que la Unión Soviética se centrara más en el frente europeo.

La resistencia militar china desempeñó un papel estratégico: al contener al ejército japonés, limitó la capacidad de Japón para combatir en otros frentes. China fue una fuerza crucial que ayudó a inclinar la balanza en el Pacífico. La resistencia china fue indispensable para agotar los recursos japoneses y debilitar su posición estratégica general, lo que sentó las bases para la derrota de las potencias del Eje.

Mito cuatro. La victimización de Japón

La representación de Japón como víctima de la Segunda Guerra Mundial, especialmente tras los bombardeos atómicos de Hiroshima y Nagasaki, es otro tema delicado para muchos en China. Esta narrativa tiende a minimizar el papel de Japón como agresor en Asia. La Masacre de Nanjing, en la que las tropas japonesas asesinaron a cientos de miles de civiles chinos, sigue siendo un tema controvertido en Occidente, con debates inmersos en las cifras de víctimas, el contexto histórico y las susceptibilidades políticas.

Muchos en China ven esto como un intento de reescribir la historia, especialmente cuando el sufrimiento de los civiles chinos se ve eclipsado por el hecho de que Japón es víctima de los bombardeos atómicos.

El desprecio por la abrumadora evidencia de los crímenes de guerra cometidos por Japón, incluidos los relatos de testigos oculares y las fotografías de las atrocidades y la esclavitud sexual, despierta ira en la sociedad china. 

La renuencia de los dirigentes japoneses a reconocer plenamente estos crímenes y a ofrecer disculpas oficiales y sin reservas, y la falta de voluntad de algunas figuras e instituciones políticas para afrontar este oscuro capítulo de la historia exacerban las tensiones e impiden una reconciliación genuina.

Reescribiendo la historia con cooperación internacional

Estos cuatro mitos, profundamente arraigados en la política de la Guerra Fría, reflejan los persistentes esfuerzos de Occidente por mantener su dominio global. Al enfatizar la contribución de Occidente y minimizar la de China y la Unión Soviética, estas narrativas contribuyen a consolidar el poder político e ideológico de Occidente.

Hoy, a medida que la política global evoluciona hacia la multipolaridad, es crucial corregir estos errores históricos. Corregirlos requiere una sólida cooperación académica internacional, así como una comprensión más matizada por parte de los académicos occidentales de las contribuciones de China y la Unión Soviética a la victoria en la Segunda Guerra Mundial.

Esto podría ayudar a prevenir malentendidos en el futuro y promover una narrativa histórica global más precisa. El 80.º aniversario del fin de la Segunda Guerra Mundial ofrece una excelente oportunidad para honrar el papel de todas las naciones vencedoras —no solo las occidentales— en la derrota del fascismo.

samedi 3 mai 2025

Avril 1961: sortie de "Musique phénoménale", un disque d'Asger Jorn et Jean Dubuffet



Musique phénoménale, texte d'Asger Jorn (?) accompagnant les quatre disques de "musique chaosmique" réalisée de décembre 1960 à février 1961 en duo avec Jean Dubuffet, Galleria Cavallino, Venise. 

 Époque situationniste d'Asger Jorn. 

Quand faire un peu n'importe quoi c'est de l'avant-garde, et que surtout c'est chiant.