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dimanche 12 octobre 2025

« Plus jamais ça » pour tous ? L’effondrement de l’autorité morale des études sur l’Holocauste face au génocide de Gaza


La Fin de l'Exception : Pour une lecture universaliste et décoloniale de la mémoire de la Shoah

Le génocide perpétré à Gaza révèle, avec une brutalité tragique, que la commémoration de l’Holocauste ne sert plus nécessairement à prévenir de telles horreurs, mais parfois à les justifier. Loin d’éclairer le passé, sa mémoire serait détournée pour manipuler le présent.

Presque tous les spécialistes de l’Holocauste, qui considèrent toute critique à l’encontre d’Israël comme une trahison absolue, se sont abstenus de condamner les atrocités commises à Gaza. Aucune des institutions consacrées à la recherche et au souvenir de la Shoah n’a établi les parallèles historiques pourtant évidents, ni dénoncé le massacre des Palestiniens.

Ce silence révèle, à quelques exceptions près, leur véritable objectif : non pas étudier la nature humaine et sa terrible propension au mal, mais sanctifier les Juifs en tant que victimes éternelles, et ainsi absoudre l’État ethno-nationaliste d’Israël de ses crimes – colonialisme, apartheid et génocide.
En instrumentalisant ainsi l’Holocauste et en refusant de défendre les victimes palestiniennes au seul motif de leur identité, ces institutions et mémoriaux ont perdu toute autorité morale. Désormais, ils sont publiquement dénoncés comme des instruments non pas de prévention, mais de perpétuation du génocide ; non pas d’exploration du passé, mais de manipulation du présent.

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La Joven guardia (Sergueï Guerassimov, 1948)

 






El 11 de octubre de 1948 tenía lugar el estreno del drama bélico "Молодая гвардия" (La joven guardia), largometraje dirigido por Sergei Gerasimov para los Estudios de Cine Gorki.
Adaptación de la novela homónima de Alexander Fadeev, la película está protagonizada por Vladimir Ivanov, Inna Makarova, Sergei Gurzo, Boris Bityukov, Nonna Mordyukova, Sergei Bondarchuk, Lyudmila Shagalova y Vyacheslav Tijonov, entre otros, y atrajo a las salas de cine soviéticas a más de 34 millones de espectadores.
Sinopsis - Julio de 1942. Unidades del ejército soviético abandonan la ciudad minera de Krasnodon y los alemanes la ocupan. Los tanques enemigos cortan la carretera y un grupo de miembros del Komsomol se ve obligado a regresar a casa. En respuesta a las atrocidades nazis, los estudiantes recién llegados a la escuela formaron una organización clandestina, la "Joven Guardia", que librará una guerra encubierta contra los ocupantes: distribuyen panfletos, liberan a un grupo de soldados del Ejército Rojo capturados, incendian una bolsa de valores alemana, salvando a sus compatriotas de la esclavitud nazi, y ondean banderas rojas soviéticas en el aniversario de la Revolución de Octubre.


« L’école Polytechnique est sous l’emprise des multinationales »

  

Financements privés, cours orientés, discours sur l’écologie censurés... L’école d’ingénieurs Polytechnique est sous l’influence des multinationales, dénonce l’Observatoire des multinationales. Quitte à museler ses étudiants.

Sa gouvernance, ses financements, son secteur de recherche et même sa vie étudiante : l’École polytechnique est largement influencée par les grandes entreprises, révèle le rapport

Auteur principal de ce travail, Romain Poyet connaît de l’intérieur cette école d’ingénieurs dont les élèves sont sous statut militaire : il y a étudié trois ans avant de rejoindre l’Observatoire. Pour Reporterre, il décrit une école prestigieuse de plus en plus soumise aux logiques du CAC 40, au détriment de sa mission d’intérêt général et de l’urgence écologique.

Reporterre — Votre enquête montre que des dirigeants de grandes entreprises occupent des postes clés dans les instances de Polytechnique. Que révèle cette présence sur la manière dont l’école est gouvernée ?

Romain Poyet — Un modèle de réussite qui domine, à Polytechnique, c’est celui du PDG du CAC 40, du grand patron d’une multinationale. Les conférences proposées aux élèves, les intervenants, les anciens élèves mis en avant : beaucoup d’éléments convergent vers cette image.

Dans les instances de gouvernance se trouve un nombre disproportionné de dirigeants de très grandes entreprises françaises et internationales. Sur 24 membres du conseil d’administration de Polytechnique, 6 représentent des grandes entreprises (dont TotalEnergies, Sanofi et Thales) et le conseil d’administration de la Fondation de l’X [qui finance et soutient le développement de l’école] est également largement composé de grands patrons (Arkema, Sopra Steria, Sanofi, Thales, etc.). Cela crée un effet d’entre-soi, où un petit cercle de décideurs pèse sur l’orientation de l’école.

 
Parrains des anciennes promotions. Capture d’écran/Observatoire des multinationales  
 

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