"La historia prohibida de las bases militares de EEUU y la incorporación a la OTAN de España que jamás quisieron contarnos" (Juanlu González)
"La historia prohibida de las bases militares de EEUU y la incorporación a la OTAN de España que jamás quisieron contarnos" (Juanlu González)
22 juin 1944, il y a trois ans jour pour jour qu’Hitler et l’Allemagne nazie ont lancé leur guerre d’extermination contre l’Union soviétique. Les forces alliées qui avaient débarqué le 6 juin piétinent en Normandie, les Allemands maîtrisent encore l’essentiel des territoires conquis dans les trois premières années du conflit mondial.
Aux premières heures de ce jour, les positions de l’armée allemande Biélorussie subissent la première préparation d’artillerie de l’opération Bagration, la plus grande opération militaire combinée de l’Histoire
Pour la première fois, Joukov et les Soviétiques vont pouvoir mettre en œuvre le fameux « art opératif » qu’ils ont été les premiers à théoriser au début des années 30.
Stalingrad fut une bataille d’anéantissement classique, Koursk une bataille défensive, Bagration qui va comporter 10 offensives coordonnées (« Joukov joue du piano » écrira Lidell Hart) va concerner un front de 1000 km et permettre, à la stupéfaction du monde entier, une avancée de 600 km. Elle sera précédée d’une préparation logistique assez incroyable pour un pays martyrisé et pour ses parties récemment libérées, détruit de fond en comble par les envahisseurs nazis avant leur fuite. L’Armée rouge déploie à cette occasion une puissance qui stupéfie les autres belligérants des deux camps. À l’issue de ce mouvement, la défaite du groupe d’armées Centre est consommée. Techniquement, les trois armées qui le composent (4e, 3e panzer et 9e armée) sont détruites, et seuls des éléments épars refluent en Prusse-Orientale et dans les Pays baltes. L’Union soviétique détruit près de 30 des divisions du groupe et brise complètement la ligne de front allemande.
Autre point commun avec le débarquement en Normandie, l’usage forcené de la ruse : Bagration fut précédé de la plus inimaginable « déception » de l’histoire militaire depuis le Cheval de Troie. Cette gigantesque opération d’intoxication, «la maskirovka » fût en vérité d’une autre ampleur que Fortitude. Comme la contribution de la Résistance. Le matin du 20 juin, 15 000 explosions paralysèrent toutes les communications ferroviaires et détruisirent tous les ponts importants sur les arrières allemands en Biélorussie. Les soviétiques ont aussi expérimenté la sauvagerie allemande. Des Oradour-sur-Glane, la Biélorussie en a connu 628.
En heureuse contrepartie, 800 000 Allemands furent mis hors de combat en trois semaines, soit cinq fois plus qu’en Normandie. On met souvent en avant, et à juste titre, le chiffre effarant des morts soviétiques de la deuxième guerre mondiale. Il y a un autre chiffre significatif qui dit bien la conséquence de cette contribution. Les alliés anglo-saxons mettront hors de combat chaque année en moyenne 200 000 Allemands. Les Soviétiques, 1 200 000… Trois ans jour pour jour après le déclenchement de Barbarossa, le fameux « Groupe d’armées centre », celui qui avait aperçu en décembre 1941 les bulbes de Moscou, est complètement détruit. La Bête est entrée en agonie.
Le coup de grâce lui sera porté en avril 1945 à Berlin. Les héritiers de ceux qui, aux côtés nazis, combattaient les soldats soviétiques sont aujourd’hui, au pouvoir en Ukraine et soutenus par l’Occident . Ukraine où on détruit les monuments aux morts de l’Armée rouge pour les remplacer par les statues des nazis ukrainiens auxiliaires de la Shoah. Et pendant qu’on acclame les génocidaires survivants dans les parlements occidentaux.
Pour donner raison à Gueorgui Joukov commentant le 9 mai 1945 la capitulation allemande et disant à propos de ces occidentaux : « nous les avons libérés du nazisme, ils ne nous le pardonneront jamais ».
