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dimanche 20 avril 2025

Il processo di Verona (Carlo Lizzani, 1963)

 


 

FUENTE: https://www.rebeldemule.org/foro/filmoteca-ficcion/tema13784.html
 

Sinopsis:

    [propia]Roma (Italia), 25 de julio de 1943. El gobierno fascista es incapaz de repeler el empuje antifascista, que se está desplegando rápidamente por el sur. Se reúne el Gran Consejo del Fascismo para evaluar la situación. Para sorpresa de Mussolini, el grueso vota en favor de su destitución y la entrega del poder ejecutivo a la monarquía, que está en mejores condiciones de pactar una rendición honrosa ante lo inevitable.

    Los alemanes, conscientes de que así pierden un aliado clave, reaccionan en septiembre con un contragolpe: ponen a salvo a Mussolini, que proclama una república independiente en el norte de Italia (vulgarizada como "de Saló"), con sede oficiosa en Verona, y toman el control político-militar de todas las regiones que aún no han caído en manos de la coalición angloestadounidense. Sin embargo, se encuentran con un problema adicional. Entre los golpistas del 25 de julio destaca Galeazzo Ciano, que ha sido uno de los validos del Duce, su cuñado carnal y primer embajador. Este posee un diario donde ha anotado, en primera persona, sucesos y órdenes controvertidas que, de caer en manos antifascistas, podría ser usado contra los vencidos al final de la Guerra. Gane quien gane, Ciano no podría estar en peor lugar.

Comentario personal:

    Su moraleja es que toda esa palabrería que sobre el honor gastan los fascistas, viejos o nuevos, son pamplinas. Como ley primera, la gente de poder quiere mantener una situación social que, a su vez, la mantiene como sujeto, por lo que buscará su reproducción: el ejercicio de virtudes republicanas o aristocráticas (típicas del fascismo las segundas) es una evocación que es relegada cuando ese objetivo está en riesgo. En su última hora, todos estos camaradas de armas, honorables samuráis del fascio, hermanados por la sangre y una firme voluntad de trascendencia histórica, se acuchillan entre ellos y les importa una mierda todo lo que no sea sobrevivir, como comprobamos en la actual fantasía escapista de los ricos o en el cobardica jefe del rojipardo Frente Obrero.

En la introducción, en el guion, se escribió:

Galeazzo Ciano, interpretado por Frank Wolff, escribió:

Augusto Martínez Torres, en "El proceso de Verona", en El País, el 28 de enero de 1999, escribió:Escrita por Ugo Pirro, su máximo interés radica, más que en la reconstrucción de unos hechos históricos, en los esfuerzos de Edda Mussolini para que su padre, el Duce, salve la vida a su marido, el conde Ciano.

Jorge García, en "Los olvidados: desde Italia: Carlo Lizzani", en Con los Ojos Abiertos, el 1 de abril de 2021, escribió:[...] recrea con intensidad un hecho histórico en los días de la caída de Mussolini, cuando un grupo de fascistas de su gabinete, encabezados por el Conde Ciano, esposo de la hija del dictador (una excelente Silvana Mangano) son acusados de haberlo traicionado y serán juzgados y condenados por sus propios compañeros, con el diario del Conde como macguffin del relato.


Ficha técnica


Reparto:

Carlo Lizzani e la storia italiana

 


L'oro di Roma / Traqués par la Gestapo (Carlo Lizzani, 1961)


 

Achtung! Banditi! (Carlo Lizzani, 1951)


 

samedi 19 avril 2025

Polnareff et la Commune de Gwangju (mai 1980)


C'est apparemment un fait largement ignoré. Aucune trace nulle part sur l'internet francophone. Pourtant depuis bientôt 35 ans l'air de la chanson « Qui a tué grand maman ? » de Michel Polnareff, sortie en France en 1970, est devenu la trame musicale d'un chant révolutionnaire en Corée du Sud. Aujourd'hui encore, elle est reprise dans les luttes des travailleurs et dans les journées de commémoration du soulèvement de Gwangju.
 

오월의 노래. « La chanson de mai ». En 1980, alors que gronde la colère du peuple de Gwangju contre la dictature de Chun Doo-Hwan (전두환), la chanson de Polnareff est radio-diffusée partout en Corée du Sud. Plus que ça : elle est populaire. L'histoire de sa métamorphose est mal connue, tout comme le nom des manifestant(e)s qui, les premiers, changeront le contenu des paroles. L'air de « Qui a tué grand maman ? » allait devenir l'un des symboles majeurs de l'insurrection. Aujourd'hui chantée dans toutes les luttes de travailleurs, elle connaîtra plusieurs versions différentes à travers le temps et les provinces de la péninsule.


