Article épinglé

samedi 21 juin 2025

Un Vandaliste à la retraite


« Choure, provoc, fête et révolution »
Récit d’une jeunesse situationniste dans le Bordeaux des années 60

Arrivés dans une petite bourgade des Landes, nous le remarquons en train de fumer une cigarette, assis à l’unique table de cette terrasse d’un bar-épicerie associatif sous un soleil de novembre chaleureux. Un homme âgé, très mince, regard caché derrière de petites lunettes de soleil rondes, qui nous regarde approcher, et doit se demander qui sont ces gens qui lui ont proposé un entretien. À peine dit bonjour, et les vagues présentations faites, il commence à nous doucher d’anecdotes et de noms. Pas le temps de s’asseoir ou de prendre un thé, nous avons déjà l’impression de rater le départ. Nous forçons un peu la pause, et une fois les carnets sortis – pas le microphone, il a passé sa vie à éviter de se faire enregistrer, ce n’est pas maintenant que ça va commencer – et la commande faite, la parole reprend son flux dans une chronologie chaotique. Nous saisissons rapidement que nos questions ne feront pas fil conducteur et que notre écoute attentive devra servir à reconstituer le puzzle. De son côté, devinant nos accointances politiques ou tout du moins notre intérêt, il se dévoile rapidement. Peut-être est-ce dû à la rareté de cette complicité ou par orgueil d’un expérimenté devant la jeunesse. On lui découvre un sourire malicieux presque enfantin, s’accompagnant d’un humour décomplexé et insolent qui nous annonce une belle journée.

Les clients passent à côté de nous et le saluent généreusement, il est aimable et blagueur, mais dès qu’une personne traîne un peu trop à lui faire la conversation, il nous glisse qu’on ne devrait pas rester ici, comme si les gens du coin ne devaient pas entendre ça, comme si ce vieil homme affable s’était construit un personnage civil qu’il ne fallait pas déconstruire. On devine ici la double vie des individus emportés dans le maelström révolutionnaire, même après de longues années, le monde normal est incompatible avec ce qui les a tant traversés. Il nous apprendra plus tard qu’il est plutôt discret sur son passé et sa pensée politique avec son entourage. Il va même voter, non parce qu’il y croit, mais vivant dans un petit village, il ne veut pas être repéré comme « le mec qui ne vote pas ». Il aime voir les gens du coin, traîner au café associatif, faire de la chasse avec ses amis, mais il n’a pas perdu son élitisme politique. Il sait qu’il n’a pas besoin de leur partager ça, « ils ne comprendraient pas ».

Nous commençons ce récit - à défaut de nos échanges – par le début : né en 1946 d’une famille bourgeoise, sa mère se retrouve sans le sou et seule à devoir élever ses deux enfants après que leur père les ait abandonnés. Il est pris en charge par sa grand-mère pendant que sa mère fait des allers-retours pour trouver du travail. Il arrête l’école à 13-14 ans et devient laveur de carreaux à son compte. Il passe son BEPS-2 et entre rapidement dans le monde de l’entreprise, puis gravit les échelons et se retrouve cadre d’une grosse entreprise où il est responsable de tout le sud-ouest à 19 ans. Marié à une femme dont il se souvient tendrement : « des conneries, on n’arrivait même pas a baiser ! » (ce franc-parler au mélange d’argot tout droit issu de la génération soixante-huitarde fera la teinte de l’entretien), il mène une vie exemplaire sans se douter du tournant radical que celle-ci prendra quelques temps plus tard.

Rue Sainte-Catherine, Bordeaux 1971. Crédits : Steve owens

 ARTICLE EN INTÉGRALITÉ:  https://lundi.am/Un-Vandaliste-a-la-retraite?sfnsn=scwspmo

La valeur de Palantir s'envole avec l'outil espion dystopique qui centralisera les données sur les Américains

 SOURCE: https://consortiumnews.com/2025/06/06/palantirs-value-soars-with-dystopian-spy-tool-that-will-centralize-data-on-americans/?eType=EmailBlastContent&eId=e253a527-d725-414b-a9f3-542c654a9c5d

Comprendre la région parisienne en 1969/INA

 


Complete Chaos! (Tropiques)

 SOURCE: https://www.librairie-tropiques.fr/2025/06/complete-chaos.html

 

Les chefs du Pentagone et du renseignement américain
écartés des discussions Iran-Israël 

Les chefs du Pentagone et du renseignement américain écartés des discussions Iran-Israël – médias
Tulsi Gabbard, directrice du renseignement national américain. 