Réponse de De Gaulle à Harry Hopkins:Je rappelai que le malheur de 1940 était l'aboutissement des épreuves excessives que les Français avaient subies. Or, pendant la première guerre mondiale, les États-Unis n'étaient intervenus qu'après trois années de lutte où nous nous étions épuisés à repousser l'agression allemande.  Encore entraient-ils en ligne pour le seul motif des entraves apportées à leur commerce par les sous-marins allemands et après avoir été  tentés de faire admettre une paix de compromis où la France n'eût même pas recouvré l'Alsace et la Lorraine. Le Reich
une fois vaincu, on avait vu les Américains refuser à la France les garanties de sécurité qu'ils lui avaient formellement promises, exercer sur elle une pression obstinée pour qu'elle renonce aux gages qu'elle détenait et aux réparations qui lui étaient dues, enfin fournir à l'Allemagne toute l'aide  nécessaire au redressement de sa puissance. « Le résultat, dis-je, ce fut Hitler. »J'évoquai l'immobilité qu'avaient observée les États-Unis quand le IIIe Reich entreprit de dominer l'Europe; la neutralité où ils s'étaient cantonnés tandis que la France subissait le désastre de 1940; la fin de non-recevoir opposée par Franklin Roosevelt à l'appel de Paul Reynaud alors qu'il eût  suffi d'une simple promesse de secours, fût-elle secrète et à échéance, pour décider nos pouvoirs publics à continuer la  guerre ; le soutien longtemps accordé par Washington aux chefs français qui avaient souscrit à la capitulation et les rebuffades prodiguées à ceux qui poursuivaient le combat . 
Mémoires de guerre et mémoires d'espoir, t. 3, p. 83
Le prof. Michael Jabara Carley a consacré une grande partie de sa carrière aux archives soviétiques. Après avoir évoqué celle-ci, c'est à la 43e minute qu'il parle de la première partie de sa trilogie historique : la recherche d'alliance de l'Union soviétique contre l'Allemagne nazie. Mais les puissances occidentales ne sont jamais aller au bout de cette alliance dans la mesure où leur objectif prioritaire était que l'Allemagne fasse la guerre à l'Union soviétique, et que chacune de ses puissances en ait un morceau (après les tentatives infructueuses précédentes, notamment l'intervention française en 1918-19).
Le dilemme était d'utiliser l'Allemagne nazie comme proxy pour en finir avec la patrie des travailleurs tout en sachant que la Grande Bretagne et la France ne pouvait pas gagner contre l'Allemagne (guerre inter-impérialiste) sans l'URSS.
![]()  | 
| Salut nazi de la famille royale britannique | 
![]()  | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| Les USA n'avait pas de plan d'attaque contre l'Allemagne nazie et les nazis avaient pignon sur rue aux USA! | 
Toutes les propositions d'alliance proposées par l'Union soviétique aux USA, à l'Italie fasciste (et oui!), à la Grande-Bretagne, à la Roumanie, à la Pologne ou à la France furent rejetées au cours des années 1930. Pas de quoi être étonné pour peu que l'on revienne au contexte et aux archives de cette période comme le fait Michael Jabara Carley.
À 1h12mn, il revient sur la Guerre d'Espagne et à 1h18mn sur le pacte Germano-soviétique, après 6 ans de travail sans relâche pour un pacte contre Hitler et pour ne pas tomber dans le piège des occidentaux (Jabara Carley rappelle notamment ce voyage en bateau le plus lent possible des français en URSS, et sans accréditation, pour saboter tout front commun anti-hitlérien).
 À l'heure où Emmanuel Néron à "envoyer des mecs à Odessa", il convient d'autant plus de revenir sur la précédente intervention française dans les parages avec la sortie du livre du professeur Michael JABARA CAREY, La France contre la Russie soviétique.
Au sortir de la Première Guerre mondiale, l’intervention antisoviétique fut avant tout motivée par l’étranglement de la contagion bolchevique. La France, comme treize autres puissances, à des degrés divers, y eut sa part.
D’abord de manière indirecte en Sibérie, en cornaquant la légion tchèque, puis après la réouverture de la Mer Noire avec l’armistice de 1918, de manière directe, moyennant l’envoi de troupes françaises. Michael Jabara Carley montre, en nous immergeant dans les archives françaises, qu’il s’agissait alors de s’emparer de l’Ukraine et du Donbass, d’une part pour priver les bolcheviques de l’accès aux zones céréalières et minières afin de provoquer l’effondrement de ceux-ci et, d’autre part, de faire main basse sur cet immense réservoir de ressources à exporter vers la France à un prix fixé par celle-ci : en le « colonisant ».
