Article épinglé

jeudi 4 septembre 2025

Ford et General Motors sont accusés d'avoir servi «d'arsenal du nazisme»

 


Les historiens repassent à la loupe les liens troubles de plusieurs entreprises américaines avec le IIIe Reich. Certains faits, connus puis étouffés à la faveur de la guerre froide, refont surface grâce à la déclassification de nouveaux documents d'archives.

Article en intégralité 

Bibliographie sur le Carcan européen

 

1-"les racines nazies de l'union européenne de Bruxelles" de Paul Anthony Taylor, Zlekszndra Niedzwiecki, Matthias Rath et August Kowalczyk
2-"Europe INC, comment les multinationales construisent l'Europe et l'économie mondiale" du CEO éd. Agone
3-"Big business avex Hitler" de l'historien Jacques R. Pauwels 
4- "Europe, une biographie non autorisée "de Bruno Poncelet éd Aden
.. Même un politicien français trés à droite confirme dans : 
5-"j'ai tiré sur le fil du mensonge, et tout est venu" de Philippe de Villiers...
6-" Aux origines du carcan européen (1900-1960)de l'historienne Annie Lacroix-riz
7-"les victimes d'Hitler, tuées une seconde fois" de la journaliste allemande Monica Zorn qui expose la volonté à un retour du nazisme des nouveau maîtres de l'ex-DDR, qui ont d'autre part fait brûler des tonnes de livres de gauche lors de la réunification... Il est à noter aussi que si on trouvait assez facilement des informations à propos de cette journaliste et de ce livre, les moteurs de recherches cachent à présent ces données comme de nombreuses autres !

Prólogo del libro «La gran guerra de clases» de Jacques R. Pauwels escrito por Concepción Cruz Rojo y editado por Boltxe Liburuak



 Desde que se escribió este prólogo ocurrieron numerosos acontecimientos geoestratégicos. 
En 2025 los degolladores no fueron parados en Siria por los rusos, pero el desfile del 3 de septiembre en Beijing deja claro que el hegemón ya no va a bailar tanto a sus anchas.  
 

 

PRÓLOGO: https://boltxe.eus/2024/12/prologo-del-libro-la-gran-guerra-de-clases-de-jacques-r-pauwels-escrito-por-concepcion-cruz-rojo-y-editado-por-boltxe-liburuak/

L’élite financière a massivement soutenu la montée du fascisme, ou comment l’histoire est censurée [ Annie Lacroix-Riz ]

 SOURCE: https://www.initiative-communiste.fr/articles/culture-debats/lelite-financiere-a-massivement-soutenu-la-montee-du-fascisme-ou-comment-lhistoire-est-censuree-annie-lacroix-riz/

 Dans un entretien accordé le 18 juillet 2025 sur la chaîne youtube suisse Espoir et dignité TV notre camarade l’historienne Annie Lacroix-Riz apporte une brillante démonstration des falsifications de l’histoire de la Deuxième Guerre mondiale. 


 Des falsifications qui visent à masquer combien la classe capitaliste et en particulier l’élite financière a massivement soutenu la montée du fascisme et la collaboration. Une histoire qui pourtant doit être connue en 2025 alors que les mêmes mécanismes amènent à nouveau la France, l’Europe et le monde vers le même gouffre.


 

Bibliographie :

  • David Glantz, La Guerre germano-soviétique 1941-1945 : Mythes et réalités, traduction française, Paris, Delga 2022. Bibliographie complète, https://en.wikipedia.org/wiki/David_M._Glantz
  • Joseph E. Davies, Mission to Moscow, London, Victor Gollancz Limited, 1945 (dont entrée du 23 juin 1941, pour ses confidences à Roosevelt sur les perspectives de victoire soviétique, p. 303.
  • Lénine, L’impérialisme, stade suprême du capitalisme, https://www.initiative-communiste.fr/wp-content/uploads/2016/10/Limp%C3%A9rialisme-stade-supr%C3%A8me-du-Capitalisme.pdf et diverses versions en ligne
  • Olivier Wieviorka, exemple-type d’historien médiatique sans archives (toutes les références sont de seconde main), conseiller attitré de l’histoire télévisuelle, selon lequel les Américains ont libéré la France, https://isp.cnrs.fr/project/wieviorka-olivier/
  • Les ouvrages d’Annie Lacroix-Riz, notamment sur la Deuxième Guerre mondiale, https://www.dunod.com/livres-annie-lacroix-riz (comportant tous référence à la lettre du général Doyen (pas de Huntziger, mais le ministère de la Guerre partageait cet avis), rédigée par Armand Bérard) à Pétain, 16 juillet 1941, note annexe au rapport 556 du général Doyen à Koeltz et Pétain, DSA, Wiesbaden, 16 juillet 1941, W3, instruction et procès de la Haute Cour de Justice, vol. 210, Archives nationales).

El fondo estadounidense BlackRock se está apoderando de sectores estratégicos europeos

 

El fondo estadounidense BlackRock está llevando a cabo una ‘colonización financiera’ en Europa y actúa como una especie de ‘estado corporativo en la sombra’.

Por Sergio Meneses | 13/08/2025

En los últimos años, el fondo de inversión estadounidense BlackRock, el mayor gestor de activos del mundo, ha duplicado su cuota de mercado en Europa, consolidándose como un actor dominante en la economía del viejo continente. Con una estrategia agresiva de adquisición e inversión, BlackRock está tomando posiciones significativas en empresas clave de diversos sectores, desde la industria farmacéutica hasta la armamentística, pasando por la tecnología y la energía.

