Article épinglé

vendredi 6 juin 2025

 

En février 2025, Donald Trump avait gelé les fonds du Fonds national pour la démocratie (NED), une organisation financée par le gouvernement américain, paralysant ses opérations. Quelques semaines plus tard, il a discrètement annulé cette décision, rétablissant les 315 millions de dollars alloués pour 2025. Ce revirement soulève des questions sur les véritables objectifs du NED, souvent accusé d’être un relais de la CIA pour déstabiliser des régimes adverses.Si le NED se présente comme un champion de la démocratie, son passé d’ingérence dans des pays hostiles aux États-Unis suggère qu’il sert avant tout les intérêts de la CIA.

 
Josep Renau, 1972

>>>> ARTICLE INTÉGRAL  

La Face cachée de l'art américain (François Lévy-Kuentz, 2019)

 



La peinture de Pollock représente effectivement "le monde libre et démocratique à la hauteur de l'Amérique", c'est-à-dire qu'elle est impérialiste: je n'ai pas d'autres lectures possibles, c'est une peinture d'extorsion planétaire.

Contrairement à la conclusion du film, je ne crois pas que l'art américain subsiste à la décadence de l'Empire du Bien: l'un et l'autre sont aussi "inflatoires". 

L'auteur ne connaît rien au monde rouge, donc il véhicule tous les clichés sur son supposé "archaïsme" (vision de l'Occident sur l'Orient qui a tenu 500 ans, mais là c'est la quille). 

 Les frères Dulles, qu'il nomme, ont autant fait la promotion  de l'expressionnisme abstrait que celui des fascistes dans la guerre du Monde libre contre le communisme. 

Il a eu ce lien "improbable" sous la main dans son documentaire sur Yves Klein, artiste d'avant-garde et fasciste, notamment phalangiste. Mais il ne l'a pas vu comme si l'un ne pouvait aller avec l'autre: cécité qui est le reflet de sa classe croyant en savoir suffisamment sur l'axe du Mal et ne sachant pas grand chose, ou se l'occultant, sur le Monde libre.


 

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La Grande laisse (Marcos Carrasquer, 2018)

dimanche 1 juin 2025

Radiaciones. El arte europeo y sus debates durante la Guerra Fría, 1944-1955 (Museo Reina Sofía, 2015)

Contribución, dentro del marco oficialista-institucional, para desenmascarar la cultura pro-Otan

 

La palabra “radiaciones” anuncia, en tono cómplice, el interesante pero también en cierto modo peligroso tema que presenta este seminario: la reverberación de los discursos artísticos en toda Europa durante el período de división que fue la Guerra Fría. Después de una omisión prolongada en el tiempo, hoy finalmente, impulsado por el reciente interés por lo global, es posible volver a plantear la importancia del arte producido fuera de los principales núcleos de poder en esta época, por lo general ignorados por las instituciones más poderosas. Ahora podemos, y este es el objetivo de este programa, proponer una relectura (sin canonizar a los artistas olvidados) de un momento de la historia reciente que se ha estudiado con demasiada frecuencia desde un enfoque plano en blanco y negro, de algún modo siguiendo la estela de la división en dos bloques que rigió la Guerra Fría. Esta fractura, subyacente a la amenaza real de una aniquilación nuclear, motivó que los discursos culturales se convirtiesen en una de las formas privilegiadas de hacer la guerra: una guerra de imágenes y palabras. 

A seguir, artículo completo. Seminarios, conferencias y audios relacionados: https://www.museoreinasofia.es/actividades/radiaciones-idea-arte-europeo-guerra-fria-1944-1955

 

(No creo que ninguna obra de J. Renau estuviese en la expo, habría que verificar) 


 

Proust, l'art et la douleur (Guy Gilles, 1971)

 

Production: Roger Stéphane 

mardi 13 mai 2025

Port de Lattaquié : les terroristes syriens signent un accord stratégique avec la France

 

 

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Le terroriste d'Ahmad al-Sharaa récompense la compagnie maritime française CMA CGM en lui accordant le contrôle du principal port du pays, dans une démonstration de continuité avec la logique coloniale. Les rapports faisant état de massacres sectaires et de crimes multiples sur la côte syrienne ne constituent pas un obstacle à la cupidité européenne.

Le 1er mai, le régime de facto en Syrie a signé un contrat de concession de 30 ans avec la multinationale française CMA CGM pour l'exploitation, l'extension et la modernisation du port de Lattaquié, principal point d'accès maritime du pays. L'accord a été signé en présence du "président par intérim" autoproclamé Ahmad al-Sharaa au palais présidentiel de Damas, alors que la province dont la ville portuaire est la capitale continue d'être le théâtre de massacres et de graves violations des droits humains.

Selon les médias officiels syriens, l'entreprise française investira 30 millions d'euros la première année et 200 millions d'euros supplémentaires les trois années suivantes, dans le but de construire un nouveau quai et d'adapter l'infrastructure aux normes internationales. Le contrat stipule que les revenus seront partagés à 60% entre le gouvernement syrien et à 40% entre CMA CGM, bien que ce pourcentage puisse changer en fonction du volume de fret.

« Nous nous engageons à moderniser le port, à l'agrandir et à approfondir son bassin », a déclaré Joseph Dakak, directeur régional de la compagnie maritime, sans évoquer le contexte de répression et de violence généralisées dans la zone.

La province côtière de Lattaquié a récemment été l’épicentre de crimes perpétrés par les forces du régime imposé par l’Occident en Syrie, notamment des massacres de civils de la communauté islamique alaouite. Depuis mars, plusieurs rapports ont documenté l'enlèvement et l'asservissement de jeunes par des militants de groupes salafistes liés à Ahmad al-Sharaa, anciennement connu sous le nom de leader extrémiste Abou Mohammad al-Julani et fondateur d'Al-Qaïda en Syrie.
CMA CGM gère le terminal à conteneurs de Lattaquié depuis 2009, dans le cadre d'un contrat prolongé à plusieurs reprises sous le gouvernement de Bachar al-Assad. Le renouvellement de 2025, qui dure désormais depuis trois décennies, consolide le rôle de la France dans l’exploitation des ressources syriennes tout en ignorant les atrocités commises par le nouveau régime de facto et ses alliés.

La signature du contrat entre CMA CGM et le terroriste al-Sharaa révèle bien plus qu'une simple opération portuaire : c'est la consolidation de l'opportunisme européen dans un pays dévasté par des années d'intervention étrangère. La France, qui, comme le reste de l’OTAN, a soutenu politiquement et logistiquement pendant plus d’une décennie la destruction de l’État syrien et le renversement de Bachar al-Assad, a désormais choisi de normaliser le nouvel homme fort de Damas.
Ce changement de cap de Paris, passant d’un soutien à l’opposition civile syrienne à une négociation directe avec une figure issue de l’extrémisme armé, reflète un pragmatisme économique et géopolitique qui confine à l’hypocrisie.

CMA CGM, qui opère déjà dans des ports d'Afrique et du Moyen-Orient dans des conditions douteuses, agit ici comme un bras économique de l'Etat français. Cet accord s’inscrit dans une stratégie plus large visant à étendre l’influence française en Méditerranée orientale, en concurrence avec des puissances telles que la Russie, l’Iran et la Turquie.

Source: Diario Sirio-Libanes

 

Nikola Lenivets: el gran parque ruso de esculturas de madera