Ces plans initiaux durent constamment être revus à la baisse (jusqu’au fiasco final après les mutineries des soldats français) du fait d’un faisceau de variables sous-estimées lors de cette intervention: absence totale de soutien à celle-ci de la population russe ; troupes françaises récalcitrantes à se faire tuer en combat- tant des prolétaires russes afin de sauver les intérêts de la bourgeoisie française, après déjà plus de quatre années de boucherie à son service ; contamination galopante de ces troupes par le bolchevisme ; opinion publique française remontée contre cette intervention juste après la dévastation de la guerre mondiale ; absence de fiabilité des troupes alliées « russes blanches » et sans base populaire, au contraire de l’Armée rouge dévouée et disciplinée.
« Il est arrivé ce qui devait arriver – l’échec complet d’une aventure ridicule. » Général P.-H. d’Anselme, commandant des troupes françaises et alliées en Russie méridionale en 1919, au général Berthelot.
Michael Jabara Carley né en 1945, est professeur d’histoire à l’Université de Montréal et spécialiste des relations entre l’Union soviétique et l’Occident. Il a publié plusieurs ouvrages, traduits dans différentes langues, sur ces relations, ainsi que de très nombreux articles.
source:  https://editionsdelga.fr/produit/la-france-contre-la-russie-sovietique/
 Militant syndical et politique, Jean Lévy 
 fut l'animateur principal, pendant des années, des combats et des 
succès revendicatifs de la CGT au Crédit du Nord, ce qui lui valut 
d'être sollicité pour d'importantes responsabilités au Secrétariat du 
Syndicat des employés de banque de la région parisienne, puis du Bureau 
de la fédération des employés à partir de 1954.
Il
 a vécu le front populaire, le pacte germano-soviétique, la débâcle, 
l'occupation, la libération ... et la suite. Il a restitué cette 
expérience militante et le contexte historique et politique dont il fut 
le témoin et l'acteur dans une série de livre. Dans une perspective 
d'éducation populaire et militante il est venu à la librairie en faire 
un petit cours d'histoire... des luttes, réputées converger aujourd'hui.
 1) Présentation
de notre historien journaliste, militant populaire
et premier (court) épisode introductif :
La vie syndicale après la libération et jusqu'au mitterandisme :
2) De la République à l'Etat Français 
Première partie :
Les Années 30 :  de l'exposition coloniale au Front Populaire:
"Hegel
 fait quelque part cette remarque que tous les grands événements et 
personnages historiques se répètent pour ainsi dire deux fois. Il a 
oublié d'ajouter : la première fois comme tragédie, la seconde fois 
comme farce [ la troisième fois comme guignolade grotesque, etc.].
 Caussidière pour Danton, Louis Blanc pour Robespierre, la Montagne de 
1848 à 1851 pour la Montagne de 1793 à 1795, le neveu pour l'oncle [Sarkozy pour Pétain, Hollande pour Sarkozy, Valls pour Hollande, Macron pour Valls, etc...] . Et nous constatons la même caricature dans les circonstances où parut la deuxième édition du 18 Brumaire"
Marx : "Le 18 brumaire de L. Bonaparte"
 Le documentaire en deux partie, Les résistants de la "petite Espagne", 
somme de témoignages et d'images d'archives sur la résistance de jeunes 
espagnols du quartier de la Plaine a été réalisé à l'occasion de la 
journée de partage des mémoires. 
 
![]()  | 
| Les hitlériens raflent des jeunes de la Petite Espagne | 
![]()  | 
| Les hitlériens bombardent la Plaine Saint-Denis | 
PARTIE 1 : https://www.dailymotion.com/video/x2aiafi
PARTIE 2 : https://www.dailymotion.com/video/x2aihx1
 
Inicios
del siglo XX. En la aldea siberiana de Elan viven dos familias: los humildes
Ustyuzhanin y los Solomin, que viven holgadamente. Afanasi, el patriarca de los
Ustyuzhanin, era antiguamente el mejor cazador de la taiga. Ahora trabaja
cortando leña. Su hijo Kolya se decide a robar comida de un almacén
perteneciente a los Solomin. Natya Solomina, de su misma edad, lo descubre in
fraganti durante el hurto, pero accede a darle pelmeni, a cambio de que Kolya
corra desnudo por la nieve, momento en que la joven arroja la ropa de Kolya a
un perro encadenado. Más tarde, Kolya acompaña a casa a Rodion, un terrorista
fugitivo que le habla sobre la idea de la Ciudad del Sol, y que causa una
fuerte impresión al joven. Los miembros de esta generación conocen al “abuelo
eterno”, un misterioso habitante del bosque que, invariablemente conocerán
también los miembros de las siguientes generaciones a lo largo de sesenta años.
