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dimanche 12 octobre 2025

Technofascisme et Parti socialiste français : après Macron, une nouvelle créature?

 portrait de Julie Martinez sur fond d’Assemblée nationale

 
La nouvelle porte-parole du PS est juriste de haut niveau chez le géant américain de la surveillance numérique, cofondé par une star du trumpisme. Et dirige aussi le think tank de Jacques Attali (France positive). Une triple vie qu’elle juge parfaitement cohérente, mais qui ne manque pas de contradictions. 
 
 
Portrait.

Un curriculum vitae explosif en blazer sombre vient de franchir le seuil d’une bruyante brasserie de Clichy. Nulle conversation ne s’interrompt. Aux yeux du grand public, le visage parsemé de taches de rousseur de Julie Martinez est encore inconnu en ce début septembre. « C’est mon premier portrait », démarre la trentenaire avec un enthousiasme qui ne la quittera pas du repas. La nouvelle porte-parole du PS a l’optimisme de ceux qui n’ont encore jamais pris la foudre.

De la petite dizaine d’étoiles montantes à qui les socialistes ont confié le soin de parler en leur nom, elle est la seule à ne pas avoir de mandat électoral. ARTICLE EN INTEGRALITE


 

Jean-Louis Cohen : Des fortifs au périf'

 


samedi 11 octobre 2025

Fin de Copenhague (Guy Debord, Asger Jorn, 1957): l'assemblage des pages en espace

Guy Debord och Asger Jorn, "Fin de Copenhague. Conseiller technique pour le détournement G.-E. Debord".Guy Debord och Asger Jorn, "Fin de Copenhague. Conseiller technique pour le détournement G.-E. Debord".

Reliure de l’éditeur faite de flans d’imprimeur 


DEBORD, Guy et Asger JORN. Fin de Copenhague. Copenhague, Bauhaus ...

 

 

 

 


 

 

 


 

    

Guy-Ernest Debord | Fin de Copenhague. Conseiller technique pour le  détournement G.-E. Debord | MutualArt

 


La longue alliance secrète entre l'Oncle Sam et le génocidaire Pol Pot

 

Non seulement les États-Unis ont contribué à créer les conditions permettant aux Khmers rouges d’accéder au pouvoir au Cambodge en 1975, mais ils ont également soutenu activement cette force génocidaire, tant sur le plan politique que financier. Dès janvier 1980, les États-Unis finançaient secrètement les forces exilées de Pol Pot à la frontière thaïlandaise. L’ampleur de ce soutien – 85 millions de dollars entre 1980 et 1986 – a été révélée six ans plus tard dans une correspondance entre Jonathan Winer, avocat du Congrès et alors conseiller du sénateur John Kerry (Démocrate-Massachusetts) de la commission des affaires étrangères du Sénat, et la Vietnam Veterans of America Foundation. Winer a déclaré que ces informations provenaient du Congressional Research Service (CRS). Lorsque des copies de sa lettre ont été diffusées, l’administration Reagan était furieuse. Puis, sans expliquer clairement pourquoi, Winer a réfuté ces chiffres, sans toutefois contester qu’ils provenaient du CRS. Dans une deuxième lettre adressée à Noam Chomsky, Winer a toutefois réitéré l’accusation initiale, qu’il m’a confirmée, la déclarant « absolument correcte ».

Source : The World Traveler, John Pilger (1939-2023)
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Washington a également soutenu les Khmers rouges par l’intermédiaire des Nations unies, lesquelles ont fourni à Pol Pot le moyen de revenir au pouvoir. Bien que le gouvernement khmer rouge ait cessé d’exister en janvier 1979, chassé par l’armée vietnamienne, ses représentants ont continué à occuper le siège du Cambodge à l’ONU. Ce droit a été défendu et encouragé par Washington qui y voyait un prolongement de la Guerre froide, un moyen pour les États-Unis de se venger du Vietnam et un élément de sa nouvelle alliance avec la Chine (principal bailleur de fonds de Pol Pot et ennemi de longue date du Vietnam). En 1981, le conseiller à la Sécurité nationale du président Carter, Zbigniew Brzezinski, a déclaré : « J’ai encouragé les Chinois à soutenir Pol Pot. » Il a ajouté que les États-Unis avaient « fermé les yeux » lorsque la Chine avait envoyé des armes aux Khmers rouges via la Thaïlande.

 

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