      Le président américain Donald Trump a exclu le secrétaire à la Défense Pete Hegseth et la directrice du renseignement national Tulsi Gabbard des discussions de haut niveau sur le conflit en cours entre l'Iran et Israël, ont rapporté NBC News et le Washington Post, citant de hauts responsables de l'administration. Selon NBC , la mise à l'écart de Gabbard découlerait de sa résistance publique et interne au discours officiel américain et israélien selon lequel Téhéran est sur le point d'acquérir des armes nucléaires. Hegseth a également été écarté des discussions opérationnelles, le Washington Post rapportant que deux généraux quatre étoiles supervisant le déploiement de moyens militaires américains supplémentaires au Moyen-Orient ont pris la tête des discussions. Ancienne députée démocrate et vétéran de la guerre en Irak, Gabbard critique depuis longtemps les services de renseignement américains, qu'elle supervise désormais, et était connue pour son soutien au lanceur d'alerte de la NSA, Edward Snowden. La diffusion d'une vidéo mettant en garde contre les horreurs d'une guerre nucléaire après une visite à Hiroshima aurait irrité les conseillers de Trump. Son absence à une réunion clé du 8 juin à Camp David sur la politique iranienne a alimenté les spéculations sur son influence réduite, plusieurs sources ayant déclaré à NBC qu'elle n'avait pas participé aux récentes discussions stratégiques.

      Trump s'appuierait désormais sur un groupe consultatif plus restreint et plus "expérimenté" - composé du vice-président JD Vance, du secrétaire d'État Marco Rubio, du directeur de la CIA John Ratcliffe et du vice-président des chefs d'état-major interarmées, le général Dan Caine - qui façonnerait désormais la politique américaine sur l'Iran, plutôt que sur les dirigeants traditionnels de la défense civile et du renseignement. Le porte-parole du Pentagone, Sean Parnell, a démenti ces informations, affirmant que Hegseth « s'entretient avec le président plusieurs fois par jour et qu'il était avec lui dans la salle de crise cette semaine ». Gabbard a également déclaré aux journalistes qu'elle et le président étaient « sur la même longueur d'onde ».

En savoir PLUS : « Je me fiche de ce qu'elle a dit » – Trump rejette les accusations de Tulsi Gabbard concernant l'Iran

      Tandis qu'Israël lançait la semaine dernière une vaste campagne de bombardements contre l'Iran, affirmant que Téhéran était sur le point de produire l'arme nucléaire, Trump à déclaré qu'il déciderait s'il rejoindrait ou non la campagne israélienne « dans les deux prochaines semaines ».Cependant, les services de renseignement américains estiment toujours que l'Iran, bien qu'il ait stocké de l'uranium enrichi, n'a pas pris de mesures concrètes pour développer des armes nucléaires, selon le sénateur Mark Warner, principal démocrate de la commission sénatoriale du renseignement. Ce point de vue est inchangé depuis mars, lorsque Gabbard a déclaré au Congrès que les services de renseignement américains « ne croient pas que l'Iran fabrique une arme nucléaire ». Les services de renseignements américains n'ont aucune preuve que l'Iran fabrique une arme nucléaire, selon un haut responsable démocrate.

En savoir PLUS : Trump qualifie Tucker Carlson de « fou » à propos de la position israélo-iranienne

      Trump a contredit cette évaluation mardi, affirmant que l'Iran était « à quelques semaines » d'obtenir des armes nucléaires et rejetant les remarques de Gabbard en disant : « Je me fiche de ce qu'elle a dit. ». Il a précisé qu'il faisait plutôt confiance à ce que lui racontait son ami Bibi Netanyahou ( depuis des années ) ...

Meanwhile, back at the ranch ...
"la Chine sort de l'ombre"

Résumé des opérations en cours :


Et, finalement ...
Ce qu'on peut raisonnablement penser de tout ça :