Años
20.
Nikolai y Nastya se han enamorado, pero Nikolai conoce el estallido de la
Revolución de Octubre, que es recibida con júbilo por los Ustyuzhanin. Pero los
dos jóvenes discuten. Nastya se siente ofendida, y toma la decisión de casarse
con un familiar lejano, Filipp Solomin. Éste es consciente de que Nastya actúa
así por despecho y de que no le ama. Nikolai le pide disculpas a Nastya, pero
ésta no le perdona, y los Solomin le pegan una paliza, y lo arrojan dentro de
una barca que dejan libre en la corriente del río. Ese mismo día, Afanasi, el
padre de Nikolai, que ha sido capturado por el Ejército Blanco, muere de un
ataque al corazón. Mientras tanto, Nastya reflexiona sobre lo ocurrido y se
marcha de casa, alcanzando la barca en la que han arrojado a Nikolai y huyendo con
él de la aldea. Ambos partirán con la idea de unirse al movimiento
revolucionario que se extiende por el imperio ruso.
Años
30.
Nikolai, convertido en soldado bolchevique y combate a los cosacos blancos,
pero Nastya muere durante una revuelta. Nikolai vuelve a Elan acompañado de
Aleksei, el hijo que ha tenido con Nastya, con objeto de explotar los ricos
recursos naturales de Siberia. Spiridon Solomin, hermano de Nastya, no perdona
a Nikolai la muerte de su hermana. Nikolai arresta a Spiridon por su antibolchevismo,
pero éste logra evadirse y mata a Nikolai. El pequeño Aleksei huye entonces de
la aldea. Años 40. Aleksei, ahora
adolescente, regresa a Elan tras huir del orfanato donde ha pasado estos años,
para ajustar cuentas con Spiridon por el asesinato de su padre. Allí conoce a
Taya Solomin, de la que se enamora. La Gran Guerra Patria ha estallado, y
Aleksei se alista como voluntario cuando a Elan llega un comisario militar.
Mientras tanto, prosiguen las perforaciones petrolíferas que el padre de Aleksei
promoviera.
Años
60.
Durante la guerra, Aleksei, sin saberlo, salva de la muerte a Filipp Solomin,
por aquel entonces teniente coronel del Ejército Rojo. Tras acabar la guerra,
Aleksei se convierte en maestro perforador, y cuando se reencuentra con Spiridon
le perdona, y le dice que junto con su equipo llegado de Moscú van a construirá
una torre de perforación que convertirá a Elan en la “Ciudad del Sol”. Aleksei
se reencuentra con Taya, a la que hace tantos años que no ve. Sin embargo, los
planes petrolíferos de Aleksei chocan con la pretensión que el poder moscovita
tiene de construir en la aldea una central hidroeléctrica. La intervención de
Filipp Solomin, convertido ahora en primer secretario del comité provincial del
partido, permite a Aleksei proseguir sus planes. Pero Aleksei muere cuando
trata de salvar a un compañero durante una avería en una torre de perforación. 
Filipp, ahora en Moscú, recibe un telegrama de Taya donde le
informa de que las perforaciones en Elan han tenido éxito, y han encontrado gas
y petróleo. Asimismo, se entera de que Aleksei ha fallecido en el accidente. En
ese momento Filipp recuerda que la persona que le salvó de la muerte durante la
guerra fue Aleksei, y pide a todos los presentes que guarden un minuto de
silencio en su memoria. Mientras tanto, Taya confiesa a Spiridon que la saga de
los Ustyuzhanin no ha acabado con Aleksei, ya que está esperando un hijo de
éste. Filipp viaja a Elan para supervisar las operaciones, y comprende que el
cementerio de la aldea debe ser arrasado para salvar la ciudad. Mientras
contempla la destrucción del cementerio, Filipp contempla como aparecen ante él
los espíritus de los Solomin y los Ustyuzhanin expresándole gratitud.