 

Corée du Nord ( Quand Pyongyang s'amuse )


 

Crise des opiacés : le cabinet McKinsey va payer 650 millions de dollars pour éviter un procès pénal


https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/12/13/crise-des-opiaces-le-cabinet-mckinsey-va-payer-650-millions-de-dollars-pour-eviter-un-proces-penal_6447012_3234.html
Publié le 13 décembre 2024 

McKinsey est accusé notamment d’avoir aidé le laboratoire Purdue Pharma à doper les ventes de l’OxyContin, dont la surprescription est généralement considérée comme ayant déclenché une crise sanitaire meurtrière aux Etats-Unis. 

 


 

L'OTAN CULTURELLE C'EST AUSSI LA ZOMBIFICATION PHARMACEUTIQUE

 

Le document précise que McKinsey a déjà déboursé près d’un milliard de dollars dans le cadre de plusieurs accords conclus hors des tribunaux depuis 2019, dont plus de 640 millions dans des accords avec les cinquante Etats et plusieurs territoires américains, et plus de 345 millions au civil. Le groupe a également été mis à l’amende par le gendarme américain de la Bourse (la Securities Exchange Commission ou SEC), pour des contrôles internes déficients.

McKinsey a reconnu avoir, « en toute connaissance et de manière intentionnelle, conspiré avec Purdue Pharma et d’autres pour aider et encourager à fournir une mauvaise communication sur des médicaments prescrits sur ordonnance », stipule le texte. Et aussi d’avoir, « par les actions d’un haut responsable de McKinsey, détruit et caché en toute connaissance des archives et des documents » pour faire obstruction aux enquêtes. Le groupe a licencié, rapidement après le début du scandale, deux salariés pour destruction de documents.

Dosages élevés

« Nous sommes profondément désolés de nos services pour notre ancien client Purdue Pharma et des actes d’un ancien responsable qui a détruit des documents », a réagi McKinsey dans un communiqué. « Cette terrible crise de santé publique et notre travail passé pour des fabricants d’opiacés seront toujours sources de profonds regrets », a poursuivi le cabinet.

Lors d’une conférence de presse, le procureur général de Virginie Chris Kavanaugh a relevé que McKinsey était « le premier cabinet de conseil tenu pénalement responsable pour des conseils ayant entraîné la commission d’un crime par son client ».

D’après l’accord, McKinsey n’a pas bénéficié d’une bienveillance des autorités américaines car il n’a pas révélé lui-même, ni dans les temps, les faits reprochés. En revanche, sa coopération a posteriori et les mesures adoptées par la suite ont joué en sa faveur. Le cabinet s’est notamment engagé à ne plus conseiller d’entreprises concernant un opiacé ou tout autre narcotique.

En particulier, McKinsey avait conseillé Purdue Pharma pour l’aider à doper les ventes de l’OxyContin, affirmait l’Etat de New York dans une plainte. Le cabinet lui avait notamment recommandé de se concentrer sur les dosages élevés, considérés comme les plus lucratifs mais très addictifs. La surprescription de ce médicament est généralement considérée comme ayant déclenché la crise des opiacés aux Etats-Unis.

Visé par une avalanche de poursuites, le laboratoire Purdue Pharma s’est déclaré en faillite en 2019, mais il s’est heurté à plusieurs rejets de son plan par les tribunaux. La Cour suprême a annulé à la fin de juin la dernière mouture, qui prévoyait la création d’une nouvelle entité et le paiement d’au moins 5,5 milliards de dollars sur dix-huit ans.

Promotion musclée

La Cour a estimé que le plan exonérait la famille Sackler, propriétaire de Purdue Pharma, de toutes futures poursuites émanant de victimes. Les Sackler sont accusés d’avoir promu de façon musclée l’OxyContin tout en ayant connaissance de son caractère très addictif, ce qui leur a rapporté des dizaines de milliards de dollars.

Selon les données des centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC), plus de 700 000 personnes ont succombé entre 1999 et 2022 à une overdose liée à la prise d’opiacés, obtenus sur ordonnance ou de manière illégale. Pour la première fois depuis 2018, le nombre de morts liées aux opiacés (principalement le fentanyl) a diminué en 2023 (81 083 décès) par rapport à l’année précédente (84 181).

De grands distributeurs de médicaments, comme les chaînes CVS, Walgreens et Walmart, ou encore une filiale du géant français de la publicité Publicis ont également été poursuivis pour leur rôle dans cette crise.