ARTÍCULO COMPLETO 

L’âge d’or des profiteurs de guerre : Trump enrichit davantage le complexe militaro-industriel

 


Washington à l’heure de Trump insuffle un nouveau souffle au complexe militaro-industriel.

Source : TomDispatch, William D. Hartung
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Lorsque, dans son discours d’adieu de 1961, le président Dwight D. Eisenhower a mis en garde contre les dangers de l’influence incontrôlée que conférait un partenariat entre l’armée et un groupe croissant de fabricants d’armes américains, il a inventé le terme inquiétant de « complexe militaro-industriel », et jamais il n’aurait pu imaginer à quel point celui-ci allait devenir gigantesque et puissant. En fait, ces dernières années, une entreprise à elle seule, Lockheed Martin, a bénéficié d’un financement du Pentagone supérieur à celui de l’ensemble du département d’État américain. Et cela, avant même que l’administration Trump ne décide de réduire considérablement les dépenses en matière de diplomatie et d’augmenter le budget du Pentagone pour atteindre un montant stupéfiant de 1 000 milliards de dollars par an.

INTÉGRALITÉ DE L'ARTICLE 

dimanche 31 août 2025

EXTRAITS À COMPLÉTER: Écologie, psychogéographie et transformation du milieu humain (Guy Debord, 1959)

 SOURCE: Guy Debord, Œuvres, Quarto Gallimard, 2006, pp. 457-462.
 
Écrit au bas du manuscrit, resté inédit: 
"Notes envoyées à Constant, sans doute vers le printemps 59".
 
 
 
1

LA PSYCHOGÉOGRAPHIE est la part du jeu dans l’urbanisme actuel. À travers cette appréhension ludique du milieu urbain, nous développerons les perspectives de la construction ininterrompue du futur. La psychogéographie est, si l’on veut, une sorte de « science-fiction », mais science-fiction d’un morceau de la vie immédiate, et dont toutes les propositions sont destinées à une application pratique, directement pour nous. Nous souhaitons donc que des entreprises de science-fiction de cette nature mettent en question tous les aspects de la vie, les placent dans un champ expérimental (au contraire de la science-fiction littéraire — ou du bavardage pseudo-philosophique qu’elle a inspiré — qui, elle, est un saut, simplement imaginaire, religieux, dans un avenir si inaccessible qu’il est détaché de notre propre monde réel autant qu’a pu l’être la notion de paradis. Je n’envisage pas ici les côtés positifs de la science-fiction, par exemple comme témoignage d’un monde en mouvement ultra-rapide.).

 

2

Comment peut-on distinguer la psychogéographie des notions voisines, inséparables, dans l’ensemble du jeu-sérieux situationniste ? C’est-à-dire les notions de psychogéographie, d’urbanisme unitaire et de dérive ?

Disons que l’urbanisme unitaire est une théorie — en formation — sur la construction d’un décor étendu. L’urbanisme unitaire a donc une existence précise, en tant qu’hypothèse théorique relativement vraie ou fausse (c’est-à-dire qui sera jugée par une praxis).

La dérive est une forme de comportement expérimental. Elle a aussi une existence précise comme telle, puisque des expériences de dérive ont été effectivement menées, et ont été le style de vie dominant de quelques individus pendant plusieurs semaines ou mois. En fait c’est l’expérience de la dérive qui a introduit, formé, le terme de psychogéographie. On peut dire que le minimum de réalité du mot psychogéographique serait un qualificatif — arbitraire, d’un vocabulaire technique, d’un argot de groupe — pour désigner les aspects de la vie qui appartiennent spécifiquement à un comportement de la dérive, daté et explicable historiquement.

La réalité de la psychogéographie elle-même, sa correspondance avec la vérité pratique, est plus incertaine. C’est un des points de vue de la réalité (précisément des réalités nouvelles de la vie dans la civilisation urbaine). Mais nous avons passé l’époque des points de vue interprétatifs. La psychogéographie peut-elle se constituer en discipline scientifique ? Ou plus vraissemblablement en méthode objective d’observation-transformation du milieu urbain ? Jusqu’à ce que la psychogéographie soit dépassée par une attitude expérimentale plus complexe — mieux adaptée —, nous devons compter avec la formulation de cette hypothèse qui tient une place nécessaire dans la dialectique décor-comportement (qui tend à être un point d’interférence méthodique entre l’urbanisme unitaire et son emploi).

 

3

Considérée comme une méthode provisoire dont nous nous servons, la psychogéographie sera donc tout d’abord la reconnaissance d’un domaine spécifique pour la réflexion et l’action, la reconnaissance d’un ensemble de problèmes ; puis l’étude des conditions, des lois de cet ensemble ; enfin des recettes opératoires pour son changement.

Ces généralités s’appliquent aussi, par exemple, à l’écologie humaine dont l’« ensemble de problèmes » — le comportement d’une collectivité dans son espace social — est en contact direct avec les problèmes de la psychogéographie. Nous envisageons donc les différences, les points de leur distinction.

 

4

L’écologie, qui se préoccupe de l’habitat, veut faire sa place dans un contexte urbain à un espace social pour les loisirs (ou parfois, plus restrictivement, à un espace urbaniste-symbolique […]