Andrei Konchalovski nació en 1937 en Moscú. Es hijo de los
escritores Sergei Mijalkov y Natalya Konchalovskaya, y hermano mayor del
también director Nikita Mijalkov. En 1980 fue distinguido como Artista del
Pueblo de la RSFSR. En 1952 acaba sus estudios en la Escuela Musical Central, y
en 1957 en la Escuela Musical del Conservatorio de Moscú. En 1964 se gradúa en
la facultad de dirección de la Universidad Estatal Rusa de Cinematografía. Al
año siguiente dirige su primer largometraje Первый
учитель (El primer maestro),
adaptación de la obra homónima del kirguiz Chingiz Aitmatov sobre un antiguo
combatiente del Ejército Rojo que llega a una aldea en Kirguizstán para
trabajar como profesor. La película está protagonizada por Natalya
Arinbasarova, que luego sería la primera esposa de Konchalovski. En 1967
realiza История Аси Клячиной, которая любила, да не вышла замуж (La
historia de Asya Klyachina, que amó, pero no se casó), melodrama sobre una
joven de un pequeño koljós que decide dar a luz a su hijo pese a que el padre
no está dispuesto a casarse con élla. En 1969 adapta la obra de Ivan Turgenev Дворянское
гнездо (Nido de hidalgos).
Al año siguiente dirige una nueva adaptación, en este caso de la obra de Anton
Chejov Дядя Ваня (El tío Vanya), historia de un
intelectual ruso que se siente atraído por una dama, esposa de un escritor para
el que Vanya ha trabajado indirectamente toda su vida. En 1978 Konchalovski se
embarca en uno de sus proyectos más ambiciosos, el melodrama Siberiada, que logrará el Gran Premio del
Jurado en el Festival de Cannes, y que narra la historia de dos familias
siberianas desde los años anteriores a la Revolución de Octubre hasta 60 años
más tarde. En 1984 inicia su carrera en los Estados Unidos, donde rueda media
docena de películas, en general bastante olvidables, con la excepción de Maria’s Lovers (Los amantes de María), adaptación de
un relato de Andrei Platonov sobre un joven que tras ser prisionero durante la
Gran Guerra Patria, vuelve a casa dispuesto a reencontrarse con su antiguo
amor, una mujer deseada por todos; y la cinta de acción Runaway Train, historia de dos
convictos fugados y una trabajadora ferroviaria que quedan atrapados en un tren
sin frenos que rueda a través de Alaska, cinta rodada en 1986. En 2002 dirige Дом дураков (Casa de locos), historia sobre un
hospital psiquiátrico situado en la república de Ingushetia en los años del
conflicto checheno, y una joven esquizofrénica que cree ser la novia del músico
Bryan Adams, y que se enamora de un soldado checheno. En 2007 dirige la comedia
dramática Глянец (Brillo), sobre una joven obrera de
una fábrica que sueña con convertirse en modelo, cinta como la anterior
protagonizada por su actual esposa Yuliya Vysotskaya.
Vladimir Samoilov (Afanasi Ustyuzhanin) nació en 1924 en Odessa (RSS
de Ucrania) y falleció en 1999 en Moscú. Entre otros galardones en 1984 fue
distinguido como Artista del Pueblo de la URSS. Habiendo acabado la educación
secundaria en 1941, combate durante la Gran Guerra Patria. En 1945 ingresa en
la Escuela Estatal Teatral de Odessa y, antes ya de graduarse, empieza a
trabajar como actor en teatros de Odessa, Kemerovo o Gorki. No será hasta 1959
cuando debute delante de las cámaras, con un pequeño papel en Неоплаченный долг (La deuda), drama
dirigido por Vladimir Shredel. Su primer gran papel, y posiblemente el más
recordado de su carrera le llegará de la mano del director Andrei Tutyshkin en Свадьба в Малиновке (Boda en Malinovka),
comedia musical ambientada en la Guerra Civil donde interpreta a un comandante
de caballería del Ejército Rojo. En 1973 interviene en Мачеха (La madrastra), melodrama dirigido por Oleg Bondarev sobre
un matrimonio que inesperadamente tiene que acoger a una niña, fruto de una
anterior relación del esposo que su mujer no conocía. En 1978 hace el papel de
Afanasi Ustyuzhanin en Siberiada. Al año siguiente protagoniza Белый снег России (La blanca nieve de
Rusia), cinta biográfica sobre el ajedrecista Alexander Alekhin dirigida por
Yuri Vyshinski. En 1990 protagoniza la comedia Сэнит зон (Zona sanitaria), cinta dirigida por Efim Galperin
ambientada en una ciudad de provincias en la que van a implantar una fábrica de
armas. Al año siguiente protagoniza Цена
головы (El precio de la cabeza), cinta de detectives dirigida por Nikolai
Ilinski que adapta una novela de Georges Simenon, en la que da vida al
inspector Maigret.
Natalya Andreichenko (Nastya Solomina) nació en 1956 en Moscú. En 1977
se gradúa en la facultad de interpretación de la Universidad Estatal Rusa de
Cinematografía (VGIK) donde estudia en el taller de Sergei Bondarchuk. Durante
su etapa como estudiante debuta como figurante en От зари до зари (De sol a sol), drama dirigido por Gavriil
Egiazarov. En 1976 participa en Колыбельная
для мужчин (Canción de cuna para hombres), melodrama dirigido por Ivan
Lukinski sobre una madre que, como tantas otras, ha criado sola a su hijo
después de perder a su esposo en la guerra. En 1978 hace el papel de Nastya Solomina
en el drama Siberiada.
En 1983 protagoniza Военно-полевой роман
(Romance bélico-campestre), melodrama dirigido por Pyotr Todorovski sobre un
joven soldado y una enfermera que se enamoran durante la guerra, a los que ésta
separa, y su reencuentro años después cuando él está casado y ella tiene a una
hija. Ese mismo año protagoniza Мэри
Поппинс, до свидания! (¡Hasta la vista, Mary Poppins!), comedia musical
dirigida por Leonid Kvinijidze donde da vida a la heroína de las novelas de la
escritora británica Pamela Travers, y papel por el que será especialmente
recordada. En 1989 protagoniza Леди
Макбет Мценского уезда (Lady Macbeth de Mtsenk), adaptación del relato
homónimo de Nikolai Leskov dirigido por Roman Balayan, papel por el que sería
nominada al premio Nika. En 2001 protagoniza Подари мне лунный свет (Regálame la luz de la luna), comedia
dramática dirigida por Dmitri Astrajan sobre un popular presentador televisivo
que mantiene una relación adúltera, durante los viajes periódicos de su esposa
a San Petersburgo. 
Lyudmila Gurchenko (Taya Solomina) nació en Jarkov (RSS de Ucrania) en
1935 y falleció en 2011 en Moscú. Entre sus numerosos galardones, en 1983 fue
distinguida como Artista del Pueblo de la URSS. Tras la liberación de Jarkov en
1943, Lyudmila empieza sus estudios y en 1953, tras acabar la escuela
secundaria se marcha a Moscú para estudiar en la Universidad Estatal Rusa de
Cinematografía (VGIK). Su primer gran éxito le llega con su papel de Lena en la
comedia musical Карнавальная ночь
(Noche de carnaval), cinta dirigida por Eldar Ryazanov sobre la fiesta de Nochevieja
que organizan anualmente los trabajadores de una casa de cultura. En 1958
protagoniza Девушка с гитарой (La
chica de la guitarra), comedia musical dirigida por Alexander Faintsimmer sobre
una joven dependienta de una tienda de música que sueña con convertirse en
actriz. En 1971 participa en Тень
(La sombra), cuento dirigido por Nadezhda Kosheverova sobre un científico que
llega a un pueblo donde los cuentos se convierten en realidad. En 1974
participa en Соломенная шляпка (El
sombrero de paja), comedia dirigida por Leonid Kvinijidze sobre el vodevil de
Eugène Labiche y Marc-Michel. En 1976 protagoniza Двадцать дней без войны (Veinte días sin guerra), drama dirigido
por Aleksei German sobre un escritor y periodista de guerra que acude a
Tashkent a dar el pésame a la familia de un compañero caído en el frente. En
1978 hace el papel de Taya Solomina en el drama Siberiada. En 1978 protagoniza
el melodrama Пять вечеров (Cinco tardes),
cinta dirigida por Nikta Mijalkov sobre el reencuentro, dieciocho años después,
de un escritor que regresa de París a Moscú y una antigua amiga. En 1982
protagoniza Вокзал для двоих (Una
estación de tren para dos), melodrama dirigido por Eldar Ryazanov sobre un
pianista y la camarera de una bar que se enamoran en una estación. En 1984
interviene en Любовь и голуби (El
amor y las palomas), comedia dirigida por Vladimir Menshov, una irónica
revisión del Amanecer de F. W.
Murnau.
Igor Ojlupin (Filipp Solomin) nació en 1938. En 1988 fue
distinguido como Artista del Pueblo de la RSFSR. En 1960 finaliza su formación
en la Escuela Teatral Schukin, y seguidamente entra a formar parte de la
compañía del Teatro Mayakovski de Moscú. Su carrera estará ligada a este teatro
desde ese momento y hasta la actualidad, siendo una de las principales
estrellas del mismo. Su breve colaboración en el mundo del cine se inicia en
1960, con un pequeño papel en Алёшкина
любовь (El amor de Alyoshka), comedia lírica dirigida por Semyon Tumanov
sobre un joven geólogo apocado que, al enamorarse de una joven ferroviaria, se
llena de valor para enfrentarse a las bromas de sus compañeros. En 1976 hace
uno de los papeles principales en Обелиск
(Obelisco), drama dirigido por Richard Viktorov sobre una profesor de una aldea
bielorrusa ocupada por los alemanes durante la Gran Guerra Patria, que se une a
los partisanos. En 1978 hace el papel de Filipp Solomin en la epopeya Siberiada.
En 1981 participa en Ночь коротка
(La noche es breve), drama realizado por Mijail Belikov ambientado en los días
posteriores al final de la guerra, sobre un huérfano que vive con su tía y que,
pese a los cuidados de ésta, a menudo comete errores irreparables.
Vitali Solomin (Nikolai Ustyuzhanin) nació en 1941 en Chitá y
falleció en 2002 en Moscú. Entre otros galardones en 1992 fue distinguido como
Artista del Pueblo de la URSS. Nacido en el seno de una familia de músicos
profesionales, en 1959 ingresa en la Escuela Teatral Shchepkin. Durante sus
estudios empieza a interpretar algunos papeles en espectáculos del Teatro Maly.
Debuta en el mundo del cine en 1963, con un papel secundario en Улица
Ньютона, дом 1 (Calle Newton, 1), melodrama sobre un estudiante de
física, dirigido por Teodor Vulfovich. En 1966 interviene en el melodrama Женщины (Mujeres), sobre una de las
consecuencias de la guerra, la mortalidad masculina y el difícil destino de las
mujeres, cinta dirigida por Pavel Lyubimov. En 1971 hace el papel del cosaco
Roman Ulibin en el eastern Даурия (Dauriya),
cinta de Viktor Tregubovich ambientada en un poblado cosaco durante la Guerra
Civil. En 1978 hace el papel de Nikolai Ustyzhanin en la epopeya Siberiada.
En 1979 interpreta uno de los papeles que lo hará más popular, el del doctor
Watson en Шерлок Холмс и доктор Ватсон (Sherlock Holmes y el Dr. Watson),
primer episodio de un serial televisivo sobre los personajes de Arthur Conan
Doyle realizado por Igor Maslennikov. Hasta en cinco ocasiones más volvió a
interpretar el papel de Watson, como por ejemplo en 1981 en Приключения
Шерлока Холмса и доктора Ватсона: Собака Баскервилей (Las aventuras de Sherlock
Holmes y el doctor Watson: El perro de los Baskerville), igualmente a las
órdenes de Igor Maslennikov. En 1985 protagoniza Искренне
Ваш... (Atentamente...),
tragicomedia dirigida por Alla Surikova. En 1992 participa en el thriller Чёрный
квадрат (El
cuadrado negro), sobre la investigación de un asesinato por parte de un fiscal
novato, con dirección de Yuri Moroz. En 2003 cierra su carrera cinematográfica
con un papel en Казус Белли (Casus Belli), comedia dirigida por
Igor Ugolnikov.
Nikita Mijalkov (Aleksei
Ustyuzhanin) nació en 1945 en Moscú. Entre sus muchos
galardones fue distinguido como Artista del Pueblo de la RSFSR en
1984. Es presidente de la Unión de Cineastas de Rusia. Mijalkov nace en el seno
de una familia de artistas. Su padre, Sergei Mijalkov, era autor de literatura
infantil y escribió la letra del Himno de la Unión Soviética. Su madre, Natalya
Konchalovskaya, era poetisa y nieta del pintor Vasili Surikov. Es además
hermano del también cineasta Andrei Konchalovski. Cursó estudios de piano en la
Escuela Central de Música de Moscú, y con 18 años ingresó en la Escuela Teatral
Schukin. En 1971 se graduó en la Escuela de Cinematografía Gerasimov. Debuta
muy temprano como actor de cine, y en 1963 salta a la fama con su
interpretación en la comedia de Georgi Daneliya Я шагаю по Москве (Yo paseo
por Moscú), cinta dirigida por Eldar Ryazanov sobre un joven escritor siberiano
que viaja a Moscú para mantener un encuentro con un famoso autor.
Continúa su carrera como intérprete, y dirige varios cortometrajes hasta que en
1974 rueda su primer largo, el eastern Свой среди чужих, чужой среди своих (Amigo
entre mis enemigos, enemigo entre mis amigos). Al año siguiente rueda el
melodrama Раба любви (Esclava del amor),
ambientado en la guerra civil rusa, y en la que participa como actor en el
papel del bolchevique Ivan. En 1977 dirige el drama inspirado en varias obras
de Anton Chejov Неоконченная
пьеса для механического пианино (Pieza inconclusa para
piano mecánico). En 1979 interpreta el papel de Aleksei Ustyuzhanin en la
epopeya Siberiada.
Ese mismo año dirige Несколько
дней из жизни И. И. Обломова (Algunos días en la vida de
Oblomov) a partir de la novela de Ivan Goncharov. En 1982 intervien en el
melodrama de Eldar Ryazanov Вокзал
для двоих (Una estación de tres para dos). En 1987 dirige
la que, posiblemente, es su obra maestra Очи чёрные (Ojos negros), inspirada en el
relato La dama del perrito de
Anton Chejov. En 1991 realiza el drama Урга — территория любви (Urga, el territorio
del amor), nominada al Oscar a la mejor película extranjera, premio que
conseguiría en 1994 al dirigir el drama histórico Утомлённые солнцем (Quemado
por el sol). En 1998 dirige y participa como actor en el drama histórico Сибирский цирюльник (El
barbero de Siberia). En 2005 interviene en la comedia negra de Alexei
Balabanov Жмурки (La
gallinita ciega). Sus últimos trabajos como director son las dos secuelas de
Quemado por el sol: en 2010 Утомлённые
солнцем 2: Предстояние (Quemado por el sol 2: Inminencia) y en 2011 Утомлённые солнцем 2: Цитадель (Quemado
por el sol 2: Ciudadela).
Sergei Shakurov (Spiridon Solomin) nació en 1942 en Moscú. Entre
otros galardones fue distinguido como Artista Popular de la RSFSR en 1991. Como
actor de teatro trabajó en varias compañías, entre ellas en el Teatro Central
del Ejército Rojo. Su debut en el cine se produce en 1966 en Я
солдат, мама (Soy
soldado, mamá), dirigida por Manos Zajarias. En 1970 participa en el film
bélico Был месяц май (Era el mes de mayo), dirigida por
Marlen Jutsiev. En 1972 interviene en el drama ambientado en la Segunda Guerra
Mundial Четвёртый (El cuarto), dirigido por
Alexander Stoller. Su siguiente papel es el de Andrei Zabelin en Свой среди чужих, чужой среди своих (Amigo
entre mis enemigos, enemigo entre mis amigos), Eastern dirigido por Nikita
Mijalkov. En 1978 hace el papel de Spiridon Solomin en la epopeya Siberiada. En 1981 interviene en el
melodrama de Alexander Pankratov Портрет жены художника (Retrato
de la mujer de un pintor). En 1983 participa en el biopic dirigido por Emil
Loteanu Анна Павлова (Anna Pavlova), sobre la célebre
bailarina rua. En 1984 colabora con el director Vadim Abradshitov en el drama Парад
планет (El
desfile de los planetas). En 1988 protagoniza la tragicomedia Француз (Francés), dirigida por Galina
Yurkova. En 1990 hace el papel del Iosif Stalin en el drama político Враг
народа — Бухарин (El
enemigo del pueblo: Bujarin), dirigido por Leonid Maryagin. En 1991 protagoniza
el drama Божья тварь (La criatura de Dios), en una nueva
colaboración con la directora Galina Yurkova. En el año 2000 participa en Пан
Тадеуш (Pan Tadeusz), melodrama histórico dirigido por el
polaco Andrzej Wajda. En 2005
interpreta de nuevo a un presidente de la URSS en Брежнев (Brezhnev), serial televisivo dirigido
por Sergei Snezhkin.
La
 película está inspirada en la figura de Farman Salmanov, un buscador de
 petróleo que durante los años 50 buscó petróleo en la provincia de 
Tyumen.
Mención especial merece el tema musical principal que compuso Artemev, el maestro de la música electrónica. Поход (Campaña
 / Expedición) es, sin duda, uno de los temas más destacables del 
compositor. En 2001 el grupo ruso de música electrónica PPK, hizo una 
lamentable versión del tema que, sin embargo, alcanzó el top 3 en la 
lista de singles del Reino Unido.
La cinta obtuvo el Gran Premio del Jurado en el Festival de Cannes de 1979.
FUENTE:  https://cinerusia.blogspot.com/2015/07/siberiada.html?m=1